Bibliographie critique sur le féminisme

Par ordre anti-chronologique

. En français :

. Sabine PROKHORIS, Les habits neufs du féminisme, Paris, Intervalles, 2023.

. Eugénie BASTIÉ, Sauver la différence des sexes, Paris, Gallimard, 2023.

. Jean GABARD, Le néo-féminisme contre la famille, Paris, Les Éditions de Paris, 2023.

. Anne TREWBY, Iseul TURAN, Femmes, réveillez-vous ! Pour en finir avec les mensonges du féminisme, Paris, La Nouvelle Librairie, 2023.

. Jean-François BRAUNSTEIN, La Religion Woke, Paris, Grasset, 2022

. Jean SZLAMOWICZ,  Les Moutons de le pensée. Nouveaux conformismes idéologiques, Paris, Cerf, 2022.
[Extrait de l’ouvrage (p. 18-20) : Jean Szlamowicz, « Polarisation, patriarcat, effet de tunnel »]

. Yana GRINSHPUN, « Le néo-féminisme et le marxisme léninisme: quelques ressemblances socio-discursives », dans Crises langagières. Discours et dérives des idéologies contemporaines (Y. Grinshpun, J. Szlamowicz, dir.), Paris: Hermann, 2022. 
[article accessible sur Academia ou me demander une copie par mail]

. Emmanuel TODD, Où en sont-elles ? Une esquisse de l’histoire des femmes, Paris, Seuil, 2022.
[Deux interviews à propos de cet ouvrage : Emmanuel Todd – « Le féminisme actuel est une catastrophe pour les milieux populaires » (Le Point) et « Le patriarcat n’a pas disparu en Occident, il n’a jamais existé » (Le Figaro) (21/01/22)]

. Jean-Michel DELACOMPTÉE, Les Hommes et les femmes. Notes sur l’esprit du temps, Paris, Fayard, 2021.

. Tristane BANON, La Paix des sexes, Paris, L’Observatoire, 2021.

. Sabine PROKHORIS, Le Mirage MeToo. Réflexions à partir du cas français, Paris, Le Cherche Midi, 2021.

. Laura KIPNIS, Élégie pour la transgression, Québec, éd. Zadra (trad. Gabriel Laverdière), 2021.

. Nathalie HEINICH, Ce que le militantisme fait à la recherche, Paris, Gallimard, 2021 (Tracts Gallimard n° 29).

. Julien ROCHEDY, L’amour et la guerre. Répondre aux féministes, éd. Hétairie, 2021.

. Pascal BRUCKNER, Un coupable presque parfait. La construction du bouc émissaire blanc, Paris, Grasset, octobre 2020.

. Camille PAGLIA, Femmes libres, hommes libres. Sexe, genre, féminisme, Laval (Qc), P.U.L. (trad. Gabriel Laverdière), octobre 2019
[ extraits de cet ouvrage :
Camille Paglia : L’université moderne ne comprend rien au mal, p. 341-344.
Camille Paglia : Sur l’avortement, p. 361-369]

. François DE SMET, Eros capital. Les lois du marché amoureux, Paris, Flammarion, 2019

. Laura KIPNIS, Le sexe polémique. Quand la paranoïa s’empare des campus américains, Éditions Liber, septembre 2019 (Canada), janvier 2020 (Europe)

. Jean SZLAMOWICZ et Xavier-Laurent SALVADOR, Le sexe et la langue, Paris, Intervalles, 2018 (sur les revendications féministes dans la langue)

. Eugénie BASTIÉ, Le porc émissaire, Paris, Cerf, 2018

. Bérénice LEVET, Libérons-nous du féminisme !, Paris, L’observatoire, 2018

. Peggy SASTRE, Comment l’amour empoisonne les femmes, Paris, Anne Carrière, 2018

. Jean-François BRAUNSTEIN, La philosophie devenue folle. Le genre, l’animal, la mort, Paris, Grasset, 2018

. Patrick GUILLOT, Misogynie, misandrie, il y a deux sexismes, Montrouge, éditions de Varly, 2018 (en vente sur le site de l’éditeur).  

