Je ne croyais pas si bien dire quand, après avoir évoqué la pisse, les règles, la vulve, le clito, les poils ou le vagin des féministes, je supposais que l’étape suivante serait de les voir régresser jusqu’au stade anal.
Bingo ! Irenevrose nous sert sur un plateau cette libération de la femme en mode merdique : « Soyons des femmes puissantes et libres de chier quand on veut ! »,proclame-t-elle fièrement en lançant, sur le modèle de #Metoo et de #Tasjoui, la Cacarévolution féministe.
Alors comme ça, le patriarcat nous empêcherait de chier librement !? De mieux en mieux… Ou quand l’art de s’inventer des oppressions imaginaires se rapproche décidément de la pathologie mentale…
On trouve également sur la porte des chiottes (le meilleur endroit pour la pensée féministe) ce genre de supplications pour la libération scatologique de la femme :
Tu es constipé.e, ma soeur ? Mais as-tu pensé à blâmer le patriarcat ? Tou.t.e.s ensemble contre le patriarcaca.t oppresseur.e, gneu gneu !
Dans un train régional à Lausanne en 2017, l’assimilation gauchisto-régressive du patriarcat (et du capitalisme) au pipi-caca se rencontre aussi sur cette pancarte de militantes féministes :
En Argentine, ce sont encore des militantes féministes (dites kirchnéristes car soutenant l’ex-présidente Cristina Kirchner) et liées à l’extrême gauche anticapitaliste qui avaient mené en 2015 une action consistant à pisser et chier publiquement sur le parvis de la cathédrale de Buenos Aires :
Il existe donc bien un courant merdico-régressif chez les néo-féministes – chose qui n’étonnera pas tant que ça ceux qui comme moi observent quotidiennement l’interminable plongée du féminisme dans les égouts – ou comme ici, directement dans la fosse septique.
A force de pleurer sur l’oppression du « patriarcat » puis du « patriarcaca », certaines ont cru voir la lumière au fond de leurs toilettes.
Je chie donc je suis… féministe, bien sûr.
Il faut savoir quand même que le féminisme anal existe bel et bien officiellement et qu’il a ses théoriciennes/prophètes, en la personne de Beatriz Preciado, suivie de près par Rachele Borghi.
Paul Beatriz Preciado préconise ainsi de « sortir de l’hétérocentrisme par le culte de l’anus » pour reprendre l’un des sous-titres de l’excellent essai de Pierre-André Taguieff, Des putes et des hommes, Paris, 2016, p. 175sv. Rachele Borghi, Maître de Conférences en « géographie sociale et culturelle » à Paris IV-Sorbonne, lui emboîte le pas en célébrant l’anus comme « laboratoire de pratiques démocratiques » (Ibid., p. 178). Sottise sans fond, comme le dit P.-A. Taguieff (sur Rachele Borghi, voir aussi : [Anales de la Sorbonne] – Rachele Borghi).
Que la pensée féministe se développe comme un prurit anal, une fistule intellectuelle ou une poche de gaz malodorante, on en a encore la confirmation avec cet article récent : Pourquoi les femmes souffrent du « caca-shaming » (Terrafemina, 20/09/19). La diarrhée, pardon, la « pensée », féministe qui s’y répand (à base de « ouin ouin, caca, prout, ouin ouin ouin, prout, patriarcaca ») tache un peu, mais on espère bien que la prochaine étape sera de les voir toutes se balader dans la rue avec des taches de merde sur leurs pantalons blancs pour mieux dénoncer l’oppression de l’hétéro-patriarcaca : avec un peu de chance, leur ridicule finira par les tuer et nous en débarrasser une bonne fois pour toutes.
12 mars 2021 : À la 46e Cérémonie des César, qui a peut-être acté la mort définitive du 7e Art en France (personne, à part peut-être quelques gauchistes culturels à la cervelle fondue, ne risquant plus désormais d’acheter des tickets pour aller subir leurs navets en salle), l’insupportable Marina Foïs a servi son interminable tirade de néofem scatologique avec un sachet de merde à la main (sur cet événement, voir [Festival de connes] – Les César 21 et les pompeuses cornichonnes) :
[à suivre…]
. Pisse, règles, trash à tous les étages… retour vers l’univers néo-féministe :
Mon article sur « L’envie du pénis chez les féministes » ayant cartonné sur Facebook – jusqu’à 3000 connexions/jour –, l’argumentaire radfem usé jusqu’au trognon m’a fatalement été resservi sur tous les tons. Il valait donc la peine d’y revenir un instant.
Que ce soit en mode agressif ou en mode larmoyant, on me reproche d’abord d’être une ingrate, oublieuse de ce qu’en tant que femme, je devrais au féminisme. Ce point méritant une réponse étayée, je la développerai un peu plus bas (voir « Lesyndrome du hamster »).
