Féminicide : les mots ont un sens. Pour un crime contre l’humanité, oui, pour un homicide conjugal, non

Les féministes occidentales ont tellement vidé le vocabulaire et galvaudé le sens des mots qu’elles emploient à tort et à travers un concept dénué de légitimité dans leurs bouches. Non, un homicide conjugal ou un meurtre crapuleux, quand la victime est une femme, NE SONT PAS DES FÉMINICIDES. Le concept de féminicide qui, à ma connaissance, n’a toujours pas été validé juridiquement sous nos latitudes (et c’est heureux), s’appelle un homicide (et un meurtre ou un assassinat selon qu’il y ait, ou non, préméditation).

Mais, autant je récuse toujours vigoureusement le terme de « féminicide » quand il est employé dans le cadre d’homicides conjugaux (car ces femmes ont été tuées parce que compagnes ou épouses et non « parce que femmes »), autant quand hier (9/11/23), sur CNews chez Laurence Ferrari, je l’ai entendu dans la bouche de Yaël Mellul à propos des israéliennes massacrées par le HamaSS, là, j’ai été d’accord avec elle.

Le corps de Shani Louk torturé puis exhibé (avec la complicité, on l’apprend aujourd’hui, de terroristes parallèlement correspondants de CNN ou d’Associated Press), de même que les femmes enceintes éventrées dont le martyre a été filmé puis diffusé aux familles, répondrait assez, pour le coup, au concept de féminicide. Puisqu’ici, à l’intérieur du crime contre l’humanité et du meurtre barbare, c’est bien leur féminité qui a été ciblée, piétinée, salie et insultée à la face du monde. Ces barbares ont voulu détruire, et ils l’ont affiché, ce qu’il y avait de proprement féminin en elles : leur beauté, leur sex-appeal, leur jeunesse et surtout, leur capacité de reproduction et leur possibilité de devenir un jour mères, et donc d’enfanter ce qu’il haïssent le plus au monde : des juifs.

Naturellement, et toujours dans le cadre du « crime contre l’humanité », il s’agit avant tout de crimes antisémites et peut-être, secondairement, de féminicides. Mais si cela devait être un jour publiquement qualifié ainsi, cette fois, je n’y verrais pas d’inconvénient.

Ces abominations sont aussi, comme chacun a pu le constater depuis un mois maintenant, l’occasion pour le féminisme occidental d’afficher toute sa laideur morale, toute la crasse charbonneuse, d’un noir absolu, qui putréfie son âme – bien au-delà de l’outrenoir de Soulages qui lui, rappelons-le, était un noir lumineux, un noir oxymore –, toute l’indignité gauchiste, en somme, et toute la soumission à l’islam qui sont depuis longtemps son fonds de commerce.

On l’a dit et redit : Judith Butler, la vieille sorcière du genre et du terrorisme islamique confondus, leur modèle à toutes, qui avait ouvertement pris la défense des terroristes du Bataclan en 2015, célébrait également dès 2006 le HamaSS et le Hezbollah comme « des mouvements sociaux progressistes qui font partie de la gauche globale »… – et elle ne s’en est toujours pas excusée. Sur ce sujet, on pourra lire l’article de François Rastier, « Judith Butler et le programme du Hamas », Observatoire du Décolonialisme, 3/11/2023.

Et bien sûr, aucune des disciples de Butler, qu’elle soit universitaire ou non, ne s’est émue de ces accointances honteuses. A l’image de Barbara Stiegler, de Bordeaux, elles continuent de se rouler par terre après un rapport sexuel entre collègues qu’elles regrettent au petit matin, tout en n’ayant aucun mot pour les israéliennes réellement massacrées, elles. C’est dire le niveau de nombrilisme et de déconnexion de ces petites bourgeoises autocentrées.

