[Imposture féministe] – La gifle et le genre

Le drama féministo-gauchiste qui se joue actuellement autour de la gifle d’Adrien Quatennens n’en soulève pas moins de nombreuses questions, certaines authentiquement difficiles – comme par exemple celle de l’origine de la violence masculine. C’est le cas aussi de la judiciarisation immédiate de cette gifle (alors qu’il n’y a pas de dépôt de plainte), au regard notamment de l’égalité des sexes et de l’idéologie du genre.

Si plus rien ne distingue biologiquement un homme d’une femme, que le sexe est une construction sociale et une pure vue de l’esprit (catéchisme actuel de l’idéologie transféministe), pourquoi alors les femmes qui se vantent urbi et orbi de gifler leurs compagnons (« T’inquiète, tu l’as rossé, mais c’est pas bien grave », « Ce n’est pas grave, crois-moi, il l’a mérité ») ou qui les harassent d’insultes ou de menaces de mort, ne devraient-elles pas elles aussi subir automatiquement le même châtiment de mort sociale, professionnelle et politique, en plus des poursuites judiciaires ? Pourquoi par exemple Nabilla, qui a poignardé son petit ami, n’en est-elle pas moins restée la coqueluche des médias ? Pourquoi conserver ce deux poids-deux mesures, alors que les féministes tempêtent en permanence pour être les égales des hommes, affirmant même que l’on peut changer de sexe comme de chemise ?

Qu’est-ce qui peut aujourd’hui empêcher tout homme auteur de violences conjugales de s’auto-identifier comme une femme, de dire qu’iel est victime du « patriarcat », que c’est « l’oppression systémique » de l’hétéro-blantriarcat qui l’a poussé.e à bout et qu’iel est victime de transphobie si on persiste à le.a traiter d’homme violent ? J’invite donc ici tous les hommes violents à affirmer qu’ils sont des femmes violentes (puisque désormais seul le « ressenti » et une simple perruque font l’affaire), non pas pour les défendre – je condamne leur violence, voir plus bas –, mais pour mettre à mal le discours féministe et souligner ses incohérences. Ce discours de l’idéologie du genre répète en effet que seuls les hommes sont violents, alors que, selon les mêmes, ni les femmes ni les hommes n’existeraient biologiquement – leur sexe n’étant qu’une construction sociale (le concept de « genre » ne recouvrant généralement que le bavardage stérile et ultra politisé d’imposteurs intellectuels, je m’assois en conscience dessus et n’emploie volontairement que le mot « sexe », le seul qui ait jamais voulu dire quelque chose – mais qui, on le sait, panique les néobigotes au point qu’elles l’aient troqué contre « genre »).

L’explication à cette inégalité, souvent inconsciente, de traitement entre les sexes n’en est pas moins accessible à tous et chacun peut la deviner aisément : la différence musculaire, biologique ou « de nature », entre un homme et une femme fait que la gifle masculine est en général – et objectivement – nettement plus effrayante que la gifle féminine. On a tous dans nos mémoires récentes les affaires retentissantes de la gifle de Bertrand Cantat ayant tué Marie Trintignant (par un mécanisme que toutefois je ne m’explique pas entièrement – mais il y aurait gifle et gifle, puisqu’en théorie, un simple soufflet ne tue pas), les coups mortels portés par Jonathann Daval, pourtant plus petit que son épouse, laquelle n’a pour autant pas pu sauver sa vie, ou encore le gringalet Cédric Jubillar faisant disparaître seul et sans difficultés apparentes son épouse Delphine. Du point de vue de la biologie, on ne peut donc mettre sur le même plan la gifle masculine et la gifle féminine ; le déchainement de violence physique et ses conséquences possibles (sa létalité) étant incomparablement plus risquées en provenance du camp masculin.

Constater ceci ne revient cependant pas à nier la violence féminine. Il existe un nombre significatif d’hommes violentés, battus et maltraités sur la longue durée, physiquement aussi bien que psychologiquement – notamment des hommes âgés et affaiblis, victimes de perverses narcissiques ou de femmes maltraitantes qui les martyrisent et les achèvent à petit feu.