On me soupçonne régulièrement d’être un homme, car pour le (ou la) féministe de base, une femme ne peut pas être antiféministe. Ces féministes ne semblent donc pas disposer de suffisamment de connexions neuronales pour faire la différence entre un sexe et une idéologie gauchiste… comme si une femme n’avait par nature pas assez d’intelligence pour distinguer les deux ! Je suis une femme qui raisonne avec son cerveau, pas avec ses ovaires : je fais donc très bien la différence entre mon sexe et les discours manipulateurs du féminisme, et pour rien au monde, je n’y adhérerais ! Merci donc de me laisser ma liberté de penser sans m’assigner une paire de couilles pour cela 😉
On me traite ensuite de « collabote » (« collaboratrice du patriarcat ») ou de « complice de mon oppresseur » envers lequel je développerais un « syndrome de Stockholm » (ha ha !). L’avantage de « collabote », c’est que par la grâce d’une possible faute de frappe, il se transforme à l’occasion en « collabite » et là, je dois confesser que je fonds complètement ! – à tel point que j’ai décidé d’adopter officiellement ce qualificatif : il est juste trop mignon <3
Je passe sur le niveau au ras des pâquerettes des insultes et l’indigence argumentative commune et je remarque que quand elles sont à court d’arguments et que toute leur phraséologie ou leurs mensonges ont été implacablement démontés, les féministes sombrent immanquablement dans les attaques sur le physique – niveau 0 de l’argumentation et de l’intelligence – et la misogynie la plus crasse – car féminisme et misogynie vont souvent de pair, aspect sur lequel je reviendrai à l’occasion.
Je note enfin que les idéologues féministes les plus fanatiques et les plus exaltés sont souvent des hommes, ceux que les masculinistes appellent des cucks, des chevaliers blancs, des hommes roses ou des soumis – et il faut reconnaître qu’en matière de naïveté, d’hypocrisie et de calcul pour choper des filles ou des prébendes, ils se posent effectivement là.
Le syndrome du hamster
Les masculinistes utilisent l’image du hamster patinant dans sa roue pour illustrer le discours automatique de certaines femmes lorsqu’elles ont besoin de justifier leurs actes les plus irrationnels ou de réécrire le passé à la sauce qui les arrange.
Je préfère pour ma part l’appliquer à la glossolalie féministe, ce radotage stéréotypé et ce charabia post-moderne qu’elles récitent à la manière de mantras dès qu’elles ont besoin de justifier le combat féministe ou ses apports à la société contemporaine.
La curiosité de cet argumentaire est qu’il fait apparaître des féministes volontairement recluses dans une faille spatio-temporelle allant grosso modo de 1900 à 1950, c’est-à-dire se vivant pour l’éternité comme des pauvrettes soumises à une oppression qui non seulement n’existe plus, mais n’a probablement jamais existé. Quand les femmes souffraient dans les siècles passés, les hommes souffraient généralement davantage (guerres, conditions de travail éreintantes, violences, épidémies, mortalité précoce…). Car le destin des deux sexes a toujours été intimement lié par des interactions subtiles qui ne peuvent qu’échapper totalement à la lecture grossièrement caricaturale, révisionniste et haineuse des idéologues du genre.
L’égalité des droits étant obtenue et les femmes étant désormais les privilégiées de la société occidentale – notamment en matière de santé, longévité, accès aux études supérieures, accès au travail, décisions de justice, etc. –, cette complainte hurlante et obsessionnelle tourne en réalité à vide.
