La glossolalie féministe ou le syndrome du hamster

Mon article sur « L’envie du pénis chez les féministes » ayant cartonné sur Facebook – jusqu’à 3000 connexions/jour –, l’argumentaire radfem usé jusqu’au trognon m’a fatalement été resservi sur tous les tons. Il valait donc la peine d’y revenir un instant.

  • Que ce soit en mode agressif ou en mode larmoyant, on me reproche d’abord d’être une ingrate, oublieuse de ce qu’en tant que femme, je devrais au féminisme. Ce point méritant une réponse étayée, je la développerai un peu plus bas (voir « Le syndrome du hamster »).
  • On me soupçonne régulièrement d’être un homme, car pour le (ou la) féministe de base, une femme ne peut pas être antiféministe. Ces féministes ne semblent donc pas disposer de suffisamment de connexions neuronales pour faire la différence entre un sexe et une idéologie gauchiste…  comme si une femme n’avait par nature pas assez d’intelligence pour distinguer les deux ! Je suis une femme qui raisonne avec son cerveau, pas avec ses ovaires : je fais donc très bien la différence entre mon sexe et les discours manipulateurs du féminisme, et pour rien au monde, je n’y adhérerais ! Merci donc de me laisser ma liberté de penser sans m’assigner une paire de couilles pour cela 😉
  • On me traite ensuite de « collabote » (« collaboratrice du patriarcat ») ou de « complice de mon oppresseur » envers lequel je développerais un « syndrome de Stockholm » (ha ha !). L’avantage de « collabote », c’est que par la grâce d’une possible faute de frappe, il se transforme à l’occasion en « collabite » et là, je dois confesser que je fonds complètement ! – à tel point que j’ai décidé d’adopter officiellement ce qualificatif :  il est juste trop mignon <3
Brigitte Lahaie traitée de « collabite » car comme moi, elle refuse de cracher sur les hommes.
Toulouse, manifestation féministe du 8 mars 2020
  • Je passe sur le niveau au ras des pâquerettes des insultes et l’indigence argumentative commune et je remarque que quand elles sont à court d’arguments et que toute leur phraséologie ou leurs mensonges ont été implacablement démontés, les féministes sombrent immanquablement dans les attaques sur le physique – niveau 0 de l’argumentation et de l’intelligence – et la misogynie la plus crasse – car féminisme et misogynie vont souvent de pair, aspect sur lequel je reviendrai à l’occasion.
  • Je note enfin que les idéologues féministes les plus fanatiques et les plus exaltés sont souvent des hommes, ceux que les masculinistes appellent des cucks, des chevaliers blancs, des hommes roses ou des soumis – et il faut reconnaître qu’en matière de naïveté, d’hypocrisie et de calcul pour choper des filles ou des prébendes, ils se posent effectivement là.

Le syndrome du hamster

Féministe dans sa boucle spatio-temporelle

Les masculinistes utilisent l’image du hamster patinant dans sa roue pour illustrer le discours automatique de certaines femmes lorsqu’elles ont besoin de justifier leurs actes les plus irrationnels ou de réécrire le passé à la sauce qui les arrange.

Je préfère pour ma part l’appliquer à la glossolalie féministe, ce radotage stéréotypé et ce charabia post-moderne qu’elles récitent à la manière de mantras dès qu’elles ont besoin de justifier le combat féministe ou ses apports à la société contemporaine.

La curiosité de cet argumentaire est qu’il fait apparaître des féministes volontairement recluses dans une faille spatio-temporelle allant grosso modo de 1900 à 1950, c’est-à-dire se vivant pour l’éternité comme des pauvrettes soumises à une oppression qui non seulement n’existe plus, mais n’a probablement jamais existé. Quand les femmes souffraient dans les siècles passés, les hommes souffraient généralement davantage (guerres, conditions de travail éreintantes, violences, épidémies, mortalité précoce…). Car le destin des deux sexes a toujours été intimement lié par des interactions subtiles qui ne peuvent qu’échapper totalement à la lecture grossièrement caricaturale, révisionniste et haineuse des idéologues du genre.

L’égalité des droits étant obtenue et les femmes étant désormais les privilégiées de la société occidentale – notamment en matière de santé, longévité, accès aux études supérieures, accès au travail, décisions de justice, etc. –,  cette complainte hurlante et obsessionnelle tourne en réalité à vide.

