L’exploitation féministe des violences conjugales

Les violences conjugales sont l’arme absolue du féminisme victimaire, l’argument-massue censé mettre fin à toute argumentation et toute velléité d’analyse rationnelle. À chaque femme morte sous les coups d’un homme, les féministes déroulent leurs lamentations/accusations/revendications pécuniaires, toujours sur le même schéma binaire : femme victime (toute femme)/homme bourreau (tout homme).

  • La réalité des chiffres et des homicides : ils sont en baisse
Les chiffres sont en baisse régulière.

. Les homicides dont les victimes sont des femmes sont en réalité en baisse constante (moins 25% depuis 10 ans) – mais il ne faut surtout pas le dire :

https://www.youtube.com/watch?v=rRxu0rQLtgw

. Battage éhonté sur les violences conjugales pendant le confinement (printemps 2020) : 

Mais où sont donc passées les violences conjugales liées au confinement?

« Féminicides » en 2020 : le tour de passe-passe sur les chiffres

Si le terme « féminicide » est une invention sémantique qui ne recouvre aucune réalité – puisqu’il s’agit à proprement parler d’homicides (voir plus bas), les homicides en question sont même une réalité alternative. Contrairement à la propagande permanente comme quoi le confinement aurait aggravé le danger pour les femmes, les véritables chiffres nous apprennent que ceux-ci ont en fait diminué en 2020, affichant même une baisse de 33% :

2020 : le nombre de « féminicides » à un plus bas historique

  • Il est impossible de travailler sur le sujet en dehors de l’approche féministe idéologique. Car celle-ci va :

« – Entraver des publications : faire obstruction à la publication de données qui contredisent l’axiome féministe, par exemple en refusant de financer des études de victimisation des hommes, ou des études basées sur l’idée que les violences conjugales ne sont pas spécifiquement liées au genre.
– Harceler, menacer et sanctionner les chercheurs qui produisent des preuves empiriques contraires à l’axiome féministe. » (Source Wikipedia)

. Les approches non victimaires qui montrent que les études féministes sont biaisées et font volontairement des amalgames sont ignorées :

Hervé LE BRAS et Marcela IACUB, « Homo mulieri lupus ? À propos d’une enquête sur les violences envers les femmes », dans Les Temps Modernes, n°623, 2003, p. 112-134.

Élisabeth BADINTER, « La vérité sur les violences conjugales », L’Express (20 juin 2005)

  • Impasse sur les morts masculines (hommes tués par des hommes), beaucoup plus nombreuses (sans commune mesure) :

La violence létale est très majoritairement d’origine masculine, mais les victimes de cette violence sont prioritairement les hommes eux-mêmes. Les hommes sont physiquement plus violents que les femmes, c’est une donnée biologique et évolutive qu’il faut savoir regarder en face pour ne pas se tromper sur les attitudes à tenir. Les féministes qui s’imaginent que leur idéologie constructiviste est plus forte que la testostérone se prendront toujours le réel en pleine figure.

. Partout dans le monde, les premières victimes de la violence sont très largement les hommes. Les femmes ne représentent qu’un très petit pourcentage des homicides. Pour autant, les féministes ignorent volontairement le malheur des hommes et laissent clairement entendre que pour elles, la vie d’un homme ne vaut rien (hypothèse de la « jetabilité masculine ») : « La vie d’un homme vaut-elle moins que celle d’une femme ? » (Le Point, juillet 2019)

C’est moins que les femmes et on est loin de la parité en termes de morts violentes directes. Pour autant, ces simples faits infirment l’approche exclusivement sexiste et misandre des féministes. Les violences de couple sont un domaine de la violence qui implique les deux sexes. La violence verbale et psychologique féminine est une constante.

Un tiers des victimes de violences physiques dans le couple sont des hommes.