Pire, ces féministes ont même pondu cette ignoble tribune, hébergée comme il se doit par le torchon islamogauchiste Mediapart, pour voler à la défense de ces pauvres palestiniens antisémites jusqu’au trognon, ceux qui élèvent leurs enfants dans la haine du juif et les encouragent H24 à passer à l’acte – on se souvient de ces mères palestiniennes remerciant le ciel quand elles apprennent qu’un de leurs lardons s’est fait sauter en tuant des juifs. Et c’est bien sûr de ces gens que les féministes, Adèle Haenel en tête, vont prendre la défense ; certainement pas des israéliennes de tous âges, torturées, massacrées, coupées en morceaux. La « sororité », ça ne s’applique qu’aux pleurnicheuses et aux gauchistes et attention, seulement à partir d’un certain niveau de mélatonine ! C’est qu’on n’est pas seulement antisémite, chez les néo-féministes, on est aussi raciste : une juive, qui plus est un peu trop blanche, ne méritera certainement pas leur compassion. D’autant plus si son assassin est un de leurs petits protégés.

Le silence glacial de ces buses féministes, qui veulent tuer du blanc pour un baiser dans le cou mais qui ici se taisent prudemment – car comme je le dis depuis longtemps, la féministe sait toujours qui est son maître – en dit long sur les ravages du gauchisme dans ces pauvres cervelles décomposées par la névrose mais surtout, sur leur degré de soumission au « patriarcat oriental ».

On a bien compris que ce qui manque cruellement à ces féministes c’est, comme toujours, le courage. S’acharner sur un homme à terre, l’homme blanc non musulman, depuis bien longtemps dessoudé par d’autres hommes, là, oui, on y va, on cogne à bras raccourcis, c’est la fête à la Cité des femmes ! S’en prendre à l’homme non blanc, surtout quand il viole, égorge, décapite et réduit tout le monde en esclavage, elles comprises, ah, euh, han… gnééé, mais là, c’est pas pareil !

C’est devant l’horreur de l’Histoire, la vraie, celle qui appartient au réel, que les masques tombent définitivement. Les féministes occidentales n’ont pas d’honneur et elles n’ont aucun respect pour les femmes : celles qui sont otages, celles qui sont violées, assassinées puis dépecées parce que juives – et ici, en l’occurrence, parce que femmes juives –, jamais elles n’ouvriront leur vilaine bouche pour les défendre. Elles ne l’ouvrent jamais que quand on les surprend en train d’arracher les affiches de ces mêmes otages :

L’ignoble Sophie Pommier, monstre boboïde d’extrême gauche prise la main dans le sac, est tout à leur image : les « petites sœurs » du féminisme occidental n’ont aucun problème à marcher avec leurs Frères musulmans. Car elle sont bien là, leur « adelphité » et leur « sororité » (de mes deux) : islamonazisme et féminazisme ne font plus qu’un depuis longtemps !

[à suivre…]

  • Voir aussi :

Sur le même sujet :

. L’appel d’Olivia Cattan de Paroles de Femmes (« Mais pourquoi un tel silence autour des féminicides en Israël ? », Atlantico, 9/11/23), bien que mon analyse diffère quelque peu. Elle écrit que son « appel n’est pas politique. Cet appel est purement féministe et humaniste », mais c’est ne pas voir qu’aucun musulman ou islamo-gauchiste en vue ne l’a encore signé, ni aucune « féministe du genre » de gauche.

Je réfute aussi le concept utilisé de « féminicide de masse ». Ce qu’on a fait à ces israéliennes – dont elle décrit bien mieux que moi l’horreur absolue – est un féminicide tout court, le seul cas où ce mot pourrait, devrait, à mon sens, être employé et ce, en dehors de toute idéologie féministe. Je pense en effet que le même mot ne peut pas servir à désigner un homicide conjugal et des atrocités qui vont au-delà même des crimes contre l’humanité du nazisme.

. Cet article, déjà ancien, auquel l’actualité donne malheureusement raison tous les jours :

J’aurais tellement préféré me tromper… :

16 réponses sur “Féminicide : les mots ont un sens. Pour un crime contre l’humanité, oui, pour un homicide conjugal, non”

  1. Ignobles islamo-gauchistes onusien, juifs et non-alignés qui refusent d’encourager le légitime féminicide des habitantes de Gaza et de leurs « petits serpents » de rejetons. Avez-vous seulement lu en entier la tribune de Médiapart ? Avez-vous une idée de la considération générale d’Israël à l’égard de la féminité des arabes du proche-orient ?

    Chère Eromakia, je vous aime bien, je tiens à le préciser. Mais j’ai été trop écoeuré par votre article pour garder mon silence habituel.

