Le féminisme n’en finit plus de s’enfoncer dans la bassesse. Quand des réponses judiciaires seront-elles enfin portées contre cette nouvelle forme de terreur ?
L’affaire Darmanin ou la culture du harcèlement féministe
La promotion de Gérald Darmanin au gouvernement (6 juillet 2020) a réveillé la haine de la hyène en chef Caroline de Haas. Comme cela faisait plusieurs années que tous ses stratagèmes pour détruire la carrière (et la vie) de Darmanin échouaient les uns après les autres, le voir promu l’a rendue folle de rage.
L’histoire, on la connaît : en 2017, soit huit ans après les faits – il s’agissait d’une coucherie ayant eu lieu en 2009 entre une autre harceleuse, Sophie Spatz (de son vrai nom Olga Patterson) et Gérald Darmanin ; sorte d’échange sexe-service dans le but (délirant) « d’effacer » une condamnation pénale –, Caroline de Haas récupère l’affaire et pousse Patterson à porter plainte pour viol. Au moment des faits, Darmanin avait 26 ans et encore aucun mandat politique, Patterson 37 et un passé de call-gril et de délinquante pour harcèlement, chantage et extorsion (lire « Le trouble passé de celle qui accuse Darmanin » (Le JDD, 03/02/18). Ce n’était donc pas une oie blanche mais bien une manipulatrice patentée qui avait sollicité la rencontre avec Darmanin, était allée aux Chandelles avec lui (la célèbre boîte échangiste de Paris), puis l’avait raccompagné à son hôtel où elle l’avait même attendu patiemment, le temps qu’il ressorte acheter du dentifrice et du gel douche. Et elle vient ensuite nous parler de non-consentement et de pénétration par surprise !
Il est clair qu’Olga a par la suite été instrumentalisée par De Haas pour servir ses propres obsessions, puisque c’est seulement lorsque cette dernière a vent de l’histoire, huit ans après les faits – lorsque Darmanin entre au gouvernement Macron, donc –, qu’elle invente pour Olga la tactique du non-consentement rétroactif ! (« Euh oui, j’étais consentante sur le coup, mais euh, je me rends compte huit plus tard que ben, finalement, j’étais pas consentante, gnéé »).
Il faut préciser tout de même que ce sont avant tout la jalousie et l’aigreur de voir la carrière de Darmanin prendre de l’ampleur qui, en 2017, avaient poussé Patterson à contacter De Haas afin de concocter ensemble une accusation de viol pour le détruire – l’annonce de sa nomination l’avait rendue « hystérique », raconte Darmanin. Ce qui n’est pas sans nous rappeler l’accusation de viol portée par Valentine Monnier à l’encontre de Roman Polanski exactement pour les mêmes raisons, 45 ans après les faits supposés – à savoir l’aigreur et la jalousie féroces d’assister au succès public d’un homme dont elle n’avait pas, elle non plus, obtenu ce qu’elle espérait. La « culture du viol » ne serait-elle pas surtout une culture de l’envie et du ressentiment, dès qu’on gratte un peu ?
L’affaire d’Olga est donc portée devant la justice, mais l’absence de consentement n’étant pas établie et le viol non plus, le tribunal rend une ordonnance de non-lieu – ce qui décuple la rage de De Haas et de ses troupes (lire : « Affaire Darmanin : le droit pénal pour les nuls »). Nous sommes alors en 2018. Et voilà que deux ans plus tard, les mêmes causes (la jalousie et l’envie de détruire) produisant les mêmes effets, De Haas remet ça de manière encore plus scélérate en poussant sa meute à manifester dans la France entière pour diffamer Darmanin et le traiter de violeur sur leurs pancartes, en piétinant la présomption d’innocence (lire : « Darmanin : nos féministes font bien peu de cas de la présomption d’innocence »).
Car il y a eu à ce jour trois décisions de justice concernant cette affaire : deux non-lieux et un classement sans suite. Le dossier a été rouvert depuis uniquement pour une question de procédure. La justice est donc passée et Darmanin, qui n’a été ni mis en examen ni inculpé, n’est PAS un violeur. Pourquoi laisse-t-on les féministes bafouer ainsi le droit ? Tout le monde semble tétanisé.
On voit en tout cas avec cet exemple que le féminisme n’hésite pas à faire les poubelles des tribunaux pour aller recruter comme « héroïnes-victimes » d’authentiques racailles manipulatrices et plus grave encore, à diffamer et contrevenir à la loi en toute impunité. Quand réagira-t-on fermement ? Il n’est pas admissible de voir ainsi les féministes traîner dans la boue n’importe quel homme uniquement parce que leur cheffe est une hystérique misandre qui fait feu de tout bois pour purger ses incurables rancunes.
Comme conclut Mos Majorum dans ce billet : « L’affaire Darmanin, à la lumière des éléments à notre disposition, est un cas d’école du risque diffus qui se met en travers du chemin de chaque homme dont l’ascension attire les convoitises. Les féministes ont coutume de dire que “derrière chaque grand homme se cache une grande femme”, et bien disons plutôt que “chaque grand homme aujourd’hui doit s’attendre à voir surgir une femme de son passé pour lui demander sa part”… ».