20% des hommes sont officiellement victimes de violences conjugales selon une étude citée par une vidéo mise en ligne par BHU, un chiffre largement sous-estimé en raison du tabou concernant les hommes et de leurs difficultés à se confier et à être crus. « Les études internationales démontrent qu’une femme sur quatre subit une forme de violence conjugale, mais aussi qu’un homme sur cinq vit une expérience similaire. Certaines études affirment même qu’il y a très peu de différence entre les sexes » : Un homme sur cinq est victime de violence conjugale (Le Vif, 12/01/17)

En Angleterre, une campagne de sensibilisation rappelle justement que 40% des victimes de violences conjugales sont des hommes : Violences conjugales : une vidéo virale pour défendre les hommes battus (L’Obs, 30/05/14)

  • Impasse totale sur les violences psychologiques et non létales des femmes dans le couple, en réalité plus nombreuses qu’en sens inverse. Les femmes sont au quotidien plus agressives que les hommes dans le couple. On trouvera un état de la question dans cet article :

Les hommes battus et la violence conjugale féminine

Que les violences conjugales soient très souvent bidirectionnelles est une chose ignorée, comme le rappelle ce chercheur dans cet article : « Sébastien Dupont : Distinguer les violences faites aux femmes pour mieux les combattre » :

« On évoque rarement le fait que plus de la moitié (57.9%) des situations de violences conjugales sont bidirectionnelles (les deux partenaires font usage de la violence)[6]. Cette configuration met souvent à mal les professionnels médico-sociaux, notamment lorsque les deux partenaires souhaitent rester ensemble. Lorsque les mesures de protection ont été prises et que les protagonistes reconnaissent leurs difficultés, une prise en charge conjointe, en thérapie de couple, peut s’avérer pertinente et mener à des résultats notables[7][8]. Pourtant, la thérapie de couple reste dramatiquement peu développée et professionnalisée en France. « 

  • Faire croire que c’est par misogynie que les hommes tuent des femmes, alors que pas du tout

Le concept de féminicide essaie de faire croire que c’est par misogynie que les hommes tuent leur compagne, alors que pas du tout. Ces hommes ne tuent pas leur partenaire parce que c’est UNE femme, mais parce que c’est LEUR femme. C’est un crime de la relation, pas un crime misogyne. D’ailleurs l’agresseur peut être une femme et la victime un homme.  Devrait-on parler dans ce cas de crime misandre ou d’androcide ?

Cf. Peggy Sastre, « La qualification du crime », Le Point, 13/09/19 : « Le terme de meurtre ou d’homicide conjugal a été largement remplacé par celui de féminicide, qui met l’accent sur le sexe et le genre des victimes, comme s’il s’agissait de la raison de leur mort tragique. Ce n’est pas le cas. Si les victimes des violences conjugales sont majoritairement des femmes, ces violences touchent aussi des hommes et surviennent dans des couples de même sexe, selon une fréquence au moins équivalente (et, selon certaines études, supérieure) aux couples hétérosexuels. Les femmes tuées par un homme dans notre pays et de par le monde ne le sont pas parce qu’elles sont des femmes. Elles sont mortes parce qu’elles étaient épouse, ou compagne, convoitée sans envie réciproque de « faire couple », etc. Ce n’est donc pas leur identité ou leur nature qui a fait d’elles des victimes, mais leur statut. »

  • Black-out total sur l’origine ethnique des agresseurs : aucune statistique. Seuls les profils d’agresseurs blancs occidentaux de type Bertrand Cantat sont montés en épingle
  • Impasse sur les violences conjugales proportionnellement plus élevées dans les couples homos : 

Le tabou de la violence conjugale chez les couples homosexuels

L’emprise psychologique est pratiquée à égalité par les deux sexes. Les pervers narcissiques (PN) sont aussi bien des hommes que des femmes, puisqu’il s’agit à la base d’une forme d’immaturité psychique devenue un mode de fonctionnement et une structure de la personnalité à vie (ce sont des adultes qui conserveront à vie le quotient émotionnel d’un enfant de 2 ans).  Les hommes victimes ont toujours beaucoup de mal à verbaliser ce qui leur arrive, mais les femmes sont naturellement plus douées pour le faire. Grâce à la banalisation des couples lesbiens, ces faits deviennent davantage visibles :

Emprise dans un couple lesbien : à Iowa City, une écrivaine en a tué une autre à petit feu