    Dans l’attente de votre cinglante réponse,

    1. Je comprends que vous êtes musulman et que vous prêchez pour l’oumma, que voulez-vous que je vous dise ?
      Bien sûr que si, Israel se soucie des gazaouies, bien plus que le HamasSS ! C’est Tsahal qui actuellement les sauve des griffes de ces ordures qui s’en servent comme boucliers humains.

    2. Et si vous n’êtes même pas musulman, juste un connard de gauchiste lecteur de Mediapart, c’est encore pire ! Allez directement vous faire foutre !

      1. Eh bien, je m’attendait à tout et je ne regrette rien 🙂

        Ni musulman ni gauchiste – bien au contraire !! (et c’était peut-être ma première lecture de médiapart). C’est tout ce que vous avez à dire, vraiment ?

        Ce qui m’a guéri du gauchisme, c’est principalement mon dégoût de l’hypocrisie de gens clamant la certitude de leur bon droit, leur humanisme, leur vertu, leur « bon sens » – tout en éructant d’une haine viscérale et bête envers tous ceux qui osaient penser différemment ou interroger leur discours.

        Mais comme le constatait jadis un contradicteur sous un de vos articles, je doit bien reconnaître à mon tour que vous n’avez, pour répondre, que des insultes en lieu d’arguments, comme ceux que vous prétendez exposer. Vous glosez sans cesse sur le ressentiment, l’hystérie et les obsessions des fémino-gauchistes… mais quelle image renvoyez-vous ?

        Vous me faites sincèrement de la peine. Puisque votre genre de réflexion me catégorise instinctivement en islamiste/fanatique d’extrême-gauche (moi qui pass pour crypto-fachiste auprès de certains xD), que verrait-il d’autre qu’une raciste misogyne haineuse devant votre discours ? Vous ne savez rien de moi – mais j’en sais maintenant beaucoup trop sur vous.

        Je me contrefout des circonvolutions politiciennes ou maladroites de quelques pseudos-experts « de gauche » autour du Hamas, comparées à l’abominable consensus de complaisance quasi-général sur le nettoyage ethnique de Gaza.

        Parlez donc de néo-communistes menaçants et de religieux rampants, tout en ignorant la récupération du carnage du Hamas par le régime corrompu, anti-laïque, ouvertement réactionnaire et raciste (et qui l’a notoirement favorisé plus tôt à des fins de division politique), pour justifier aujourd’hui un massacre encore plus grand. Reniez donc votre détestation de « concepts féminazis » en faveur d’une catégorie de victimes meilleures que d’autres. Parlez donc du supposé antisémitisme ambiant des milliers de dépouilles de femmes et d’enfant, visiblement moins humaines à vos yeux que des juives, potentiellement aussi racistes. « On a tous vu.. » Non, moi je n’ai pas vu. Je n’ai pas plus vu le racisme éventuel des cadavres israéliens, qui s’étalait pourtant sans vergogne avant même que je sois né. La féminité des palestiniennes n’est certainement pas piétinée par des bombes, abhorrées par des barbares, insultée par des fanatiques ? Leurs ventres, qualifiés de nids de « petits serpents », cela je l’ai vu. Où est votre amour de la vérité ? Où est votre humanité ?

        Et cette tribune, je suis sûr que vous ne l’avez pas lue… vous avez appliqué l’anathème, le « cancel », sur ce qui manifestait un soupçon de contradiction avec votre opinion.

        Bref… pardonnez (ou pas) ma logorrhée. Je suis un petit peu déçu de constater définitivement que vous n’avez en vérité rien à m’apprendre, rien à déranger ou apporter dans mes interrogations et mes certitudes. Mais guère plus – au moins, cela m’aura apporté une petite brique de plus pour renforcer mon regard critique vis à vis des personnalités « intéressantes » qui m’exposaient leur vision du monde. Je me concentrerait sur des personnalités plus affables, rationnelles ou aimables, comme ces affreux wokes de Mos Majorum, Descartes, ou les musulmans apostats.

        Je vous respectait. Je ne vous en veux pas. Et je ne vous demande rien. Puissiez-vous trouver la paix et l’amour.

        Adieu.

