L’univers néo-féministe

Le néo-féminisme partage avec l’islamisme une fixation régressive et quasi obsessionnelle sur le sexe. Entre refoulement, névrose, exhibition, course à la  provocation, vulgarité, adresses bêtasses à son vagin ou son utérus… le discours néo-féministe se focalise depuis plusieurs décennies sur les questions sexuelles : « culture du viol », conduites sexuelles, prostitution, idéologie du genre, pénétration hétérosexuelle assimilée à du viol,  hétéro-phobie, genre grammatical, fixation sur les parties génitales masculines (le prétendu « manspreading »), #Metoo, #Balance ton porc, etc., la liste est sans fin et l’obsession pénienne partout.

Quand on décortique les productions du féminisme militant, notamment artistiques, on réalise à quel point les sujets d’inspiration sont tout aussi limités et toujours à base d’organes sexuels, de trash et de provocations faciles.

Ces différents éléments seront explorés au fil des articles qui suivent :

. Le clitoris

. Les règles

. La vulve

. L’urine

. La merde

César 2021 : Marina Foïs, féministe scatologique arborant son sachet de merde – mais en robe Vuitton à plusieurs milliers d’euros, s’il vous plait, car chez les progressistes, la merde se doit de porter chic.

. Les seins

Sophia Lauren et Jane Mansfield, 1953

. L’envie du pénis

En réalité, tout cela dissimule assez mal une fascination phallique tout aussi profonde que refoulée :

Néo-féministe à l’état naturel

. La cellulite et le trash

  • Les troubles psy
  • La haine de la féminité :

Coming soon :

. La chatte

. Les poils

. Le vagin

Monologue du vagin en version muette par Débila Rousseau le 4/10/22, sous les regards consternés de sa formation politique

. L’utérus

. La pénétration

***

Ces fixations sur des questions systématiquement triviales et ces oppressions inventées de toutes pièces mettent surtout en évidence le marécage psychique, sur fond de narcissisme et de régression infantile, dans lequel le féminisme patauge désormais sans relâche. Elles démontrent aussi à quel point le féminisme occidental est devenu une cause morte.

Dans les faits, ce féminisme zombie et décadent n’est rien d’autre que l’exacte mise en oeuvre du féminisme radical prôné par Catharine McKinnon, universitaire et militante féministe,  quand celle-ci déclarait il y a 40 ans :  « La sexualité est au féminisme ce que le travail est au marxisme… Comme le travail, la sexualité et son expression moulent, dirigent et organisent la société en deux classes : les femmes et les hommes. Cette division représente le fondement même de toutes les relations sociales » (Toward a Feminist Theory of the State,1989).

Tous ces délires à base d’obsessions sexuelles névrotiques et de néo-marxisme appliqué à la guerre des sexes (la nouvelle « lutte des classes ») sont donc résumés dans cette formule.  Ou comment une véritable régression philosophique et anthropologique s’est grimée en pseudo- « courant de pensée » et pseudo-révolution : le néo-féminisme n’est en définitive qu’une imposture intellectuelle – imposture qui ose de plus embrigader toutes les femmes dans ses discours essentialisants et rabaissants.

Raphaëlle Tschoumy, « Post tenebras vulvas », Arc Info, 17 juin 2019

13 ans d’âge mental, quoi.

10 réponses sur “L’univers néo-féministe”

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