Mars 2021 : Parce que le mensonge prend l’ascenseur et que la vérité prend l’escalier, il était incontournable que les choses finissent par être dites : les auteurs de violences conjugales peuvent aussi être des femmes. « Les chiffres d’une méta-analyse de la recherche américaine de 2015 sont parlants : 25 à 40,4 % des femmes en couple homosexuel ont déjà subi des violences conjugales« . La Fédération LGBTI+ prend le taureau par les cornes et met enfin des outils à disposition de ces victimes, en dehors de toute idéologie féministo-misandre :

Mars 2021 : Campagne de la Fédération LGBTI +

Mars 2021. Campagne LGBTI+ sur les violences conjugales entre femmes.
  • La violence masculine létale est une donnée de l’évolution

. Le darwinisme l’explique (sans la justifier)

Peggy Sastre, « Différences entre les sexes : Darwin avait raison » (Le Point, 12 juin 2019) : les hommes sont d’un point de vue évolutionnaire et biologique plus violents que les femmes, mais ces dernières sont davantage enclines aux ragots destructeurs qui les plombent elles-mêmes et les rendent dépressives

Peggy Sastre, « La qualification du crime », Le Point, 13/09/19 : « En termes biologiques, les violences conjugales sont une forme extrême de « rétention de partenaire », soit toutes les tactiques permettant de préserver son succès reproducteur en ne perdant pas son compagnon d’accouplement. Ici, darwiniens et féministes radicales pourraient être sur la même longueur d’onde : il en va d’un continuum entre la main que l’on serre quand on se promène dans la rue et celle que l’on envoie dans la gueule. Ces stratégies ne sont pas équivalentes, mais elles visent un même objectif : contrôler et orienter la sexualité d’autrui à son profit en prévenant, punissant et palliant l’infidélité. Comme pour bien des phénomènes construits sur des fondations biologiques, ils surviennent et perdurent parce qu’ils émergent d’un « calcul » avantageux pour (les gènes de) leurs agents. Dans sa forme masculine, la rétention de partenaire répond à l’incertitude de paternité inhérente à la reproduction des mammifères placentaires. Les hommes ayant le plus à perdre en cas de tromperie, ils ont aussi le plus à gagner à l’éviter par tous les moyens, y compris létaux. Voici quelques traces* des racines évolutionnaires des violences conjugales : elles sont quasi exclusivement motivées par la jalousie, la courbe des risques suit celle de la fertilité féminine, les femmes y sont d’autant plus vulnérables qu’elles ne sont pas mariées avec leur agresseur, ont « recomposé » avec lui une famille avec leurs enfants d’« un premier lit » ou forment (en étant les plus jeunes) un couple à forte différence d’âge. Il ne s’agit en aucun cas de justifications, d’excuses ou d’une incitation à regarder ailleurs, seulement d’une étiologie que l’on ne peut ignorer pour avoir quelque espoir de prévenir et traiter le mal. »

. Lien avec la testostérone et la difficulté à gérer ses émotions autrement que par la violence physique (« hypothèse de la testostérone »)

. Les femmes choisissent instinctivement les hommes violents :

Cette vidéo explique pourquoi une femme éduquée et moderne ira contre toute attente se faire tabasser par un mufle plutôt que de choisir un homme « woke ». Cela pourrait paraître caricatural, mais les statistiques de la violence conjugale nous montrent que c’est pourtant une réalité :

Voir sur ce thème : Féministes et pervers narcissiques : les liaisons dangereuses

  • L’exploitation de la matière par le féminisme victimaire

. Dans le but de développer la misandrie, le féminisme victimaire cherche à imposer le concept misandre de « féminicide », une absurdité linguistique et juridique : Anne-Marie le Pourhiet : « Le terme de ‘’féminicide’’ contrevient à l’universalisme du droit français ».

Voir aussi : Comment le mot “féminicide” nous est imposé

. Sur le plan juridique, la complainte féministe voulant faire croire que les violences conjugales ne seraient pas suffisamment prises en compte et punies est une contre-vérité historique : l’histoire juridique du XIXe siècle nous apprend au contraire que les violences conjugales y étaient déjà condamnées et que la violence de l’époux était un facteur aggravant. Une fois de plus, l’histoire et le réel vont à l’encontre des allégations féministes : Violences conjugales : comment la justice est parvenue à « entrer au pied du lit ». 