Emmanuel Todd emploie à ce sujet le concept durkheimien d’anomie, le fait pour les féministes contemporaines, maintenant qu’elles ont obtenu l’égalité en tout, de devoir faire face à leur destin toutes seules, comme des grandes… et là, ça chouine, ça pleure et ça tempête :
Je cite ici in extenso le commentaire d’une contributrice de ma page Facebook, tant il résume parfaitement les choses :
« Cette dégénérescence, donc l’obsession un peu puérile avec les fonctions du corps [en référence à l’univers néo-féministe], en deçà de toute pensée, met en évidence le fait que le féminisme est une cause morte. Peut-être parce que ce contre quoi le féminisme lutte (le machisme ou le patriarcat) relève surtout du fantasme. Les changements dans la condition des femmes, par rapport au droit de vote, à la sexualité ou au travail, ne doivent rien à un militantisme féministe qui aurait fait fléchir un machisme ancestral, mais sont avant tout les fruits de la Révolution industrielle et urbaine qui ont créé quelque chose qui n’avait jamais existé auparavant : une économie de moins en moins basée sur la force physique et où les femmes pouvaient trouver des travaux correctement rémunérés. Cette révolution dans les modes de travail, et les changements technologiques qui ont été développés presque simultanément (électroménager, médecine moderne…) ont créé d’autres réalités économiques et sociales inédites qui ont été par la suite incorporées dans des lois, donc tout ce qui concerne le salaire, le patrimoine, le divorce ou la contraception. Or, les féministes sont totalement imperméables à cette réalité ; discuter avec l’une d’entre elles revient à tomber dans une boucle spatio-temporelle qui nous situe quelque part entre 1900 et 1950, parce que c’est seulement dans ce passé fantasmé qu’elles peuvent développer leurs histoires à dormir debout à base de millénaires d’oppression et de domination masculines. En réalité, il n’en est rien : le machisme comme réalité isolée de tout contexte social n’existe pas. Ce qui existe, malheureusement, ce sont des rapports de force où la richesse, le pouvoir ou l’appartenance à tel clan, caste ou groupe social s’avèrent essentiels ». Tout est dit…
Ces idées sont aussi celles de Camille Paglia : « La théorie féministe n’a pas su reconnaître tout ce que l’émergence du féminisme moderne doit au capitalisme et à la révolution industrielle, qui transformèrent l’économie, multiplièrent les professions et donnèrent aux femmes, pour la première fois dans l’histoire, la chance de gagner elles-mêmes leur vie et d’échapper à la dépendance par rapport au père ou au mari ». « Vers la fin des années 1940 et 1950, les films, la télévision et la publicité faisaient la promotion de la maternité et de l’entretien du foyer comme tant les buts ultimes de la femme. C’est contre cette homogénéité que le féminisme de la deuxième vague s’est justement et admirablement rebellé. Mais les féministes de la deuxième vague ont été trop nombreuses à extrapoler leur mécontentement pour condamner tous les hommes, partout et à travers toute l’histoire. En d’autres mots, l’idéologie du féminisme de deuxième vague n’appartenait ou aurait dû n’appartenir qu’à son époque. La vie domestique d’après-guerre était un phénomène relativement localisé » [Camille Paglia, Femmes libres, hommes libres, Laval (Qc), 2019, p. 234 et 239].
Dans un article récent, « Quand le féminisme part en couille » (Médiapart, 23/02/19), Marylin Maeso fait un constat similaire : « Les certitudes féministes sont maintenues dans un « bain de catégories fossilisées comme un cadavre dans le formol (…) demeurant résolument hermétique à tout ce qui pourrait les contrarier. » Elle relève aussi leur grille de lecture stéréotypée ainsi que les allusions au phallus continuelles de l’auteur d’un billet féministe qu’elle dénonce. L’auteur du billet rebaptise Paris Première « Mascu TV, la chaîne des intellectuels aux grosses burnes », chaîne qui se serait lancée dans un « marathon du zguègue » en alignant des programmes « riches en gamètes mâles ». On retrouve donc encore cette fascination phallique qui est le coeur du réacteur féministe et dont j’ai abondamment parlé dans mon fameux article. À propos de cet auteur féministe, M. Maeso relève également sa « fixette sur leur appareil génital (…) puisqu’il s’est donné pour mission de peser les « burnes » des intervenants plutôt que leurs paroles. » Elle souligne enfin « la banalisation du processus d’assignation consistant à rabattre intégralement un propos sur un sexe, une couleur ou une classe, processus qui dynamite le débat ».
Nous sommes donc bien sur la même longueur d’ondes et je me réjouis que des femmes, encore peu nombreuses mais moins rarissimes qu’autrefois, se lèvent enfin pour dénoncer l’incurie intellectuelle du néo-féminisme.
L’argument rebattu du droit de vote des femmes
– Les féministes : « Hiiiiin, les Fâââmes ont dû attendre le XXe siècle pour pourvoir voter, c’est honteux ! Patriarcâât !!! »
. Bien, alors rappelons que les hommes eux-mêmes ont attendu le milieu du XIXe siècle pour accéder au suffrage universel, et encore, pas tous. Les conditions étaient restrictives et seule une partie des hommes votait.
. C’est la gauche qui s’y est toujours refusée, car elle savait que le vote des femmes serait conservateur.
. C’est le gouvernement de Vichy qui le premier, en a rédigé le projet (1941). Le vote sera acté en 1944. Par rapport aux hommes et à l’échelle de l’histoire et de la longue durée, c’est un délai très court !
. Les militaires ont dû attendre 1945 pour avoir le droit de vote, soit un an après les femmes ! Mais eux, ils ne font pas autant de raffut…
. Il faut attendre 1956 pour que les français d’Outre-Mer aient le même droit de vote que les métropolitains. Ils ne nous rebattent pas non plus les oreilles comme les pleureuses professionnelles, c’est bizarre…
. Et aujourd’hui, l’abstention est majoritairement féminine, ici aux dernières élections, mais c’est valable pour toutes ! Tout ça pour ça !