On sait aussi que la violence conjugale est très souvent bidirectionnelle et que celle en provenance des femmes, si elle est moins musculaire et moins immédiatement létale, n’en est pas moins destructrice et mortelle. Simplement, les modes de destruction ne sont pas les mêmes : ils sont plus lents, plus insidieux, plus psychologiques et plus verbaux chez les femmes – mais tout aussi cruels, puisque c’est un poison lent, distillé parfois sur des décennies, qui peut conduire un homme à la dépression, au déclassement, à la maladie, à l’autodestruction ou au suicide – quand étudiera-t-on l’impact de violence conjugale, ici féminine, sur la forte prévalence du suicide masculin ?

L’idéologie féministe a inventé de toutes pièces une fable anthropologique (une basse œuvre des illuminées Priscille Touraille et Françoise Héritier) visant à faire croire que la force musculaire des femmes était à l’origine identique à celle des hommes, avant que ces deniers, au Paléolithique, ne les privent volontairement de viande pour les affaiblir et les contrôler. Ce délirant « patriarcat du steak » a été démonté entièrement par Peggy Sastre en 2017 et Laetitia Strauch-Bonart vient à son tour de faire le point sur cette forgerie (« Patriarcat du steak » : quand des féministes et des médias promeuvent les pseudosciences », L’Express, 18/09/2022 ; me demander l’article par mail si besoin).

Bien évidemment, il n’en est rien. La différence de force musculaire entre hommes et femmes est une donnée à la fois biologique et évolutionnaire, et ce sont les femmes elles-mêmes qui ont de tous temps sélectionné les partenaires les plus musclés (pour des raisons de protection, d’aptitude à la chasse, au combat, aux travaux réclamant de la force physique, etc.), au risque d’en subir en retour les conséquences, mais transmettant par là même leurs gènes à leur descendance. De ce point de vue, une frêle jeune fille qui transitionnerait en homme, malgré des doses quasiment mortelles de testostérone, ne pourrait toujours pas devenir éboueuse, bûcheronne, pompière (sur le terrain, pas seulement aux postes de commandement ou aux relations presse) ou ouvrière en maintenance de machines lourdes – car ce sont des métiers qui requièrent toujours une authentique force physique… masculine, donc.

Ceci ne revient évidemment pas à justifier l’emploi inapproprié de cette force musculaire supérieure, mais simplement à rappeler que cette inégalité de nature est une réalité incontournable, que les femmes feraient bien de ne pas trop oublier, plutôt que d’écouter les prêches de ces féministes hors-sol qui les mettent en danger plus qu’autre chose.

Comment juger la gifle de Quatennens ?

Le pingouin Quatennens… Ce génie du trait de crayon… Je suis admirative.

Blague à part, c’est à la justice et à elle seule de juger cette affaire, d’autant qu’elle s’en est auto-saisie. Ce n’est pas à nous de déterminer si cette gifle est grave ou pas, si Mme Quatennens est en danger ou pas, s’il s’agit d’une violence légère et isolée ou bien d’une gifle s’inscrivant dans un contexte de violences répétées – puisque nous n’en savons rien et n’avons pas accès au dossier de divorce. C’est ici le seul travail des tribunaux, avec enquête à charge et à décharge, et contradictoire. Il faut savoir que la gifle impulsive et incontrôlée, non préméditée, que beaucoup d’entre nous ont un jour expérimentée, d’un côté ou de l’autre de la main et souvent à leur plus grand désarroi, ne relève que d’une amende de classe 4 (on parle ici de violences légères; cf. « La simple gifle comme violence légère. Article R 624-1 du code pénal »). La gifle dans un contexte de violences conjugales répétées est naturellement beaucoup plus grave (la conjugalité étant en elle-même un facteur aggravant).