. Camille PAGLIA, Introduction à Personas Sexuelles, Laval (Qc), P.U.L., 2017 (trad. Gabriel Laverdière)

. Eugénie BASTIÉ, Adieu Mademoiselle. La défaite des femmes, Paris, Cerf, 2016

. Gabrielle CLUZEL, Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme, Paris, Le Centurion, 2016

. Bérénice LEVET, La théorie du genre, Paris, Livre de Poche (Biblio essais), 2016

. Pierre-André TAGUIEFF, Des putes et des hommes. Vers un ordre moral androphobe, Paris, Éditions Ring, 2016

. Peggy SASTRE, La domination masculine n’existe pas, Paris, Anne Carrière, 2015

. Georges MONTCRIOL, L’aveuglement féministe, Paris,  Éditions de Paris, 2014

. Lucie CHOFFEY, L’effroyable imposture du féminisme. Confessions d’une trentenaire, Saint-Denis, Kontre-Kulture, 2014.

. Colette PIPON, Et on tuera tous les affreux. Le féminisme au risque de la misandrie (1970-1980), Rennes, P.U.F, 2013. [Ndlr : Ouvrage universitaire qui ménage la chèvre et le chou]

. Philippe GOUILLOU, Pourquoi les femmes des riches sont belles. Programmation génétique et compétition sexuelle, Bruxelles, De Boeck Université, 2010

. Peggy SASTRE, Ex utero. Pour en finir avec le féminisme, Paris, La Musardine, 2009

. Éric ZEMMOUR, Le premier sexe, Paris, J’ai Lu, 2009

. Natacha POLONY, L’homme est l’avenir de la femme : autopsie du féminisme contemporain, Paris, Jean-Claude Lattès, 2008

. Marcela IACUB, Qu’avez-vous fait de la libération sexuelle ?, Paris, Flammarion, 2007

. Jean GABARD, Le féminisme et ses dérives. Du mâle dominant au père contesté, Paris, Les Éditions de Paris, 2006

. Gilles LIPOWETSKY, La Troisième femme.  Permanence et révolution du féminin, Paris, Gallimard, 1997

. Elisabeth BADINTER, Fausse route, Paris, Odile Jacob, 2003

. Christopher LASCH, Les femmes et la vie ordinaire : Amour, mariage et féminisme, Paris, Flammarion (Champs essais), 1994 (trad. française, 2018) 

. Annie LE BRUN, Lâchez tout, Paris, Le Sagittaire, 1977

  • Articles :

. François RASTIER, « Le post-féminisme et le retour du mythe archaïque de la Grande Déesse », Cités, 88/4, Paris, PUF, 2021, p. 171-187.
[Me demander par mail le pdf de l’article si besoin]

. Anne-Marie LE POURHIET,  « [Tribune] Les dérives du néo-féminisme : « C’est la haine des hommes ! », Le Télégramme, 10/08/20 (accès libre)

. Didier COMBEAU, « États-Unis : sexe, violence et politique », in Le Débat, 2019/1, n°203, p. 110-128.

. « La nouvelle terreur féministe », numéro spécial du magazine Valeurs Actuelles, n° 4303, mai 2019

. « Harcèlement féministe. Arrêtez la chasse à l’homme ! », Causeur, n° 51, novembre 2017.

. « La terreur féministe », Causeur, n°26, été 2015

. Élisabeth BADINTER, « Les femmes ne sont pas toutes des victimes ! » (propos recueillis par Élisabeth Lévy), Causeur, n°8, décembre 2013, p. 67.

. Maïté VELLUTINI, « Le féminisme : d’un courant doctrinal au ‘gynécocentrisme' », Revue de droit prospectif. Revue de la recherche juridique, 34 (127), 2009, p. 575-578.