Afin de démythifier les Suffragettes anglaises (en réalité d’authentiques terroristes) :
Illustration par l’exemple :
Pour voir une caricature de hamster féministe pédaler dans sa roue spatio-temporelle, on peut regarder ce débat entre Louise Aubéry et Julien Rochedy. Aubéry ne connaît (et encore, connaître est un grand mot) de la condition féminine que celle de la femme des XIXe et XXe siècles. Toute l’histoire de l’humanité se résume pour elle aux préoccupations de la mère de famille des années 50 devant faire tourner son lave-linge. « Et gna gna gna, les femmes n’avaient pas de compte en banque, ouiiin !! ».
Mais 80% des hommes n’en avaient pas non plus ! Comme on peut lire ici sur Wikipedia (Histoire de la banque : 1967-1981 : La «conquista» bancaire universelle), les foyers utilisent très peu les comptes en banque jusqu’aux années 60 ; l’économie ne reposait pas encore sur les banques. Les femmes accèdent au compte en banque en 1965. Elles sont donc aux côtés des hommes dès le départ quand cela se généralise pour tout le monde : encore une pleurnicherie qui n’a pas lieu d’être !
La « culture du viol » est la tarte à la crème des néo-féministes, leur mantra favori – le mot « viol » en particulier, qui les fait immédiatement léviter.
De l’envie du pénis à la culture du viol
J’ai eu l’occasion déjà d’aborder la fascination phallique chez les féministes, cette « envie du pénis » qui les tenaille, à la fois au sens conscient de jalousie – les féministes sont maladivement envieuses du pouvoir « phallique » qu’elles attribuent à la masculinité – et au sens plus inconscient de frustration sexuelle (ou plus prosaïquement de désir refoulé de se faire sauter).
Claire Bretécher, à la fin des années 70 déjà, avait parfaitement illustré la fascination morbide des féministes pour le viol, leur manière malsaine de se délecter des histoires de viol, de les faire tourner et retourner sans fin sous leur langue comme pour en jouir par procuration.
« Les deux orphelines »
L’histoire occupe sept planches des Frustrés (1973-1981).
Intitulée « Les deux orphelines », elle met en scène Colette et Raymonde, deux femmes violées que se disputent une sociologue et une avocate féministes, Sabine et Julia, qui les utilisent pour vendre leurs livres et passer à la télé. Claire Bretécher, en incroyable visionnaire, avait déjà tout saisi, tout croqué.
La féministe qui se repaît sans fin des détails croustillants du viol :
Qui assigne la femme violée au statut de victime à vie :
Pour l’obliger à répéter encore et encore son histoire :
Puis qui traite son propre mari de violeur en puissance quand celui-ci lui demande de lâcher la grappe à Colette* :
Pour enfin laisser exploser sa misogynie quand elle voit son petit business lui échapper… Quand la sociologue refuse par exemple de prêter sa violée à l’avocate pour un passage TV:
« – Peut-être, mais toi tu vas te faire mousser partout avec Colette et moi, j’aurai beau m’agiter avec mon boudin, si j’arrive à vendre 2000 exemplaires, ce sera vraiment un max…
– Où veux-tu en venir, Julia ?
– Prête-moi Colette !
– Pas question. Tu peux très bien faire avec Raymonde.
– Tu rigoles, ou quoi ? Raymonde a des dents de lapin, des hublots comme ça et des seins comme des valises… c’est rédhibitoire… Tu la vois en gros plan ? … Je me demande ce que ce pauvre mec avait dans les yeux le soir où il l’a violée… d’accord, il faisait nuit et il était bourré… admettons… ».
Il ne manque rien !
La dernière vignette conclut sur « la Cause », cette cause féministe néo-puritaine qui n’hésite pas à manipuler la vérité et instrumentaliser les victimes pour faire son beurre sur le « Viôôôl », le mot magique qui fait gicler des torrents de sérotonine dans la cervelle des féministes (plus fort qu’un orgasme).
Aujourd’hui, 40 ans après ces planches, on pourrait mettre des noms, beaucoup de noms, sur l’avocate ou la sociologue… (Yaël Mellul, Camille Kouchner, Muriel Salmona, …)
La première planche de l’histoire est à lire ci-dessous :
Les Frustrés ont été publiés à un rythme hebdomadaire dans le Nouvel Observateur de 1973 à 1981. Il est clair qu’un tel humour serait impensable dans L’Obs d’aujourd’hui, entièrement converti à l’âge de glace néo-féministe…
[à suivre…]
. Sur le viol et l’assignation au statut de victime à vie :
« La femme occidentale a une relation d’affrontement avec son propre corps ; pour elle, la normalité biologique est une souffrance, et la santé, une maladie. » (Camille Paglia, Introduction à Personas sexuelles, Laval, 2017, p. 61).