En tant que simples observateurs, nous n’avons de toutes façons pas à juger des mœurs privées d’un homme, qu’il soit public ou pas : la République Morale du Féministan n’ayant – Dieu merci – pas encore été proclamée, aucune police morale n’est à ce jour censée s’appliquer dans ce pays : nous ne voulons pas d’une brigade des mœurs à l’iranienne, d’un tribunal de l’Inquisition ou d’un comité d’épuration piloté par des dames patronnesses et des ayatollahs en jupons. Personne ne semble réaliser que l’on a pourtant déjà un pied dans cette dictature de la vertu et de la transparence absolue, comme le montre l’affaire parallèle Julien Bayou. Le régime de terreur féministo-morale que se sont concoctés eux-mêmes ces abrutis d’extrême gauche ne laisserait pas de surprendre, si le phénomène n’était parfaitement documenté depuis 1793 : « La révolution, comme Saturne, dévore ses propres enfants », écrivait le dramaturge allemand Georg Büchner dans La mort de Danton (1835). Que ces fanatiques se purgent entre eux, personne ne s’en plaindra ; le problème est que leur police des mœurs a déjà infusé toute la société et cela, c’est beaucoup plus inquiétant.

D’où je suis, je serais donc bien incapable d’émettre un avis définitif sur cet épisode de violence conjugale (ponctuelle et non significative, ou bien grave et symptomatique ?). Il ne me reste alors, comme tout un chacun, que mon propre ressenti, qui vaut ce qu’il vaut. En lisant le communiqué de mea-culpa d’A. Quatennens, j’avoue avoir spontanément laissé échapper un cri en passant sur le mot gifle (ce qui précédait m’ayant paru plus superficiel, même si j’avais relevé une incohérence dans le fait qu’il parle d’une « histoire d’amour de 13 ans » émaillée d’incidents qui ne plaidaient pas tellement en faveur d’une histoire d’amour de 13 ans, mais admettons). L’épisode de la gifle est, selon mon système de valeurs, un signal fort que son histoire d’amour est possiblement morte depuis un bon bout de temps et que l’on pourrait être devant une relation authentiquement dysfonctionnelle, si ce n’est toxique – mais encore une fois, je n’en sais rien, je ne fais état que de mon propre ressenti qui n’a pas vocation à l’universalité. Quelle est la part de chacun dans ce naufrage ? Nul ne le sait, puisque sa femme Céline est restée sur sa réserve. Quoi qu’il en soit, je ne banalise pas cet épisode de la gifle.

On ne met pas toutes le curseur au même endroit

N’ayant jamais reçu de gifle de la part d’un homme et cultivant depuis toujours une authentique frayeur de la violence physique masculine – adolescente, j’échangeais pourtant des gnons, mais seulement avec des filles harceleuses et sans que cela m’ait spécialement marquée (probablement parce que le distinguo entre les coups des filles et ceux des garçons était déjà solidement implanté dans mon esprit), je me suis toujours tenue prudemment à l’écart des hommes pouvant basculer dans la violence physique. Une longue expérience de l’auto-stop, seule sur des milliers de kilomètres dans divers pays d’Europe quand j’avais entre 18 et 24 ans m’a aussi appris à détecter le danger en une fraction de seconde : un silence, un éclat dans le regard, une fluctuation dans la voix, une expression fugace sur un visage, une raideur musculaire imperceptible ; tout cela pouvait me faire stopper la voiture pour en descendre au plus vite avant que les choses ne tournent mal. Je n’ai jamais non plus été attirée par les montagnes de muscles, contrairement à la plupart des autres femmes, j’ai toujours préféré les hommes minces aux muscles fins ; peut-être pour les mêmes raisons inconscientes.