  • Emmanuel Todd emploie à ce sujet le concept durkheimien d’anomie, le fait pour les féministes contemporaines, maintenant qu’elles ont obtenu l’égalité en tout, de devoir faire face à leur destin toutes seules, comme des grandes… et là, ça chouine, ça pleure et ça tempête :

  • Je cite ici in extenso le commentaire d’une contributrice de ma page Facebook, tant il résume parfaitement les choses :

« Cette dégénérescence, donc l’obsession un peu puérile avec les fonctions du corps [en référence à l’univers néo-féministe], en deçà de toute pensée, met en évidence le fait que le féminisme est une cause morte. Peut-être parce que ce contre quoi le féminisme lutte (le machisme ou le patriarcat) relève surtout du fantasme. Les changements dans la condition des femmes, par rapport au droit de vote, à la sexualité ou au travail, ne doivent rien à un militantisme féministe qui aurait fait fléchir un machisme ancestral, mais sont avant tout les fruits de la Révolution industrielle et urbaine qui ont créé quelque chose qui n’avait jamais existé auparavant : une économie de moins en moins basée sur la force physique et où les femmes pouvaient trouver des travaux correctement rémunérés. Cette révolution dans les modes de travail, et les changements technologiques qui ont été développés presque simultanément (électroménager, médecine moderne…) ont créé d’autres réalités économiques et sociales inédites qui ont été par la suite incorporées dans des lois, donc tout ce qui concerne le salaire, le patrimoine, le divorce ou la contraception. Or, les féministes sont totalement imperméables à cette réalité ; discuter avec l’une d’entre elles revient à tomber dans une boucle spatio-temporelle qui nous situe quelque part entre 1900 et 1950, parce que c’est seulement dans ce passé fantasmé qu’elles peuvent développer leurs histoires à dormir debout à base de millénaires d’oppression et de domination masculines. En réalité, il n’en est rien : le machisme comme réalité isolée de tout contexte social n’existe pas. Ce qui existe, malheureusement, ce sont des rapports de force où la richesse, le pouvoir ou l’appartenance à tel clan, caste ou groupe social s’avèrent essentiels ». Tout est dit…

Ces idées sont aussi celles de Camille Paglia : « La théorie féministe n’a pas su reconnaître tout ce que l’émergence du féminisme moderne doit au capitalisme et à la révolution industrielle, qui transformèrent l’économie, multiplièrent les professions et donnèrent aux femmes, pour la première fois dans l’histoire, la chance de gagner elles-mêmes leur vie et d’échapper à la dépendance par rapport au père ou au mari ». « Vers la fin des années 1940 et 1950, les films, la télévision et la publicité faisaient la promotion de la maternité et de l’entretien du foyer comme tant les buts ultimes de la femme. C’est contre cette homogénéité que le féminisme de la deuxième vague s’est justement et admirablement rebellé. Mais les féministes de la deuxième vague ont été trop nombreuses à extrapoler leur mécontentement pour condamner tous les hommes, partout et à travers toute l’histoire. En d’autres mots, l’idéologie du féminisme de deuxième vague n’appartenait ou aurait dû n’appartenir qu’à son époque. La vie domestique d’après-guerre était un phénomène relativement localisé » [Camille Paglia, Femmes libres, hommes libres, Laval (Qc), 2019, p. 234 et 239].

Dans un article récent, « Quand le féminisme part en couille » (Médiapart, 23/02/19), Marylin Maeso fait un constat similaire : « Les certitudes féministes sont maintenues dans un « bain de catégories fossilisées comme un cadavre dans le formol (…) demeurant résolument hermétique à tout ce qui pourrait les contrarier. » Elle relève aussi leur grille de lecture stéréotypée ainsi que les allusions au phallus continuelles de l’auteur d’un billet féministe qu’elle dénonce. L’auteur du billet rebaptise Paris Première « Mascu TV, la chaîne des intellectuels aux grosses burnes »,  chaîne qui se serait lancée dans un « marathon du zguègue » en alignant des programmes « riches en gamètes mâles ». On retrouve donc encore cette fascination phallique qui est le coeur du réacteur féministe et dont j’ai abondamment parlé dans mon fameux article. À propos de cet auteur féministe, M. Maeso relève également sa « fixette sur leur appareil génital (…) puisqu’il s’est donné pour mission de peser les « burnes » des intervenants plutôt que leurs paroles. » Elle souligne enfin « la banalisation du processus d’assignation consistant à rabattre intégralement un propos sur un sexe, une couleur ou une classe, processus qui dynamite le débat ».