Le néo-féminisme, avatar dégénéré du féminisme depuis que ce dernier, ayant remporté tous ses combats, aurait dû mourir de sa belle mort, s’est positionné, entre autres, comme une entreprise de démolition symbolique de la féminité.
Il ne s’agit désormais plus que d’un « féminisme zombie », une idéologie mort-vivante qui tourne à vide faute de combats légitimes, condamnée à recycler sans fin une poignée de désordres psychiques – narcissisme pathologique, régression infantile, envie refoulée du pénis… – sur fond de pleurnicheries pour extorquer de l’argent ou des dons.
Les néo-féministes sont malades d’être des femmes – malades de la tête – au point maintenant d’exiger de la collectivité un dédommagement financier pour faire face à ce handicap de naissance.
Car rendez-vous compte, la biologie, cette complice de l’oppression patriarcale, les a dotées de règles ! Nos pleureuses professionnelles, qui se ont fait un métier de sangloter à gros bouillons pour obtenir de l’argent public (c’est moins fatigant que de travailler tout court), se sont trouvé un nouveau cheval de bataille : saouler et dégoûter la terre entière avec leurs flux menstruels, soi-disant pour obtenir la gratuité des protections périodiques et pallier à une grosse injustice de nature.
Et c’est en rebondissant sur cette pantomime grotesque (plus c’est indigent, plus ça marche), que les néofems lancent leur journée de la mendicité du 15 juin 2019 :
C’est vraiment nous prendre pour des quiches quand on sait qu’une coupe menstruelle en silicone coûte autour de 10 € et peut être réutilisée sans souci pendant de nombreuses années (je sais de quoi je parle, j’en ai une qui n’a pas bougé en 10 ans !).
Tout ce cirque pour seulement 13 € tous les 5 à 10 ans en moyenne ? La ficelle qui dépasse est bien plus grosse que celle d’un tampon XXL !
Irenevrose n’est en réalité rien d’autre qu’une activiste féministe en fac d’arts qui a puisé dans le fonds de poncifs neofem déjà usés jusqu’à la corde pour servir son petit numéro et choquer le bourgeois à peu de frais. Elle aurait aussi bien pu montrer ses seins, sa chatte, sa vulve, son clito, ses poils, sa pisse ou sa merde… La recette, éprouvée, est toujours la même : mettre en scène son narcissisme maladif sur le mode victimaire puis le justifier a posteriori par un discours directement sorti de l’asile psychiatrique.
L’affaire est intéressante car elle illustre bien la dérive puritaine du néo-féminisme, celle qui consiste à se rouler dans la fange victimaire et le trash afin d’attaquer sournoisement le male gaze (« regard masculin » désirant) – car les neofem veulent à tout prix dégoûter les hommes du sexe féminin et leur interdire tout regard érotisé porté sur leur corps, tout particulièrement sur leur sexe.
Elles avaient déjà fait un galop d’essai avec le clitoris, essayant par tous les moyens d’en faire un organe sexuel sinistre, anti-érotique et repoussant au possible. Mais damned, cela ne marche pas, les hommes bandent toujours pour les vrais clitos ! – les pauvres féministes en étaient alors réduites à leur reprocher de ne pas savoir les faire jouir façon Dora Moutot et sa jérémiade #T’asJoui (mais puisque tu nous saoules H24 avec ton clito, Bécassine, qu’est-ce que tu attends pour t’en servir comme une grande ? Il faut encore que les hommes t’en apprennent le mode d’emploi ?).
Les féministes vont donc sortir leur joker des règles en se disant que cette fois, ça devrait marcher, les règles n’étant associées à aucune forme d’érotisme – et il est vrai que je n’ai jamais entendu un homme dire que les règles en elles-mêmes le faisaient bander. On peut cependant prédire facilement que les féministes se prendront une fois de plus le réel dans les dents puisque les hommes, ayant pris l’habitude d’ignorer les règles, d’attendre qu’elles se terminent ou de faire comme s’ils ne les voyaient pas, continueront tranquillement comme devant !
Mais pourquoi une telle focalisation sur les règles ?
Irenevrose n’est évidemment pas la première à exploiter le filon. Il y a aussi Demetra Nyx qui en 2018 se tartinait le visage et le corps de ses règles (toujours le combo gagnant victimisme/narcissime/trash/ouin ouin) :
C’est également un lieu commun de l’art féministe, comme en témoigne cet article rédigé comme il se doit à grands renforts de complainte victimaire, d’écriture inclusive et de l’habituel gna-gna-gna auto-complaisant :
C’est que les règles rappellent chaque mois aux féministes qu’elles sont soumises aux lois de la biologie de la reproduction humaine, et pour des marxistes culturelles qui croient en la théorie du genre, c’est chaque mois une claque dans la figure. Comment le faire payer au patriarcat ? En se faisant subventionner à vie, pardi ! En oubliant au passage que cet argent public sera récupéré autant auprès des hommes que des femmes… mais il ne faut pas trop leur en demander. Que des femmes paient en double les protections périodiques, c’est cela, la logique féministe.