Le féminisme comme parasitisme, en quelque sorte.
La « culture du viol », une culture du lynchage
Mais l’affaire Darmanin en France n’est sans doute que l’écume de ce qui attend tout homme dans un avenir pas si éloigné si l’on en croit ce qui apparaît ces jours-ci au Québec : des LISTES D’HOMMES jetés en pâture sans la moindre preuve, juste sur la base de ragots ! Les égouts du féminisme déversent une fois de plus à gros bouillons des dénonciations gratuites, du harcèlement et de la diffamation – toujours en toute impunité !
Ainsi sur Facebook, le compte Emma Parsons, rhabillé façon KGB (elle n’a pas osé la référence directe aux SS, même s’il s’agit clairement de féminazisme) balance-t-elle des noms en assumant n’avoir aucune idée de la véracité des accusations qu’elle relaie et ne se baser que sur les racontars des victimes autoproclamées :
Suivent plusieurs centaines de noms que je ne vais pas citer à mon tour mais que l’on peut consulter sur le post en ligne, ici. Les cibles sont des hommes « progressistes, de gauche », autrement dit des féministes et des « wokes »… Depuis le temps que je leur dis, aux hommes féministes, que le réveil va être brutal…
Ce phénomène de délation et de recours à la justice immanente du tribunal populaire (autrement dit à la sauvagerie) est malheureusement adoubé et encouragé par les néoféministes québecoises, comme le rapporte Olivier Kaestlé dans ce billet : Facebook autorise à identifier sans preuve des présumés coupables d’agressions sexuelles… (12/07/20). Les hommes jetés en pâture sont invités à se signaler et à porter plainte en diffamation car le droit reste de leur côté et l’effet boomerang pourrait bien, tout au moins on l’espère, s’abattre sur les méthodes déloyales de leurs accusatrices. C’est ce qui s’est heureusement déjà produit avec Sandra Muller en France (« #BalanceTonPorc : Sandra Muller condamnée pour diffamation », Le Point, 26/09/19).
La fausse accusation de viol, arme fatale du néo-féminisme
J’ai déjà eu l’accusation d’aborder les effets délétères, parfois mortels, de la fausse accusation de viol (voir : « Le féminisme tue aussi »). À l’heure où le trompettiste Ibrahim Maalouf, faussement accusé d’agression sexuelle, est blanchi après trois ans d’enfer, pas un journaliste ne relaie, pas une féministe ne s’excuse de ce qu’ils lui ont fait subir injustement. C’est cela, une société féministe contemporaine. J’aurai l’occasion de revenir sur ce double standard et cette terreur quotidienne.
Une citation de Peggy Sastre comme conclusion provisoire : « Le ragot a ainsi émergé en tant que catalyseur primordial de coopération. Dans un environnement social où règne le ragot, les réputations sont des facteurs de survie : la sélection naturelle avantage ceux capables de contrôler la réputation des autres tout en limitant (ou dissimulant) leur propres propensions égoïstes. »
Comme on peut le constater actuellement, le féminisme semble bien l’expression ultime du ragot comme force de frappe et instrument de domination.
- Autres exemples de lynchages féministes sur les réseaux sociaux ayant conduit à la mort :
« Mike Adams avait 55 ans quand il a décidé de se tirer une balle dans la tête. C’était le 23 juillet 2020. Quelques semaines auparavant, ce professeur de criminologie et de sociologie à l’Université de Caroline du Nord à Wilmington (UNCW), chrétien, conservateur, provocateur et fier de l’être, blaguait sur Twitter à propos des règles de confinement édictées dans sa région des États-Unis, comme dans tant d’autres. « Ne fermez pas les universités, écrivait-il ainsi le 28 mai. Fermez les disciplines non essentielles. Comme les études féministes. » (Peggy Sastre – Comment résister à la meute » (Le Point, 2/01/21)
[à suivre…]
. Voir aussi :
[Mensonge féministe] – L’invention de la « culture du viol »
[#Mythoo] – Le féminisme tue aussi
A l’heure de ces lignes, j’ai pris connaissance de la tribune contre Gérald Darmanin. Par où commencer, que dire ? Se plaindre de l’américanisation à la manière de Régis Debray ? Je n’en sais rien à dire vrai.
A ma très petite surprise, j’y ai vu exclusivement (paradoxe quand on.a des prétentions inclusives) des noms de la gauche sociétale. Celle qui entérine toujours un peu plus sa mort cérébrale par conformisme idéologique. Un nom en « Haas » rime facilement avec le suffixe péjoratif en « asse » ; et si l’on change une lettre à Autain, ça donne…. Bon c’est facile, délivrez-moi de la tentation pleutre de l’invective. C’est agaçant quand même car je pense, à terme, que les premières parties à perdre de tout ce matraquage, ce ne sont pas les hommes (même s’il est très désagréable d’être réduit à des agents de domination), c’est la majorité des femmes qui en auront marre qu’on parle à leur place et qu’on les associe à autant de salissures.