. Hervé LE BRAS et Marcela IACUB, « Homo mulieri lupus ? À propos d’une enquête sur les violences envers les femmes », dans Les Temps Modernes, n°623, 2003, p. 112-134.
« (…) un féminisme institutionnel qui fait de la victimisation des femmes le noyau dur de sa politique, qui traite d’antiféministes, voire de réactionnaires, ceux et celles qui s’écartent de cette position ».
[me demander le pdf par mail si besoin]

. Warren SHIBLES, « Le Mythe du « Patriarcat », in The Journal of Value Inquiry, 25, 1991, pp. 305-318 (trad. Eromakia)

. En anglais

. Bob LEWIS, The Feminist Lie: It Was Never About Equality, 2017

. Christina HOFF SOMMERS, The War Against Boys: How Misguided Policies are Harming Our Young Men, Simon and Shuster, 2015 

. Helen SMITHS,  Men on Strike: Why Men Are Boycotting Marriage, Fatherhood, and the American Dream – and Why It Matters, Encounter Books, 2014

. David BENATAR, The Second Sexism: Discrimination Against Men and Boys, Malden MA & Oxford, 2012

. Laura KIPNIS, The Female Thing: Dirt, Envy, Sex, Vulnerability, New York: Pantheon Books, 2006 (reprint Vintage, 2007)

. Warren SHIBLES, Humor Reference Guide: A Comprehensive Classification and Analysis, (internet), 2002

. Christina HOFF SOMMERS, Who Stole Feminism?: How Women Have Betrayed Women, Simon and Shuster, 1994

. Warren FARRELL, The Myth of Male Power, New YorkBerkley Trade, 1993

. Warren FARRELL, Why Men Are the Way They Are,  New York, Berkley Books, 1988

. Janet RICHARDS, The Sceptical Feminist: A Philosophical Enquiry, London: Routledge & Kegan Paul, 1980

  • Histoire de l’art :

Le blog de Jérôme Delaplanche :
Femmes artistes – une hypothèse (26/09/2020)
Artistes femmes et histoire de l’art (01/09/2020)

[à suivre…]

  • Si vous connaissez des livres à rajouter, n’hésitez pas à les signaler en commentaire 😉
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21 réponses sur “Bibliographie critique sur le féminisme”

  1. Je conseille également les livres de Patrick Guillot, créateur du site internet « La cause des hommes », qui défend l’idée d’une lutte nécessaire et conjointe contre deux formes de sexisme, celui qui touche les hommes et celui qui touche les femmes (voir ses livres « La Misandrie » (2018) et « Misogynie, misandrie. Il y a deux sexismes » (2018)), ainsi qu’un autre livre de C. H. Sommers, « Freedom Feminism » (2013), qui retrace l’histoire du féminisme au XXe siècle, en opposant sa propre conception du féminisme (humaniste, universaliste et libéral) à un féminisme radicalisé, issu du gauchisme libertaire des années 60 (« Sex-Gender Feminism »). Je citerais volontiers ici également les ouvrages d’Alain Soral, rédigés au début de son activité d’écrivain et avant qu’il ne sombre dans l’antisémitisme de mauvais aloi, « Sociologie du dragueur », « Vers la féminisation » (où l’on retrouve des points de rapprochement avec le livre de Zemmour cité plus haut), et « Misère du désir », mais son approche satirique et sans concession aussi bien à l’égard des vaches sacrées du féminisme classique (Beauvoir, Badinter…) que du comportement féminin ordinaire dans no sociétés contemporaines risque d’être rejetée et de déplaire à l’auteur de ce site internet !

    1. Très bien, je vais aller regarder tout ça 😉
      Je sais que Soral a certainement vu juste sur le féminisme (je n’ai pas encore lu ses ouvrages); dommage qu’il se soit radicalisé de cette manière sur les autres sujets. Je suis critique aussi par rapport à Beauvoir, et même Badinter sur certains aspects (par exemple, je suis convaincue que l’instinct maternel existe). Sinon, elle a été la première féministe française à dénoncer le radicalisme du Gender feminism, dans la lignée de Sommers, il me semble.