On citera en ce sens l’initiative aussi risible que démagogue de l’Université de Lille qui ne trouve pas mieux que de faire de la comm en distribuant gratuitement 30000 kits de protection hygiéniques sur les campus de la ville – idée que l’on doit à Sandrine Rousseau, l’écolo candidate à ce moment-là à la direction de Sciences-Po Lille – en vain, d’ailleurs, ses faits d’armes féministo-victimaires n’ayant pas fonctionné . On notera aussi qu’il est plus facile de gaspiller l’argent public en tampons que de rémunérer correctement les milliers d’enseignants précaires qui font tourner l’université.
On se souvient aussi de cette stupide affiche de l’Unef qui résume à elle seule toute la décrépitude intellectuelle associée à la promotion des protections périodiques – comme si se focaliser sur ces questions avait le pouvoir universel de faire perdre la moitié de ses points de QI. Ici, le torchon en inclusive du syndicat étudiant n’oublie pas de récolter des tampons pour les immigrés de sexe masculin, gender fluid, non binaires et trans, qui comme chacun sait, courent les rues aux abords des facs gauchistes.
Que dire en guise de conclusion provisoire ?
Que le militantisme menstruel est avant tout le cache-sexe de l’insondable médiocrité intellectuelle du néo-féminisme ? Certainement.
Qu’à un niveau plus profond, il est un témoignage de la névrose féministe qui pousse ces femmes à haïr viscéralement leur condition et à jalouser maladivement les hommes, ces chanceux qui n’ont pas de règles et qui vont devoir leur payer cette « inégalité » en espèces sonnantes et trébuchantes ? Sans doute aussi.
Cette névrose qui les pousse à manipuler les foules pour se faire plaindre, se faire rembourser d’être née femme, mais aussi à dégrader l’image de la femme en essayant de faire croire que toutes sont comme elles des souillons revanchardes ou de pauvres victimes de leur condition vécue comme une injustice.
Victimes de leurs règles, les femmes, vraiment ? Celles-là mêmes qui se font prescrire des traitements hormonaux de substitution à vie pour conserver leurs règles à prix d’or des décennies après leur arrêt physiologique ? A d’autres ! Cessez de mentir et de manipuler la terre entière, les féministes ! Ce n’est pas parce que vous ne supportez pas d’êtres des femmes et que vous faites facilement retourner le cerveau par les idéologues néo-marxistes que c’est le cas de tout le monde et que vous allez nous expliquer la vie !
Les féministes sont obnubilées par le sexe masculin. Dès que l’on se penche sur leurs discours, leurs revendications, leurs productions artistiques… l’obsession phallique s’érige comme une évidence.
Le féminisme du point de vue psychanalytique
Il n’y a donc pas que « la langue française qui reste attachée au phallus », comme le disait si bien Chloé Delaume ; il y a aussi la féministe refoulée, qui pense tellement à la bite que celle-ci occupe l’entièreté de son paysage mental.
Le féminisme a toujours beaucoup frayé avec la psychanalyse, en particulier avec ses discours les plus filandreux ou les moins étayés scientifiquement. Mais on ne pense pas assez à aborder le féminisme lui-même (ou plus exactement le néo-féminisme) comme une névrose liée au phallus ; phallus qui renvoie non seulement au pénis, mais plus encore à l’image fantasmatique du pouvoir absolu qu’elles lui attribuent jusqu’à en perdre la raison. La frustration, la jalousie et la rage que suscitent chez elles ce fantasme révèlent en creux la haine pathologique qu’elles portent à leur propre condition.
La névrose de toute femme – qui au sens psychanalytique est un état normal et non pathologique – serait selon le docteur Freud la fameuse « envie du pénis » (il s’agirait du pendant féminin du « complexe de castration » masculin). Si, en tant que femme bien dans ma peau, cette hypothèse m’apparaît plutôt farfelue – je n’ai jamais rêvé posséder de pénis – , je me demande quand même si le concept ne s’appliquerait pas assez bien aux féministes, pour le coup. D’aucuns ont déjà relevé le transfert que celles-ci ont fait de « l’envie du pénis » vers « l’envie du pénal » (l’expression est de Philippe Muray) – lorsqu’elles cherchent par exemple à criminaliser toute forme de sexualité masculine hétérosexuelle.