Ceci pour dire que nous sommes toutes différentes et que si beaucoup de femmes ont depuis toujours privilégié les hommes violents – pour des raisons évolutionnaires (voir encore cette vidéo, « Mon esprit me dit que tu es un gars super, mais ma biologie me dit que tu es un minable » ou cet article) –, nous n’allons pas toutes percevoir l’épisode de la gifle de la même manière. Mon curseur à moi, qui m’est propre, fait que j’ai toujours davantage craint de me faire frapper au visage ou à la tête, même avec une « simple » gifle, que par exemple de traverser quelques expériences de « bad sex » dont je me suis toujours parfaitement remise, y compris sur le coup. Un pénis ne tue pas, une gifle, si (voir Marie Trintignant). Les féministes diront que : « Ah mais si, un pénis peut tuer psychologiquement, on peut ne jamais s’en remettre, etc. » ; ce à quoi je répète que non, physiquement et objectivement, un pénis ne peut pas tuer, alors que des poings, si. Et que le pénis ne tue psychologiquement que si on le veut bien – par exemple parce qu’on s’enferme à vie dans le victimisme féministe ou parce que l’on n’a pas trouvé (voire même cherché) de thérapie efficace. On peut toujours se relever d’une expérience de bad sex, ou même d’un véritable viol. On ne se relève pas toujours d’un coup porté à la tête, qui peut vous laisser sur le carreau ou avec des séquelles crâniennes, cérébrales ou neurologiques permanentes ; c’est aussi simple que cela. « Simple, basique », comme qui dirait. J’ai donc toujours été basiquement rationnelle au moment de sauver ma peau, et je sais que je ne suis pas la seule. Parce que oui, le danger existe ; il existera toujours et nier le réel est une aberration (voir aussi sur ce sujet : « Camille Paglia : L’université moderne ne comprend rien au mal »).

La dissonance féministe

De ce qui précède, il ressort qu’il faudrait choisir :

  • Ou l’on considère que l’idéologie du genre a raison, qu’une homme et un femme, c’est biologiquement pareil (position des transféministes), auquel cas il faut poursuivre immédiatement en justice toutes les femmes qui giflent leur partenaire – même s’il n’y a pas de dépôt de plainte – exactement comme dans l’exemple de Quatennens. Au nom de l’égalité des sexes, l’accusation de délit doit être strictement la même pour tout le monde (cismerdes comme transmerdes), de même que les sanctions pénales, sociales et professionnelles. Toutes les femmes violentes physiquement doivent donc à partir d’aujourd’hui subir le même pilori personnel et politique qu’Adrien Quatennens – faute de quoi il faut cesser de prétendre que l’on « se bat pour l’égalité ».
  • Ou bien l’on considère que biologiquement et physiquement, les violences physiques masculines et féminines ne seront jamais vraiment les mêmes (position d’une autre partie des féministes, qui peuvent cependant être les mêmes que les précédentes, car la cohérence est rarement leur fort), et l’on tolère les gifles féminines, considérées comme moins graves, mais pas les masculines. Si l’on répète, comme le font les féministes, que la violence masculine est davantage problématique, il faut alors reconnaître qu’il n’y a pas d’équivalence biologique entre les sexes et en conséquence rejeter définitivement les falbalas sur le genre et le transgenrisme.

Ce discours féministe soutient en permanence de nombreuses contradictions :

  • On veut l’égalité des sexes, mais pas devant le juge : ainsi, l’homme doit-il être plus lourdement condamné en cas de gifle, comme on vient de le voir.
  • Hommes et femmes sont biologiquement indifférenciés, mais seuls les hommes tuent (un gros mensonge, évidemment).
  • Nos corps sexués ne sont que des constructions sociales (ce que prétend l’idéologie du genre), mais seul le « féminicide » existe, pas le « viricide » (en réalité, aucun des deux n’existe : le droit ne recourt qu’au terme adéquat d’homicide pour les deux).
  • La violence, c’est mal, mais supprimer des hommes, c’est bien.
  • Les femmes sont fortes (« empowerment », gna gna gna), mais on fait une attaque cardiaque si un homme lorgne sur notre décolleté,
  • Etc.

Peut-on éradiquer toute forme de violence physique et si oui, comment ?

Nous admettons tous que la violence physique est condamnable et qu’elle devrait être extirpée de nos vies, qu’elle est toujours un échec de la communication et qu’elle nous tire vers le bas, que nous soyons homme ou femme. Au nom de son irénisme (sa vision utopique d’une invraisemblable société communiste de Bisounours), le féminisme devrait lui aussi condamner toute forme de violence physique (et même psychologique), aussi bien féminine que masculine : on en est pourtant très loin, puisqu’il appelle régulièrement les femmes à détruire, voire à tuer des hommes.