.  Dans le but de réclamer de l’argent public et des subventions, d’où le besoin de noircir le tableau. Par définition, le féminisme victimaire a besoin de victimes (sinon, c’est lui qui meurt).

. L’exploitation victimiste a comme chef de file Muriel Salmona et son concept de « mémoire traumatique », une méthode de secte consistant à induire de faux souvenirs chez les victimes afin qu’elles accusent sans preuves leurs proches. Ces méthodes sont vigoureusement dénoncées par Brigitte Axelrad notamment, voir :

Le site de Brigitte Axelrad, en particulier les articles traitant de la controverse sur la « mémoire traumatique ».

Voir aussi :

Julie Brafman, « L’amnésie traumatique, concept «séduisant» mais controversé » (Libération, 20 décembre 2017)

Sur ce thème, voir aussi cet article : Les trois théories féministes les plus absurdes

[à suivre…]

. Voir aussi :

. Une excellente synthèse de la situation aux États-Unis, qui montre que la vision victimaire féministe des violences conjugales ne rend service à personne, en particulier pas aux femmes pauvres ou de couleur :

François Bonnet, « Violences conjugales, genre et criminalisation : synthèse des débats américains », Revue française de sociologie, 2015/2 (Vol. 56), p. 357-383.

20 réponses sur “L’exploitation féministe des violences conjugales”

  1. Bouillie masculiniste. Manipulation des chiffres et deni de realite, vous dites tout et son contraire. Vous affirmez que les hommes sont plus violents que les femmes, c est un fait. C est donc du determinisme ? Tres effrayant tout ca, on n est pas loin du Pleure tu pisseras moins… Ensuite vous affirmez qu il y a presque autant d hommes que de femmes battues… Il faudrait savoir ? Ils sont plus violents ou pas ? D autre part, le mot Feminicide est apparu en Amerique latine ou 900 femmes et fillettes disparues pendant le confinement. En France les violences faites aux femmes ont explose, et ca c est un fait. Ces femmes qui meurent sont tuees parce qu elles sont femmes. Ces meurtres n ont rien a voir avec les meurtres d hommes auxquels vous les comparez qui sont consecutifs a des bagarres, des reglements de compte, etc. Ce n est en rien comparable. Bref, cet article n est ni fait ni a faire, strictement rien qui tienne la route dans votre argumentation. Ca me desole…