Nous sommes donc bien sur la même longueur d’ondes et je me réjouis que des femmes, encore peu nombreuses mais moins rarissimes qu’autrefois, se lèvent enfin pour dénoncer l’incurie intellectuelle du néo-féminisme.

  • L’argument rebattu du droit de vote des femmes

– Les féministes : « Hiiiiin, les Fâââmes ont dû attendre le XXsiècle pour pourvoir voter, c’est honteux ! Patriarcâât !!! »

. Bien, alors rappelons que les hommes eux-mêmes ont attendu le milieu du XIXe siècle pour accéder au suffrage universel, et encore, pas tous. Les conditions étaient restrictives et seule une partie des hommes votait.

. C’est la gauche qui s’y est toujours refusée, car elle savait que le vote des femmes serait conservateur.

. C’est le gouvernement de Vichy qui le premier, en a rédigé le projet (1941). Le vote sera acté en 1944. Par rapport aux hommes et à l’échelle de l’histoire et de la longue durée, c’est un délai très court !

. Les militaires ont dû attendre 1945 pour avoir le droit de vote, soit un an après les femmes ! Mais eux, ils ne font pas autant de raffut…

. Il faut attendre 1956 pour que les français d’Outre-Mer aient le même droit de vote que les métropolitains. Ils ne nous rebattent pas non plus les oreilles comme les pleureuses professionnelles, c’est bizarre…

. Et aujourd’hui, l’abstention est majoritairement féminine, ici aux dernières élections, mais c’est valable pour toutes ! Tout ça pour ça !

  • Afin de démythifier les Suffragettes anglaises (en réalité d’authentiques terroristes) :

  • Illustration par l’exemple :

Pour voir une caricature de hamster féministe pédaler dans sa roue spatio-temporelle, on peut regarder ce débat entre Louise Aubéry et Julien Rochedy. Aubéry ne connaît (et encore, connaître est un grand mot) de la condition féminine que celle de la femme des XIXe et XXe siècles. Toute l’histoire de l’humanité se résume pour elle aux préoccupations de la mère de famille des années 50 devant faire tourner son lave-linge. « Et gna gna gna, les femmes n’avaient pas de compte en banque, ouiiin !! ».

Mais 80% des hommes n’en avaient pas non plus ! Comme on peut lire ici sur Wikipedia (Histoire de la banque : 1967-1981 : La «conquista» bancaire universelle), les foyers utilisent très peu les comptes en banque jusqu’aux années 60 ; l’économie ne reposait pas encore sur les banques. Les femmes accèdent au compte en banque en 1965. Elles sont donc aux côtés des hommes dès le départ quand cela se généralise pour tout le monde : encore une pleurnicherie qui n’a pas lieu d’être !

[à suivre…]

. Sur la supercherie du « patriarcat » :

21 réponses sur “La glossolalie féministe ou le syndrome du hamster”

  1. Ciel, je suis une femme et apprécie votre texte…. trop de féminisme victimise les femmes plutôt qu’il ne les aide et accentue le côté «  sexe faible » ! Je me sens moins seule à vous lire, merci !

  2. J’adore. C’est intelligent, bien écrit, sans invectives. Un style qui tend à disparaître. Continuez s’il vous plaît.
    Passer pour un idiot auprès d’un imbécile est un plaisir de fin gourmet.

  3. J’ai passé en revue plusieurs de vos textes et chroniques. Je comprend totalement votre urgence car il y a péril en la demeure. Je constate également que malgré un travail de référencement et de correction de faits soit historiques ou de statistiques d’une grande qualité les néo-féministes vous invectives en vous infligeant des blessures presque mortelles intellectuellement.

    Ceci dit, il en ressort un questionnement long et douloureux a se poser.