En tout cas, à la lecture de vos articles, je me rassure encore sur la possibilité d’une pacification, quand elles se lasseront peut-être de la guerre sociétale inutile qu’ont permise tous les tenants du relativisme, déconstructivisme et autres trahisons socialistes depuis plus de 50 ans.
Merci pour vos encouragements ! Je suis sur la même ligne que vous 😉
Tout d’abord merci pour ton site que je consulte régulièrement!
Je me retrouve complètement dans tes propos, je me sens moins seule. La misandrie abjecte et totalement gratuite des féministes me rend furieuse. Elle font des amalgames grotesques alors que pour d’autres cas elle nous sortent le « pas d’amalgames » ou proposent d’élargir les trottoirs.
Je me rappelle avoir vu plusieurs témoignages de filles ayant été contactées sur les réseaux par des militantes féministes qui leur demandait de dénoncer un youtubeur pour appuyer l’accusation d’une meuf qui fait un « call out » au nom de la sororité. Ce qui explique que certains hommes sont accusés par plusieurs femmes. Je t’invite à jeter un œil sur l’affaire des deux youtubeurs Le bouseux et Concretement moi. On a une mère de famille quadra, polyamoureuse qui prétend être traumatisée par un gars lui demandant de le « finir ». Cette affaire est typique des néo féministes.
Oui, en effet, j’ai entendu parler des ces chasses à l’homme à propos de ces youtubeurs. Toujours les mêmes ressorts : des filles frustrées et jalouses qui utilisent cette arme fatale pour régler leurs comptes avec un type qui les a quittées, souvent pour une autre. Le féminisme guerrier n’est généralement que l’autre nom de la vengeance amoureuse et du dépit féminin.
Excellent travail argumenté et qui est très mesuré dans les déductions et hypothèses soumises au lecteur
Un plaisir pour la réflexion…
Merci
Autres affaires en cours : les accusations suite aux « audits » de C. de Haas ! Emmanuel Tellier et Jérôme Pernoo. Mais j’imagine que vous êtes au courant.
Bonjour, j’en ai fait une petite page (qu’il faut que je mette à jour, d’ailleurs) 😉
Autre affaire : le metteur en scène Jean-Pierre Baro, qui a du démissionner suite à une accusation de viol classée sans suite.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/12/12/jean-pierre-baro-demissionne-du-theatre-des-quartiers-d-ivry_6022669_3246.html
Un grand merci à vous, cette affaire m’avait échappé !
J’ai mis à jour ma page consacrée à ce type d’affaires 😉 :
https://eromakia.fr/index.php/tricoteuses-et-furies-de-la-guillotine-la-fausse-accusation-de-viol/
De rien !
J’ai découvert moi aussi cette affaire suite aux attaques actuelles contre Wajdi Mouawad qui envisage de le programmer à la Colline.
Je ne vous dirai encore pas que j’avais fait et publié une chanson anti-féministe en l’occurence « huit heures de garde à vue pour une petite sotte », car je m’étais déjà présenté sur ce site dans votre rubrique Célibat et féministes condamnées à épouser leurs chats. Cette fois c’est un commentaire pour juste dire mon admiration et mon soulagement relatifs à ce site qui est d’une justesse et d’un langage rigoureux et accessibles à la fois. J’espère que la justice a conscience des vices dont les ingrates sont prêtes à commettre pour faire tomber un homme. Amitiés Manuel Ferré.
Merci pour vos encouragements 😉
Très juste. Aujourd’hui, il est nécessaire d’ajouter au concept de culture du viol celui de « sexualisation » qui vise à stigmatiser les hommes en raison de leurs pulsions sexuelles. Il s’agit de rendre honteuses les pulsions sexuelles masculines en les présentant comme une perversion, voire une maladie psychiatrique, alors qu’il s’agit d’un phénomène physiologique parfaitement normal qui n’a jamais été considéré comme un délit ou un crime. Cela permet aux femmes et aux néo-féministes de se positionner une fois de plus en victimes de comportements supposés, qu’elles n’hésitent cependant pas à exploiter lorsqu’elles le peuvent, estimant que c’est une forme de justice. Ainsi, certaines femmes, dès un très jeune âge, se lancent dans la pornographie, la création de contenus, l’exploitation financière des hommes, voire la prostitution, en particulier la domination, car ces activités sont extrêmement lucratives, demandent peu d’efforts et légitiment en plus leur posture de victimes.
Entièrement d’accord. Le féminisme n’est au final qu’une actualisation de la bigoterie et de la pudibonderie naturelles féminines. Les féministes nous renvoient aux états d’âmes des coincées du cul de l’époque moderne qui avaient leurs vapeurs et voyaient obsessionnellement le diable dans la sexualité masculine. Comme elles n’osent pas assumer ouvertement leur bitophobie pathologique, elles inventent des tas de concepts pseudo-savants, noyés dans leur tambouille gauchiste. Le féminisme n’est jamais que l’autre nom de l’ancienne névrose bitophobe féminine.