    1. Bonjour,
      C’est vous qui faites de la bouillie et qui mélangez tout. On va reprendre les choses dans l’ordre.
      1/ Je ne suis pas masculiniste. Je me positionne ici sur le masculinisme : http://eromakia.fr/index.php/critique-du-neo-feminisme/
      2/ Je ne manipule aucun chiffre, contrairement aux féministes qui balancent toujours des « femistats », comme disent les américains, c’est-à-dire des statistiques fabriquées ou tordues par elles. Je ne cite que des chiffres étayés et fournis par d’autres que moi avec des sources fiables. Où ai-je mis des chiffres mensongers ?
      3/ Les hommes sont plus violents que les femmes, c’est un fait, oui, tout le monde le sait. Vous avez besoin d’un dessin pour comprendre l’évidence ? Ce n’est pas du « déterminisme », notion à laquelle vous ne comprenez visiblement pas grand chose. Ce sont des données biologiques liées à la testostérone et à la masse musculaire. Revenez un peu sur terre.
      4/ Il y a moins d’hommes que de femmes battues, relisez les chiffres. Les hommes recourent davantage à la violence PHYSIQUE et celle-ci est davantage LÉTALE. Mais les violences conjugales sont parfois PSYCHOLOGIQUES et NON LÉTALES, et là, les femmes sont non seulement à égalité mais probablement bien devant les hommes (mais c’est un tabou chez les féministes qui refusent d’en parler). Il suffit pourtant de regarder un peu autour de soi pour voir les exemples de femmes qui torturent psychologiquement leurs partenaires masculins. J’en connais personnellement beaucoup et je ne suis pas la seule.
      5/ La violence est pratiquée à égalité par les hommes et les femmes, mais elle ne prend pas les mêmes formes. Voir point 4.
      6/ Féminicides : nous sommes en France, pas au Brésil et dans le droit français, les féminicides N’EXISTENT PAS. En droit français, le meurtre d’une femme s’appelle un HOMICIDE. Retournez à l’école étudier les racines latines du français.
      7/ Pendant le confinement, les violences n’ont pas explosé, lisez cet article : https://www.causeur.fr/confinement-violences-conjugales-schiappa-175810
      8/ Non, ces femmes ne sont pas tuées « parce qu’elles sont des femmes », c’est une énorme mystification féministe (une de plus). Dans le cadre des meurtres conjugaux, le meurtrier ne tue pas UNE femme, mais SA femme. C’est un CRIME DE LA RELATION, PAS UN CRIME MISOGYNE. Il ne la tue pas parce que c’est une femme ou qu’il est misogyne mais parce qu’elle le quitte ! Une lesbienne qui harcèle, frappe ou tue sa compagne est-elle misogyne ? Un gay qui tue son compagnon est-il misandre ? Jacqueline Sauvage a-t-elle assassiné son mari par pure misandrie ? Vous voyez bien que votre raisonnement ne tient pas debout.
      9/ Si, c’est comparable, car les hommes auteurs d’homicides ne tuent pas les femmes par misogynie et les hommes par misandrie. Ils tuent les deux sexes pour d’autres raisons : pour le sexe, pour l’argent, par vengeance, pour des règlements de compte, etc.; avant tout parce qu’il n’arrivent pas à gérer leurs émotions négatives et qu’ils sont incapables de contrôler leur passage à l’acte. Aucune misogynie là-dedans : la fixette féministe sur ce concept est parfaitement ridicule.
      10/ Tout tient la route dans mon article. C’est votre commentaire qui ne va pas du tout 😉

  2. Oui les feminicides existent, car a partir de plus de 100 femmes tuees par an on parle d un pb de societe et non pas de faits divers individuels qui n ont aucun rapport entre eux. C est un pb d education, de mepris et de rapport de force entretenu par notre societe.
    L inverse est faux. Une femme qui tue son mari en se defendant ne le fait pas par mepris mais pour SURVIVRE ! Bien souvent c est la consequence de maltraitances qu elle a endure, mais pas d un pouvoir qu elle tente d exercer.
    Quand on atteint ce genre de chiffre, en France ET DANS LE MONDE ENTIER depuis des siecles (Une coincidence bien sur !) il s agit d un pb d education, de rapport de domination homme-femme et non pas de faits divers sans liens et d histoires personnelles.
    Les femmes qui torturent leur mari psychologiquement ? Et elles mangent des bebes au petit dejeuner aussi ?
    Bref, je ne vais pas demonter votre pseudo argumentation point par point, vous etes aveugle. Vous prenez les chiffres qui vous arrangent pour leur faire dire ce que vous voulez, rien de rigoureux dans tout ca. J aurais aime discuter serieusement avec vous mais aucun de vos argument ne tient la route.
    ps Quand un homme tue une femme et la frappe devant ses enfants pendant 20 ou 30 ans, ca n a aucun equivalent dans notre societe, pas meme une femme qui serait acariatre ou peau de vache avec son mari. Personnellement j ai vu mon pere cogner ma mere pendant 20 ans. J ai pris beaucoup de recul et je ne suis pas une feministe revancharde, mais je suis fatiguee que des personnes se permettent de venir comparer ca a tout et n importe quoi, c est une destruction physique et psychologique de la femme et de ses enfants dont vous n avez aucune idee, enfin je l espere pour vous.
    Oui le meutre de sa femme est un crime misogyne dans ses motivations, les moyens et les consequences.
    Oui le viol est un crime misogyne.
    Parce que certains hommes pensent etre superieurs aux femmes et leur montrent qui est le patron. Si vous me dites que c est faux, ca veut dire que nous que avons vecu, moi et des centaines d autres femmes n existe pas…
    Rencontrez des femmes violees, battues, harcelees, parlez avec elles. Lisez des temoinages.
    Personne ne dit que tous les hommes sont comme ca, mais ca existe et il faut lutter contre.
    Meme le gouvernement francais le constate et se bat contre. Allez sur leur site de prevention des violences faites aux femmes. Je ne pense pas qu ils engageraient des millions chaque annee dans la prevention et l aide aux femmes pour quelque chose qui n existe pas, juste sous la pression de feministes haineuses et delirante. Vous etes dans un deni de la realite, bis.
    Cordialement

