Je mets ici le verbatim du passage d’Alain Finkielkraut sur le « patriarcat » (concept auquel je mets systématiquement des guillemets afin de rappeler qu’il s’agit essentiellement d’une chimère néo-féministe), le 15 septembre 2021 sur France Inter :
« Une femme est mariée; elle attend un enfant et le mari ou le compagnon veut le garder ; elle ne veut pas. Eh bien, elle a le dernier mot : ça, ça veut dire que le patriarcat n’existe plus.
D’ailleurs, la preuve, c’est la manière dont on invoque l’ordre patriarcal pour s’attaquer maintenant, non pas pour plus d’égalité, mais pour s’attaquer maintenant aux conquêtes de la civilisation.
On vous explique par exemple, dans le sillage de MeToo, qui instaure des procès hors du tribunal, que la présomption d’innocence est une insulte faîte aux victimes et un vestige de l’ordre patriarcal. La présomption d’innocence, le contradictoire, c’est le fondement de notre droit. Attention à ne pas confondre. »
[à suivre…]
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