Par ailleurs, la théorie psychanalytique de l’hystérie fait justement appel au concept de l’envie du pénis… De là à faire le lien avec certaines « féminhystériques », il n’y a qu’un pas que je serais presque tentée de franchir quand, en écrivant ces lignes, je vois passer sur Instagramcette photo de la bien nommée « Irenevrose » :
– la relation névrotique des féministes à leurs règles devant précisément faire l’objet de mon prochain article.
On relèvera au passage la posture jambes écartées d’Irenevrose. L’envie refoulée de se faire mettre une bite bien profond saute aux yeux ! D’ailleurs comme elle le précise elle-même sur son accueil Instagram, Irenevrose ne s’intéresse qu’au cul. Son psychisme régressif se reconnaît aussi dans ce qui suit : « mother of cacarevolution« . Peut-être que les féministes, après avoir épuisé la pisse et les règles, se rouleront dans leur merde à la prochaine étape ? (c’est probable !).
Le phallus dans l’art féministe
Le tableau d’Orlan cité plus haut m’offre l’occasion d’explorer, à travers l’art, l’évolution du discours féministe sur le phallus – et notamment son basculement de l’envie amoureuse à la jalousie haineuse.
1/ Le phallus avant la haine
Si l’exposition « In the Cut – The Male Body in Feminist Art« qui vient de s’achever à Sarrebruck (mai 2018-janvier 2019) illustre précisément la fascination féministe pour le phallus, elle étonne cependant par son absence de haine affichée envers le membre masculin. L’exposition s’attache même au désir hétérosexuel chez les artistes féministes, ce qui ne manque pas de surprendre en ces temps où la troisième vague féministe n’a de cesse de démolir celui-ci. Que s’est-il passé ? D’aucuns auraient-ils réalisé que la misandrie était allée trop loin ? On n’ose y croire.
Parmi les choses tout à fait intéressantes, on y trouve par exemple « Le Divorce » (1992), de Sophie Calle, une photo étonnante accompagnée d’un texte très émouvant sur son chagrin au moment de divorcer de son mari. Le texte est à lire ici et je dois reconnaître que cette oeuvre singulière m’a touchée :
De la même manière, je ne trouve pas grand chose à redire à la série Landscape (1972) d’Eunice Golden, où le corps masculin s’offre comme un paysage et un horizon indépassables – si ce n’est qu’à travers le motif du filet qui entoure le pénis, elle dénoncerait « l’injonction de la virilité » faite aux hommes. Je répondrais à cela que les femmes non féministes, qui comme moi ou Natacha Polony feraient plutôt l’éloge de la virilité, ne voient aucune raison de la vilipender. D’ailleurs, une étude montre que les féministes elles-mêmes la plébiscitent en secret (voir plus bas).
J’ai un peu plus de mal à voir en quoi ces images sont subversives ou même spécifiquement féministes. Par le simple fait de renverser le rôle de l’artiste et du modèle ? A-t-il vraiment fallu attendre la fin du XXe siècle pour que des femmes dépeignent des sexes masculins ? Le female gaze a tout de même quelques antécédents dans l’histoire de l’art, par exemple chez Camille Claudel quand elle sculpte l’étreinte amoureuse et le corps masculin sensuel.
Sur Camille Claudel, voir aussi :
Je ne pensais pas que s’intéresser au corps masculin ou afficher son désir pour lui pouvait faire d’une femme artiste une féministe. Il va de soi que cette liberté du female gaze doit faire partie des droits fondamentaux pour toute femme et que si le féminisme n’était que cela, je serais féministe. Mais ces droits sont acquis depuis longtemps et le féminisme a beaucoup évolué depuis…
Il s’agit en tout cas ici d’artistes qui pour moi ressortissent d’un féminisme de bon aloi, que j’appellerais « d’avant la haine », car éloigné des postures plus récentes de nos pénibles activistes radicalisées et ivres de ressentiment (pour ne pas dire de paranoïa) envers les hommes. Quoi qu’il en soit de l’intention exacte des commissaires de cette exposition (je n’ai pas consulté le catalogue, pas encore paru), je ne peux que saluer l’angle retenu.
2/ Le phallus du grand méchant loup
Le phallus joyeux et la liberté d’afficher son intérêt positif pour lui semblent définitivement proscrits de l’art féministe dans les décennies qui suivent. Le féminisme radical lesbien a imposé sa vision péjorative dans tous les domaines et le phallus, symbole du grand méchant loup pour nos pauvres féministes en état de sidération devant son pouvoir démoniaque – qu’elles surestiment grandement au passage, mais puisqu’elles ont tant besoin de se percevoir comme des pauvrettes dominées, laissons-les à leur fantasme de soumission –, le phallus, donc, ne sert généralement plus que de défouloir régressif, sexiste et misandre.