Pourquoi cela ne relève-t-il pas de poursuites pénales pour incitation à la haine sexiste ? Parce que les femmes seraient, contrairement aux hommes, de petites créatures fragiles ? Mais alors, où est encore passée l’égalité biologique de genre ?

La violence masculine est-elle uniquement une « construction sociale » ?

Les féministes pensent que la violence masculine est uniquement une construction sociale et qu’il suffirait de déconstruire (autrement dit de détruire) le masculin, la masculinité, la virilité, les hommes, les pères, le « patriarcat », l’économie, la société, l’université, etc., pour en venir à bout. C’est encore une fois une approche simpliste, réductrice, contre-productive et complètement idiote de l’anthropologie.

La force masculine et la propension à la violence étant des données biologiques, psychologiques et anthropologiques, il ne s’agit aucunement d’imaginer qu’on aura les moyens de les éradiquer entièrement, chez un sexe comme chez l’autre (ainsi, les mères tueront toujours leurs enfants, comme elles le font depuis la nuit des temps). Il vaudrait mieux comprendre que la civilisation (improprement rebaptisée « patriarcat ») n’a jamais été là que pour domestiquer, contenir, punir, contrôler et encadrer ces états de nature, masculine aussi bien que féminine. Or c’est là un des rôles que tient depuis toujours la masculinité, quand elle n’a pas peur de sa propre nature, qu’elle a le courage de la regarder en face et de la saisir à bras le corps pour la travailler – et qu’on la laisse jouer son rôle dans l’équilibre des rapports interpersonnels et sociaux. Une société sans masculinité et sans virilité serait vouée à disparaître.

C’est surtout oublier que la violence est inhérente aux deux sexes et qu’il en sera toujours ainsi. La violence féministe est d’ailleurs actuellement une des pires violences psychologiques et sociétales que beaucoup d’hommes (et de femmes) aient jamais eu à expérimenter. Sandrine Rousseau, la nouvelle Saint-Just du féminisme totalitaire, folle furieuse de la terreur et de la purge politiques, dépasse chaque jour un peu plus les bornes de la violence politique et sociétale. Personne n’est donc aujourd’hui moins crédible et moins autorisé que ce genre de Terminator assoiffé de sang pour dénoncer la violence des autres : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Matthieu 7, 3)…

[à suivre…]

  • Voir aussi :

11 réponses sur “[Imposture féministe] – La gifle et le genre”