        1. Quand on ne ressent pas la moindre compassion pour les juifs massacrés le 7 octobre, dans des atrocités pires que la Shoah, et qu’on crache encore sur les femmes juives doublement massacrées, on n’a effectivement rien à faire chez moi.
          Vous n’êtes ni musulman ni d’extrême gauche, dites-vous ? Il ne reste alors qu’un seul profil pour vous cerner : L’antisémite misogyne d’extrême droite de type soralien. Votre défense délirante de la Palestine irait aussi en ce sens.
          Je vais donc remettre les choses au clair pour vous et vos petits copains soraliens (si c’est le cas).
          – JE SUIS ANTIFÉMINISTE MAIS PAS MISOGYNE. Comme les féministes, vous confondez une femme et une idéologie. Ce n’est pas parce que je dénonce le féminisme de gauche que je n’ai aucune compassion pour les femmes (j’en ai évidemment autant que pour les hommes ou pour les enfants).
          – JE NE SUPPORTE AUCUNE FORME D’ANTISÉMTISME OU D’ANTISIONISME (c’est la même chose). LA LFI et les soraliens sont à mettre dans le même sac sur ce point.
          – JE NE PEUX PAS SAQUER LES PRO-PALOS. Allez vivre chez eux si vous les aimez tant que ça, vous verrez ce que c’est que de vivre sous une dictature islamiste, de dormir sur des caches d’armes et de mettre tout le fric que l’Occident vous file gracieusement (trop bon, trop con) à fabriquer des roquettes plutôt que de soigner et éduquer sa population.
          Je suis d’accord avec vous sur un seul point : je n’ai pas parlé des hommes juifs massacrés dans mon article, j’avais conscience de cette lacune en l’écrivant et je vais donc le modifier en ce sens.

    1. ILS ONT VISÉ LES FEMMES EN PARTICULIER, c’est un fait établi et oui, c’était le sens de mon article. Je vous mets cet extrait de la tribune d’Olivia Cattan : « Les femmes ont été exhibées nues. Les femmes ont été violées au point de fracturer leurs bassins. Leurs cadavres ont été violés également. Leurs organes génitaux ont été abîmés. Ils ont uriné sur leurs dépouilles. Certaines ont été décapitées, d’autres démembrées et brûlées. D’autres encore ont été prises en otages. Tout cela a été filmé et pris en photo pour insuffler la peur parce que les femmes et les enfants sont les symboles de notre humanité. Des vidéos des interrogatoires des terroristes le confirment: « Nous avons voulu les violer pour les salir ». Un tri dans les otages femmes a même été fait, les belles d’un côté et les autres tuées. »
      Qu’est-ce qu’il vous faut de plus pour comprendre ??
      Ils sont beaux, vos petits héros palestiniens !

  2. A PARTIR DE MAINTENANT, TOUS LES COMMENTAIRES PROPAL SERONT IGNORÉS OU SUPPRIMÉS.
    CE SITE EST PRO-ISRAËL : que tous ceux que cela dérange aillent répandre leur propagande antisémite ailleurs que chez moi : ils ont tout internet pour aller déverser leur purin islamogauchiste pro-charia, pro-terroristes ou pro-barbares.
    SEULS LES COMMENTAIRES EN LIEN DIRECT AVEC LE SUJET DE L’ARTICLE – LE FÉMINISME ! – SERONT VALIDÉS, merci de votre compréhension et au revoir.

      1. J’en ai volontairement laissé deux ou trois juste pour expliciter et réaffirmer ma position. Je ne partage plus RIEN avec la gauche pro-islam : qu’elle soit extrême ou centriste, le résultat est le même. Les manifs propal aux cris de Allah Akhbar continuent de me donne la nausée : ceux qui valident ça n’ont absolument rien à faire sur mes pages.

  3. Bonjour, ravi de vous revoir. Huit mois sans articles (presque une gestation), j’ai cru que le site eromakia faisait partie des victimes collatérales du conflit ukrainien.

    Vider les mots de leur sens et faire des amalgames n’est pas nouveau chez les féministes. C’est même une de leurs recettes de base. Mon sentiment est qu’à force de déconstruction, de déracinement et de postmodernisme le féminisme tend de plus en plus vers le n’importe quoi, n’importe comment, et qui part dans tous les sens, une sorte de confusion mentale permanente.