    1. tu a beaucoup de préjugé sur les hommes. Selon toi un homme qui violente une femme ne peut pas être un homme en souffrance extrême ni victime de quoi que ce soit. Ca ne peut être qu’un misogyne.
      Ah oui c’est vrais, l’homme est un être insensible et fort et toute les femmes possède en elles une douceur, une gentillesse et une empathie infini… en voila de beaux préjugés sexistes très rétrogrades.

      Mais en fait tu es une femme donc tu n’a pas ton mot a dire sur le sexisme et la souffrance que les hommes subisses au quotidiens. Et si tu est un homme je te dirait juste que tu est trop sexiste, primitif, patriarcal (même inconsciemment), paternaliste et pas assez sensible pour comprendre qu’un homme puisse souffrir d’une telle force que cela peut l’amener à être violent, d’autant plus si il n’est pas écouté ni cru et ce uniquement en raison de son sexe.
      Certaines statistiques (souvent anglo-saxonne) nous apprennent que dans les couple les femmes commettent davantage d’agressions conjugales notamment sexuelles et concernant les viols en générale elles sont largement moins innocentes qu’on ne le pense. Mais pour que le tabou la dessus tombe et qu’on soient tous correctement informé de tout cela il faudrait déjà dépasser le stade primitif du préjugé, celui même que tu véhicule, qui veut que face à une femme l’homme soit toujours coupable quelque sois les circonstances et la femme toujours innocentes.
      Bien des mère viole leur fils. Tu ne va pas me dire que si cet enfant commet ensuite des violences a l’égard des femmes une fois adulte, c’est uniquement de sa faute à lui ?

      Les femmes refusent de reconnaitre le statu de victime à l’homme pour s’octroyer la primauté de la victimisation et améliorer sa condition au détriment de l’espérance de vie, de la longévité et du bonheur des hommes. Des hommes qui, emprunt d’un relent paternaliste, sont près a tout sacrifier pour le bien des « pauvres » femmes sans se préoccuper de leur sort d’homme coupable-de-tout-les-maux-de-la-terre.

      Le jour ou l’homme aura une condition et que la femme sera responsabilisée dans la violence masculine et que la défense des hommes et la reconnaissance de leur souffrance ne sera plus un tabou qui expose toute personne qui ne défendrait pas suffisamment la cause des femmes au bannissement sociale/calomnies, et a l’inverse lorsqu’il sera très mal perçu de défendre la cause des femmes plus que celle des hommes, tu verra que le gouvernement se préoccupera bien plus de la cause des hommes et à ce moment là, si tu n’est toujours pas d’accord avec la victimisation de l’homme et la responsabilisation de la femme qui se mettra en place de manière intensive par le gouvernement, je te ressortirait tes 4 dernières phrases.

      « Meme le gouvernement francais le constate et se bat contre. » c’est peut être aussi un esprit macho-paternaliste qui le fait agir ainsi.

      Et si tu était contre la souffrance des femmes ET des hommes tu lutterait pour que les hommes aient aussi une condition qui leur permettrait d’avoir le droit d’avoir des associations sérieuses pour les aider a combattre la violence conjugale dont ils peuvent être victime, pour les aider a remonter la pente après des violences ou viols conjugaux dont ils peuvent être victimes, pour les proteger contre le sexisme haineux systémique dont beaucoup sont victime (l’escroquerie des différences de salaire homme/femme fait partie d’un sexisme ayant pour but de victimiser la femme au détriment de l’homme et ce n’est qu’un exemple de sexisme inventé parmi d’autre pour que la femme sois toujours au centre des intérêts et des préoccupations empathique).
      Si l’homme était réellement reconnu comme pouvant être une victime des femmes et la femme comme pouvant être coupable et si l’homme pouvait bénéficier de telles associations ils commettrait moins de violences notamment conjugale car il serait enfin écouté, cru. Ils seraient enfin aidés lorsqu’ils seraient victime de sexisme et de harcèlement de la par des femmes. Et la femme devra grandir et prendre ses responsabilités.