Le thème est exploité sur plusieurs décennies par Judith Bernstein, notamment à travers cette oeuvre tirée de sa série « Bites de Mort » (Dicks of Death, 2015) où le contraste des couleurs primaires accentue la violence attribuée à la bite, chargée de tout le malheur du monde. La répétition des éléments de langage victimaires chez cette artiste (« Haaaan, le patriarcat, la misogynie, la phallocratie, la domination masculine, mais ouin-ouin-ouin »), font que je ne peux absolument pas entrer dans le discours simpliste et caricatural qui accompagne ces oeuvres.
Pour l’artiste féministe Orlan, « L’Origine de la guerre » (2011) est, comme c’est original, le phallus. Mais bien sûr, le phallus, c’est le mâââl, c’est la guerre. Et la guerre, cépabien, toussa, toussa… On lui rappellera tout de même que si les armées de Daesh déferlaient un jour sur sa ville, Orlan serait la première à supplier que des hommes prennent les armes pour la sortir de là ! Qu’elle médite plutôt sur l’adage romain : « Si vis pacem, para bellum » (« Si tu veux la paix, prépare la guerre »), et qu’elle n’oublie pas que si elle vit dans une société pacifiée qui permet aux féministes de tirer des traites à vie sur leur narcissisme victimaire, elle le doit avant tout à ces milliers de soldats qui ont sacrifié leur vie sur les champs de bataille. Il serait bientôt temps de changer de paradigme et de retirer ses lunettes déformantes.
Mais en attendant, tu ne te rincerais pas un peu l’oeil, petite cochonne ? Je plaisante. Orlan a bien raison de figurer – à son corps défendant, j’imagine – un sexe masculin dans une posture plutôt érotique et elle a la bonne idée d’en faire un pendant à l‘Origine du Monde de Gustave Courbet (1866), ce qui rend son tableau plutôt amusant et sympathique. Pour autant, son intention sexiste et misandre ne doit pas être minimisée puisque ce phallus est aussi, selon l’artiste, « le procréateur d’une violence plus universelle » (gna gna gna).
Le manspreading ou la quête du phallus dans les transports
J’aurai sans doute l’occasion de revenir sur la nouvelle lubie féministe en provenance du métro de New York, la « lutte contre le manspreading » (le fait que les hommes écartent spontanément les cuisses quand ils sont assis). Ces cruches ont du mal à comprendre qu’un homme, ayant quelque chose entre les jambes, contrairement à elles, ne puisse pas physiologiquement croiser les jambes en les serrant pendant des heures entières dans les transports en commun. Ces refoulées de la bite tuent donc le temps dans le métro en matant l’entrejambe des hommes à la recherche de l’excroissance qui les fera défaillir (« Aaaaahhh, j’en ai vuuu !! J’ai repéré des couilles ! Aaaahh, c’est abominable ! »). On se croirait revenus chez les victoriennes du XIXe siècle (« Doux Jésus ! J’ai vu le loup ! Vite, mes sels ! »).
Par contre, que le fessier de la féministe en question, quand il est oversize, prenne plus de place qu’un homme au max de l’écartement de ses cuisses et si ce dernier ne lui laisse pas son siège, là, c’est du sexisme. Normal. Au fait, la névrosée des règles, un peu plus haut, elle ne ferait pas du womanspreading, par hasard ? Quand est-ce qu’on légifère contre les femmes qui s’étalent dans l’espace public ?
Les féministes et les hommes sexistes
Le plus drôle, c’est qu’en totale contradiction avec leurs discours publics blâmant sans fin les machos, on découvre qu’en privé, les féministes elles-mêmes les plébiscitent ! C’est le résultat d’une étude sérieuse parue en juin 2018 dans le Personality and Social Psychology Bulletin (voir aussi « Les féministes trouvent les hommes sexistes plus sexy que les hommes « féministes« , en anglais). Ainsi donc, le jour elles les fustigent sur le site Zeromacho par exemple, mais le soir, elles en rêvent comme les autres et avec un vibromasseur, si ça se trouve… Il n’y a rien de mal à faire cela, naturellement, mais pourquoi alors une telle dichotomie et un tel double discours ? Un petit problème de refoulement, peut-être ? Même si le sexisme en question est plutôt ici ce qu’elles appellent le « sexisme bienveillant » (et que les femmes normales, non féministes, appellent tout simplement le charme masculin), elles font donc mine officiellement de combattre sans répit ce dont elles rêvent en secret. Allo, docteur Freud ? Vous pourriez me dépêcher quelques flottes d’Airbus ? J’ai un paquet de patientes pour vous, là…
. 15 mars 2019 : L’envie du pénis se hurle sur les pancartes des adolescentes biberonnées au féminisme de la « marche pour le climat » :
Mai 2020 : L’envie du pénis (raciste car il réduit les noirs à la taille de leur sexe et exclut les hommes blancs) se hurle encore plus fort sur ces pancartes féministo-racialistes des manifestations « Black Lives Matter » :