    Ainsi, le radical du Hamas est génial. L’Arabe des monarchies pétrolières l’est un peu moins (peut-être parce qu’il est riche et ne cherche pas à tuer tout le monde en criant « Allah Akhbar »). Et bien sûr au sommet de la détestation il y a l’homme blanc, celui qui ces derniers siècles a développé les technologies qui nous ont affranchis de la société agraire et amené le progrès, la modernité et la richesse (car ces technologies, sans lesquelles le féminisme n’existerait même pas, sont bien plus le fait des hommes que des femmes, n’est-ce pas). Et donc, du coup, l’homme blanc (ou le juif, ça doit être pareil) est toxique et diabolique.

    Les féministes s’arrogent le droit de décider souverainement qui sont ceux dont la vie vaut quelque chose et qui sont ceux dont la vie ne vaut rien.

    Fin octobre, alors qu’on nous parlait (à tort ou à raison, ce n’est pas mon propos) de génocides dans le conflit israélo-palestinien. La RTBF nous a offert une interview de Sophie Marceau dans laquelle on nous explique qu’en réalité « le génocide des femmes est le plus grand génocide de l’humanité », qui plus est, il est planétaire (https://www.rtbf.be/article/sophie-marceau-le-genocide-des-femmes-est-le-plus-grand-genocide-de-lhumanite-11278392). En clair, les hommes et les enfants que l’on tue en Israël, en Palestine ou ailleurs, ce n’est pas bien grave. Ce qui compte c’est le génocide des femmes : « Les femmes sont tuées à la naissance, sacrifiées, lapidées, enfermées depuis qu’elles existent. Elles sont victimes du simple fait de naître femme et il est plus que temps que les consciences s’éveillent à ce sujet ».

    J’ai du mal à comprendre comment, malgré ce génocide planétaire dont elles sont victimes, les femmes ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes. Quelque chose m’échappe. À moins que le problème ne soit pas chez moi.

    Toujours dans le registre malsain du « certaines vies valent bien plus que d’autres », la RTBF et de nombreux médias, nous ont gâtés en début d’année. Alors qu’on voyait encore tous les jours sur nos écrans des hommes se faire massacrer en Ukraine, à l’occasion de la journée de la féminitude (le 8 mars), l’ONU Femmes a ressorti un des classiques féministes : les femmes sont les premières victimes de la guerre. Et elles le sont, car, elles perdent un mari, un père, un frère, un fils, etc. (https://www.rtbf.be/article/journee-de-lutte-pour-les-droits-des-femmes-premieres-victimes-des-guerres-et-sous-representees-dans-les-efforts-de-paix-11163780). La directrice de l’ONU Femmes a souligné l’injustice subie par les femmes en Ukraine en rappelant que « les femmes et leurs enfants représentent 90 % des près de huit millions d’Ukrainiens contraints de partir dans d’autres pays ». Les hommes ukrainiens ont donc eu la chance de rester au pays, et ce dès l’adolescence (l’interdiction de quitter le territoire s’applique dès 14 ans). Et, ils ont eu le privilège de se faire exterminer. Rappelons qu’en Ukraine les hommes jeunes sont à peu près tous morts, l’âge moyen du soldat ukrainien est aujourd’hui de 43 ans.

    Les hommes qui meurent à la guerre ne sont donc pas les premières victimes de leur propre mort et les femmes ont le droit de les envoyer se faire massacrer (le conflit ukrainien et le bellicisme de nombreuses dirigeantes ont enterré le mythe de la femme pacifique). Mais aussi, et de façon étrange, contrairement aux femmes, les hommes qui survivent à la guerre ne perdent pas un père, un frère, un fils, voir un mari. Si là aussi, j’ai du mal à comprendre, la bonne nouvelle est que j’ai la solution pour celles qui sont convaincues d’être les premières victimes de la guerre : il vous suffit d’aller mourir au front comme les hommes. Après tout, vous avez toutes les compétences requises pour sauter sur une mine, vous faire déchiqueter par un obus ou vous faire décimer par un drone ou un missile (il est vrai que les tranchées en Ukraine n’ont pas l’air très propres et ça doit puer, mais on peut vous y envoyer sans crainte, car, comme le dit la publicité « vous le valez bien »).