    Depuis environ un siècle, peu a peu, les lois, les grands lieux d’enseignements, les postes élevés , la diversité d’emplois, la considération, le pouvoir et la consécration ont abouti à une société égalitaire hommes femmes et si ce n’est pas encore parfait les différences équivalent à la poussière sur un meuble.

    Pourtant qu’on fait les femmes (féministe disons) de cette nouvelle réalité, surtout si je regarde l’aboutissement actuel. Si nous regardons le plus important ou le plus pressant selon moi, les institutions du savoir. Vous savez cet endroit qui aiguise l’esprit critique, qui suit une logique scientifique rigoureuse des faits jusqu’à plus soif, qui offre une diversité d’opinion a débattre pour ainsi ouvrir l’esprit et a ne pas s’endormir et finir dans des idéologies qui emprisonnent, enfin tout ce qui à fait leurs grandeurs. Et bien ce n’est pas jojo a en croire vos descriptions et ce que j’en vois moi même.

    Quelle fondamentale, quel mobile, quel état d’esprit, quelles pulsions intérieurs incontrôlables les a mené au seins de ces institutions à :
    Se regroupé entre elles et elles seuls pour réfléchir la vie dans une pièce fermé, barré et sans fenêtres.
    Sélectionné ce qui les nourrissaient uniquement par émotivité, par frustration personnelle, par extrapolation et puisé dans l’imaginaire.
    Rejeter des millénaires de questionnements de Socrate à la modernité scientifique en passant par le siècle des lumières.
    Élaboré des thèses et affirmations si saugrenu quelles ne tiennent pas le siège de la raison telle se servir d’une pauvre hutte en rempart pour tenir contre les hordes de Gengis khan.
    Falsifié des statistiques, réaménagé constamment la définition des fonctions et activités humaine particulièrement (pour ne pas dire exclusivement) des hommes.
    Réduire au silence se lieu de paroles, de la camaraderie de l’esprit, de l’aventure humaine.
    Tamiser ce qui y entre de la lecture aux conférenciers. Devinez qui tient le tamis sans partage?
    Avoir fait pénétré la haine, la rixe entre femmes et hommes, les préjugés les plus déments dans ces lieux qui les combattaient ardemment.
    Avoir installé une idéologie qui ne cherche qu’a détruire, non pas à remettre en questions ou a nourrir avec respect le savoir déjà acquis.

    Peut on dire que ces dames ont mis une pierre à l’édifie, pour la faire grandir et la solidifier?

    Nous ne pouvons ainsi passer sous silence une autre question qui naît de ce constat. Mais à quoi veulent elles en venir. Quel est le point d’arrivé, quel société cohérente veulent elles construire. Moi je n’en vois pas mais dans leurs fort intérieurs il doit bien y avoir ces réponses, non?

    Un jour faudra bien faire l’autopsie de leur entrailles pour savoir de quoi est mort leur empathie, leur amour de la vie, leur compréhension, leur âme quoi.
    Je suis un homme enjoué, amoureux, artiste mais aussi un peu triste de voir ces femmes au visages fermé, le cœur qui baigne dans la haine qui font des gestes si brutaux et odieux pour elles mêmes.

    Une dernière chose, que dirons dans un siècle les jeunes femmes au études lorsque la raison, la vraie nature des choses dans la grande réalité que nous ne pouvons que constater et non construire sera de retour. Auront elles hontes? Comme ces femmes qui essaient aujourd’hui de mettre tous les hommes dans la honte dans un monde créé entièrement par leur seule esprit et idéologie.

    Merci Euromakia.

  4. Bonjour, et merci pour votre soutien.
    Oui, je pense aussi que le néoféminisme est un nihilisme. Un concentré de narcissisme, d’inculture, de paranoïa , un besoin de s’inventer des chimères pour purger sa haine de soi et de l’autre. J’y vois aussi un sentiment de toute-puissance (façon enfant gâté qui casse ses jouets et veut tout détruire dès qu’on lui résiste). Les féministes sont les enfants gâté(e)s des sociétés confortables et pacifiées. En situation de guerre ou d’insécurité, elles se remettront à pleurer pour que les hommes se sacrifient pour les protéger…