      Après tout, d’après les féministes, la femme est moins méchante et violente que l’homme et nos comportement sont induit par la construction sociale. Et qu’est-ce que la femme possède et pas l’homme ? Une condition ! Donc créons une condition masculine aussi bien respectée et financée que la condition féminine (et responsabilisons les femmes autant qu’on responsabilise actuellement les hommes) et les hommes deviendront aussi peut violent que les femmes. CQFD.

  3. Et la vision que vous avez de l homme est stupefiante.
    Il est violent.
    Il ne sait pas se controler.
    On n y peut rien…
    C est justement le discours des hommes violents que vous tenez. Faites attention a ce que vous dites et arretez de leur trouver des excuses. Je ne sais pas pourquoi vous voulez trouver a tout prix des justifications a ce genre d acte mais ca n est pas sain du tout.
    Les hommes du 21eme siecle sont civilises, ils sont capables de garder leur braguette fermee quand on leur dit non, ils sont capables de se retenir de frapper les gens, sinon ils ne seraient pas des citoyens responsables et on les enfermeraient dans des asiles.
    Ils sont violents c est tout, n est pas un argument quoi que vous en pensiez. Les hommes sont soumis a plus de testosterone ok, mais le reste n est du qu a l education, c est un formatage psychologique qui les pousse a la competition, a l affrontement et a faire preuve de virilite en permanence pour prouver qu ils sont des VRAIS hommes. C est cette pression de la societe leur fait perder la raison et devenir violents. Ca n est ni naturel, ni normal. Arretez avec votre discours victimaire.
    Cdlmt

    1. Gneu gneu gneu, ouin ouin, et revoilà la logorrhée féministe mainstream 100% idéologique victimaire, « tout est construction sociale », ouin ouin ouin, « faut déconstruiiire la masculinité, haaan », « à bas la virilité, gneu gneu ». Je ne perdrai pas mon temps à vous répondre ici, tout mon site est une réponse à ces conneries. Vous vous imaginez, en bonne control freak totalitaire, que vous et vos copines, vous allez rééduquer les hommes. Vous finirez seule avec vos chats à vous demander où ça a merdé : https://eromakia.fr/index.php/2020/08/15/feminisme-punitif-valerie-rey-robert-la-feministe-grincheuse-qui-pretend-reeduquer-les-hommes/.

  4. Reconnaissons aux féministes d’avoir mis la pression sur nos dirigeants pour mettre en place des mesures de protection. Espérons un effet sur le nombre d’homicides. Il est en effet choquant que des femmes soient tuées alors qu’elle avaient signalé des violences.
    A part ça, j’ai envie de paraphraser Clemenceau : les violences conjugales sont un sujet trop grave pour le laisser aux seules féministes. Une compréhension non biaisée de la nature et des causes de ces violences serait la base la plus solide pour mettre en place des mesures préventives. Par exemple, du soutien psychologique aux 2 partenaires qui vivent ces violences.

    1. Oui, comme toujours, l’approche binaire et simpliste « Une victime/ un coupable » ne sert au final ni les hommes ni les femmes. Quand on entend Alice Coffin, on comprend mieux où les féministes veulent en venir avec le sujet des violences conjugales : éructer des flots de haine pure qui ne règleront jamais rien.

  5. En parcourant quelques autres articles, j’ai découvert votre formation historienne, à laquelle je suis illégitime de me confronter.
    Eu égard à quelques-unes de mes connaissances néanmoins, je voudrais réagir à un point fondamental, à mon sens, de cet article.
    Mes intérêts pour la philologie me feront un peu parler.