    Ce qui me marque ce n’est pas tant la bêtise abyssale et le délire absolu des féministes, c’est leur absence totale d’humanisme et de décence. Je ne suis même pas certain qu’elles savent ce qu’est la décence. Ce que je trouve particulièrement écœurant, c’est de voir les féministes (et les wokes) hiérarchiser les vies humaines. Et, soulignons-le, ce n’est pas le fait d’un féminisme marginal, mais des médias grands publics, de l’ONU, etc.

    Ainsi, vous avez raison, si la vie des hommes et des enfants ne vaut généralement rien pour les féministes, la vie de femmes israéliennes torturées et dépecées ne vaut apparemment pas grand-chose non plus. Et si on pisse sur leurs cadavres, c’est à la fois pardonnable et compréhensible.

    Au final, les féministes vivent dans un bocal et la seule chose qui compte dans ce bocal c’est d’être éligible au statut de victime. Si vous répondez aux critères (généralement délirants) qui vous permettent d’accéder au (très arbitraire) statut de victime alors vous pouvez vous autoriser à faire tout et n’importe quoi, y compris à commettre les pires injustices et les pires atrocités. Dans le cas contraire, on peut vous faire subir tout et n’importe quoi. Et quoi qu’on vous fasse subir, ce sera toujours légitime, car, vous n’avez aucun droit et votre vie ne vaut rien. C’est stupide, inhumain et cruel et c’est, je crois, l’essence du féminisme actuel.

    1. Je ne suis pas étonnée que Sophie Marceau bêle ce genre de couplet féministo-victimaire. Elle est certes très jolie et certainement fort sympathique, mais ce n’est pas une grande intellectuelle. Comme beaucoup d’actrices, elle est complètement inculte et en cela, elle est un bon agent de ce néoféminisme bas du front.
      En effet, selon la doctrine féministe, la vie d’un homme (non musulman) ne vaut RIEN – c’est pour cela que je déteste définitivement cette secte malfaisante.
      Beaucoup de féministes dites « universalistes », très naïves, de celles qui ne se sont jamais émues pour le sort des hommes (ce en quoi elles n’ont jamais été universalistes), découvrent aujourd’hui avec effroi que leurs petites soeurs néofem mettaient dans le même sac les hommes et les femmes juives. Elles tombent des nues, mais moi je savais déjà tout ça. Les néofem détestent tout autant les hommes blancs que les femmes de droite, les blanches, les juives et les catholiques. Elles ne défendent plus que les racisées, les enfoulardées et le patriarcat islamique. Au moins, maintenant, tout le monde le sait.
      Sinon, je n’avais pas oublié mon site ni mis la clé sous la porte, mais je suis un peu prise en ce moment sur d’autres fronts IRL et je ne trouve plus de temps pour écrire des articles (alors que j’ai plein de sujets sous le coude). Mais dès que possible, je reviendrai 😉

    2. Merci a VGS d’avoir parlé de cette idée que les premières victimes des guerres sont des femmes, idée que j’avais cherché à retrouver depuis que je l’avais lue une fois et que je l’avais trouvée discutable.

      Comme VGS l’explique très bien, ça pose le principe que l’homme n’est donc pas la première victime de sa propre mort. Faisons-nous l’avocat du diable : admettons que pourquoi pas, une fois mort il n’a plus de statut du tout et il ne peut plus s’en plaindre de toute façon. Poussons le cynisme : après tout les petits mâles jouent à pan-pan depuis tout petits, donc ça leur pendait au nez de finir sur un champ de bataille.
      Admettons.
      Et penchons nous sur le statut des premières victimes, donc, à savoir les femmes qui perdent un mari.

      Et là on est en pleine dissonance cognitive …. a en croire les évangiles neofem, le mari c’est quand même l’ennemi numéro un !!
      Citons ici Alice Coffin « « ne pas avoir un mari, ça m’expose plutôt à ne pas être violée, ne pas être tuée, ne pas être tabassée »

      La cohérence voudrait que les femmes se trouvent donc plutôt libérées de l’oppression et de la toxicité par l’effet mécanique de l’épuration guerrière …
      Et comme j’aime l’ironie, avançons que l’universalisme s’en trouverait même grandi puisque, les hommes n’étant déjà pas des victimes de guerre, les femmes ne le seraient plus non plus et la guerre ne ferait instantanément plus de victimes du tout !

      Aveuglement, obsessions et pensée magique …

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