  5. Bonjour,
    Merci pour votre travail. J’aurai besoin en complément de votre guide systématique pour réfuter les clichés féministes d’un aide argumentaire concernant la période disant après 1816 et la « complète dépendance de la femme du mari » et l' »impossibilité de travailler sans l’accord du mari » (qui me semble une absurdité, en tout cas une pure formalité). Auriez-vous une idée ? (Je ne suis pas un troll, ma discussion sur le sujet est là : https://twitter.com/construit74/status/1610733579792678917) La personne me dit aussi qu’il était impossible de divorcer entre 1816 et 1884, ce qui selon elle était aussi un préjudice aux femmes – ici, quoi répondre ? Dans tous les cas de figure, il serait utile de regrouper toutes les contre-attaques contre les poncifs qui viennent le plus souvent, comme vous l’avez déjà bien fait pour d’autres. Merci.
    J’ai une autre idée à vous proposer (mais bien sûr vous écrivez ce qui vous chante:), à savoir un aperçu des droits que les hommes ont ACTUELLEMENT EN MOINS (leur meurtre n’a pas de nom spécial, ils n’ont droit à aucun refuge en cas de violences conjugales, pas droit à la GPA, contraception limitée, les congés paternités sont trop chers pour l’État etc., à creuser). Merci beaucoup et bonne continuation.

    1. Oui, bonne idée de faire un article sur les droits en moins des hommes.
      J’envisage aussi de créer une page pour des contributions d’invités.
      Vous pouvez, si vous le souhaitez, me faire un mini article sur le sujet; je verrai de quelle manière je peux l’intégrer à mon site.
      Sur les autres points soulevés, très intéressants aussi, il faut les rapporter à la situation économique de l’époque, où le salariat n’existait pas sous les mêmes formes qu’aujourd’hui. Les femmes ont toujours travaillé autant que les hommes, que ce soit à la campagne ou la ville, dans les travaux des champs ou dans les commerces urbains, elles n’avaient pas besoin d’autorisation du mari pour cela. Il avait absolument besoin de leur aide et celle-ci n’était pas rémunérée. L’anachronisme (la comparaison absurde avec la situation actuelle) est la tare typique de la « pensée » féministe: ces gens passent leur vie à comparer des choux et des carottes et n’ont aucune compréhension de la contextualisation historique. Ce sont des idéologues, pas des historiens. Toute la complexité du réel leur échappe par définition.

      1. Bonjour,
        Merci pour votre réponse. Je veux juste reprendre quand même cette question d' »autorisation du mari  » pour travailler – vous dites que les femmes n’en avait pas besoin, mais d’où vient alors cette assertion récurrente ? Moi aussi il me semble que c’est absurde – j’imagine mal un homme, surtout dans les ménages pauvres, refuser cela. Or des articles comme cela abondent : https://www.lepoint.fr/societe/travail-des-femmes-une-conquete-inachevee-13-07-2015-1944130_23.php. Bien à vous.

        1. Je ne sais pas d’où ça sort, que les femmes n’avaient pas le droit de travailler sans autorisation du mari. C’est une loi qui date de quand ? Est-ce seulement une loi ? Il faudrait voir du côté du droit (je ne suis pas juriste; mais je peux essayer de me renseigner). La généralisation du salariat ne date en France que de l’après-guerre; ce sont donc des choses très récentes. Si ce n’est pas un fake féministe, cette situation, montée en épingle par les pleurnicheuses professionnelles, aura duré tout au plus une génération… Comme pour l’accès des femmes au compte en banque : il suit de très peu celui des hommes. A l’échelle de l’histoire, ce sont toujours des différences négligeables.

        2. J’ai l’impression que tout cela ne va que de 1946 à 1965.
          https://www.expectra.fr/blog/carriere/droits-des-femmes-au-travail-les-dates-qui-ont-marque-lhistoire/
          Il s’agit donc d’une réforme des « régimes matrimoniaux ».
          Ce sont encore des pleurnicheries ridicules. La salariat féminin a au final permis d’indexer les salaires des hommes sur ceux des femmes (nivellement par le bas) et de jeter des milliers d’hommes au chômage. Tout le monde y a perdu, au final. Aujourd’hui, deux salaires suffisent à peine à vivre et les enfants en paient le prix fort.

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