    Le mot « féminicide », vous avez parfaitement raison, est une aberration juridique moderne doublée d’un enfumage orwellien très propre à notre époque de désintégration. Le droit romain parlait d' »uxoricide » (uxor = épouse), je l’ai d’ailleurs appris dans un film à suspens d’un « Hitchcock du pauvre », William Castle, « Strait Jacket » avec Joan Crawford, c’est l’histoire d’une femme Norman Bates, grossièrement.
    Tout est assez logique dans cette phase de revendication et de comptabilité « minoritariste », mais en la poussant au bout, ceci signerait stupidement la fin de l’universalisme, et les juristes du monde auraient à mon sens bien mieux à faire que de ramifier les hiérarchies d’homicides entre couleurs de peau, sexe… euh pardon genre, âge, et j’en passe.
    Lorsque vous évoquez les statistiques, c’est là aussi un point capital que plus personne n’est capable de comprendre, cf. ce que nous traversons sanitairement à l’heure où j’écris : 100 femmes par an, sous les coups de leur mari. Si c’est une tragédie comme n’importe quelle mort, pour qu’il y ait raison de s’indigner, n’y a-t-il pas lieu en effet de comparer ce qui est comparable ? Ou de les comparer à d’autres causes de mort ? Votre spécialité vous le fera dire mieux que moi, mais je crois intimement que ce focus sur le « féminicide » résulte de deux choses :
    – les subsides que récupère la « cause »
    – sa caractérisation comme tabou ultime de l’époque ; comme il y avait parricide, régicide en d’autres temps
    Minorer ou relativiser la souffrance de ce qui n’est pas femme est heureusement ce qui rend de moins en moins crédible ce combat d’idées.

    1. Oui, le « féminicide » est une aberration juridique et anthropologique. D’une part, cela ramène la femme au niveau de l’enfant (c’est une obsession chez les féministes : ramener toute femme au statut de mineure à vie, à protéger comme un être déficient) et d’autre part, cela démontre la sacralisation, la quasi-sanctification de la femme dans nos sociétés. Nous sommes dans une civilisation où le roi est un enfant. Ou plus exactement, une femme-enfant irresponsable et insupportablement narcissique.

  6. A propos d’origine ethnique…. il est très significatif qu’elles foutent une paix royale à JoeyStarr, alors qu’elle emmerdent Orelsan depuis des années, pour 2 chansons (certes immondes) au sujet desquelles il s’est excusé et qu’il ne chante plus.

    1. Mais oui, c’est vrai, pour Joey Starr ! Il a pris 3 mois ferme, en plus, alors qu’Orelsan n’a jamais levé la main sur ne femme. Starr peut se pavaner à Cannes… Le cinéma féministe a ses têtes.

  7. Un peu « hors sujet », je reviens à votre article encore en construction après avoir vu le film « La Nuit du 12 » de Dominik Moll.
    D’après le livre d’une romancière en immersion à la PJ (Pauline Guéna), il retrace l’enquête sur le meurtre d’une adolescente de 21 ans aux moeurs « faciles » de son vivant. Et c’est là une pente qu’emprunte quelques dialogues du films, un léger sous-texte féministe que je trouve regrettable.

    Exemples : – « je vais vous dire pourquoi ils l’ont tuée, ils l’ont tuée parce que c’était une fille »

    –  » Hein, hein qu’est-ce que t’insinues, qu’elle la mérité ? »
    – « Nan, je te dis simplement que t’es un gentil toi, tu te rends pas compte qu’il y a des personnes qui aiment le danger et ne se rendent pas compte de ce qu’elles attirent »

    Ce ne sont pas des verbatims, mais l’idée est un peu là.
    A plusieurs reprises dans le film, il est fait allusion à « l’explication » (plus qu’à la justification) que quand on dispose d’un pouvoir d’attraction/convoitise, on est aussi susceptible à son insu de provoquer des jalousies, des « crimes de passion ».

    C’est un film très intéressant, à nouveau je déplore ces quelques allusions féministes pour le moins « opportunistes », je vous le conseille pour votre fonds documentaire.

    1. Oui, il s’agit comme toujours d’un féminisme hors-sol, qui refuse le réel, à savoir que les jeunes femmes exciteront toujours les hormones mâles. Plutôt que de composer avec cette donnée biologique et évolutionnaire, elles préfèrent lutter contre des moulins à vent en s’imaginant qu’elles auront le pouvoir d’annihiler toute forme de désir masculin autre qu’intellectuel (et même ça, ça choque ces néo-bigotes).

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