      1. Franchement, Soral, vous pouvez vous abstenir… À la limite « La Vie d’un vaurien » (1991) et « Sociologie du dragueur » (1996) restent lisibles, mais tout le reste est à mettre à la poubelle : avant de devenir un antisémite obsessionnel et fanatique (et un islamo-collabo), il était marxiste-léniniste-staliniste, c’est pas tellement mieux…

  2. Pour des bases solides à une critique du Gender Feminism, je recommande 2 livres de Steven Pinker : Comprendre la nature humaine (The Blank Slate) et La part d’ange en nous. Une révélation pour moi !

    1. Effectivement, ça a l’air très bien, d’autant que ce sont deux auteurs que j’ai lus et que j’évoque sur ce site. Je vais regarder ça, merci.

  3. J’aimerais vous conseiller de lire l’ouvrage de Loïc Chaigneau, « Marxisme et Intersectionnalité », paru aux éditions Delga.

    Celui-ci explique en quoi l’intersectionnalité et le post-modernisme sur lequel elle s’appuie, sont des anti-marxismes et des anti-humanismes objectifs bien qu’ils se prétendent post-marxistes et humanistes. Ainsi, le livre permet également de mettre un terme aux accusations infondées autant que ridicules de « communisme mental » portées à l’encontre des intersectionnels. Jamais il n’y a eu plus anti-communiste que cette doctrine politique, alliée objectif du capitalisme.

  4. Bonjour,
    Je suis étonnée que vous mettiez dans votre liste le livre de J. Rochedy si vous l’avez lu. Personnellement, je le trouve très mauvais, l’argumentation est foireuse dès la première page.
    En revanche, je vous recommande Mon antiféminisme d’Osalnef (disponible en format électronique) qui, bien que je ne sois pas d’accord avec tout, a le mérite d’être solide et chiffré.

    1. Bonjour,
      pour tout vous avouer, je n’ai pas encore lu le livre de J. Rochedy. Quel est le problème, selon vous ?
      Je vais regarder celui d’Osalnef, merci pour la référence.

      1. Bonjour,
        Le premier point qui, il me semble, conditionne le reste, est la différence qu’il fait entre féminisme pratique et idéologique. Si le féminisme est idéologique (terme qu’il ne définit jamais mais utilise pour dire que cela se passe dans le domaine des idées) alors il n’a aucune prise sur le réel et donc le combattre n’a aucune utilité. D’autant plus qu’il agrège plusieurs mouvances féministes sans justifier son choix ni pourquoi elles seraient équivalentes et rentreraient dans sa définition. Il ne définit pas les termes sur lesquels il base son argumentaire, comme masculinité, féminité, virilité etc dont les bribes trouvées ça et là tournent un peu en rond, et il se contredit d’une page à l’autre. Par ailleurs, il prétend faire l’histoire du patriarcat à partir de la préhistoire sans citer aucun travail archéologique ou anthropologique ni définir le terme et/ou le discuter, c’est un peu léger.
        Si vous le lisez vous me trouverez peut-être d’un peu mauvaise foi mais, quand on prétend réfuter l’entièreté du (néo-)féminisme, il faut des arguments un peu solides.

        1. Il faudra que je prenne le temps de lire son livre.
          « Idéologique » ne veut pas dire que ça ne se passe que dans le monde des idées, bien au contraire. Je pense aussi que le néoféminisme est une idéologie (de type néomarxiste et d’extrême gauche), mais que cette idéologie a chaque jour des applications parfaitement concrètes. Une idéologie est simplement une vison ou une interprétation du monde, et elle a des applications concrètes (par exemple chez les féministes, cela consiste à livrer une guerre sans merci à tout ce qui est masculin, car considéré comme d’essence diabolique – « patriarcale », quoi). Sandrine Rousseau est un parfait exemple d’idéologue féministo-marxiste complètement folle et son buzz politique est bien réel et quotidien.

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