  1. Beaucoup trop d’optimisme !
    Vous passez à la moulinette de la rationalité les arguments de ces néo-fems. C’est absurde. Ces gens ne sont plus dans le monde rationnel, ils ont perdu pied avec la logique, ils nagent dans l’idéologie la plus « déconstruite ». On est à Byzance, les Ottomans encerclent la ville et l’on discute du sexe des anges.
    On a vendu des milliards de doses d’un produit qui ne marche pas pour une maladie peu létale. On a légalisé le mariage entre deux personnes de même sexe. Le chef de l’État d’un grand pays est en ménage avec un travelo. On élit à la tête des pays occidentaux des gens censés s’occuper de l’avenir alors qu’ils n’ont pas d’enfant. On a des eschatologiques de Gaïa qui pleurent sur le climat et l’avenir et eux aussi ne veulent pas d’enfant. On a des hommes qui se prennent pour des femmes et l’inverse. On légalise le droit de tuer les gens malades, vieux ou dérangeants. On veut inscrire dans le marbre le droit pour une femme de tuer l’enfant qu’elle porte. On cherche depuis un siècle et demi à prouver qu’il existe des « homosexuels » différents des « hétérosexuels » et bien qu’on n’ait rien trouvé on continue de chercher sans remettre en cause la prémisse. On est dans un monde de fous. Avec les fous, il n’y a pas de discussion possible.
    Pour moi cette folie est postchrétienne. Le christianisme est manichéen, bien contre mal, Dieu contre Satan, il a légué cette manière caricaturale et grotesque de voir le monde à l’Occident. Chesterton l’a dit, le monde est plein de vertus chrétiennes devenues folles. On a gardé l’idéologie manichéenne chrétienne et on a perdu la religion. Donc sainte Rousseau cherche le « bien » et veut vaincre le « mal ». Comparer avec la mythologie grecque, il y a un dieu qui soutient cela, l’autre le contraire, ce qui est bien ici est le mal ailleurs, or c’est comme ça que le monde social fonctionne.
    Par exemple Sandrine et son bbq. Son idée d’associer viande rouge au mâle n’est pas si bête qu’elle n’est elle-même. Mais le problème est qu’elle veut y voir du « mal ». Alors que l’humanité ne fonctionne qu’avec des personnes qui jouent un rôle, celui d’homme qui bâffre de la viande rouge, celui de femme qui grignote du bout des dents de la salade, et que c’est ainsi par ces caractères qu’ils parviennent difficilement à s’exciter l’un l’autre. Et les gays jouent bien souvent là-dessus en imitant jusqu’à la parodie le comportement de l’autre sexe pour attirer ceux du leur. Mais au fond on est au bout de l’Occident, et l’Orient-Chine-Russie-Inde a décidé de tirer l’échelle après la pangolino-folie et au mieux de nous laisser sans gaz discuter du sexe des anges.
    Game is ovaire.

  2. Au-delà des condamnations sans preuves ni procès et à sens unique de la violence masculine, j’aimerais souligner que les femmes savent aussi se montrer très généreuses avec le sang des hommes.

    Dans son discours « sur l’état de l’Union européenne », Ursula von der Leyen a indiqué que « l’heure n’est pas à l’apaisement ». Quelques jours plus tard, le 22 septembre, à l’université de Princeton, elle a confirmé son ardeur pour la guerre en s’opposant aux appels à un cessez-le-feu. Annalena Baerbock, la ministre des affaires étrangères allemande, s’est également montrée très enthousiaste à l’idée sacrifier des hommes en exigeant que son pays envoie des armes lourdes en Ukraine. Une position, selon elle, « pragmatique et créative ».

    Étrangement, il n’est pas question de quotas ou de diversité lorsqu’il s’agit d’aller se faire massacrer sur la ligne de front. Et, lors du discours « sur l’état de l’Union européenne », c’est Olena Zelenska, la première dame ukrainienne, qu’on a ovationné à Strasbourg.

    Et tant qu’à délirer, une féministe a même réussi à s’offusquer dans la presse en dénonçant LA véritable injustice de cette guerre : il y a « 23 % de femmes dans l’armée ukrainienne. Pourquoi ne les voit-on nulle part ? » (https://www.levif.be/international/la-sacree-paire-de-melanie-geelkens-23-de-femmes-dans-larmee-ukrainienne-pourquoi-ne-les-voit-on-nulle-part-chronique/).

    1. Très très juste; je n’aurais pas mieux dit. Dès qu’une ukrainienne se casse un ongle, elle fait le tour des médias. Pas une larme pour tous les hommes qu’on envoie à la boucherie des deux côtés. La sang des hommes ne coûte jamais rien, il est juste là pour couler pendant que les précieuses ridicules réclament leurs sels dès qu’un regard masculin les frôle.

  3. Vous dites déjà tout dans vos articles. Je n’en aurais même pas besoin si le monde torunait ‘rationnellement’ et justement.
    Plus le temps passe, plus la nouvelle sacralité féminine de confirme, et plus ses défendeurs creusent leur decalage avec les préoccupations réelles de millions de personnes.
    J’agree le Danois, nous sommes à la fin d’un monde, j’ignore le visage du nouveau à bâtir. Je sais en toutefois qu’en cas de ‘proces’, les neofeministes pourront être accusées au mieux de n’avoir servi à rien, au pire d’enfumage. Elles ne tiendraient pas deux minutes de leur discours hystérique en Irak, au Yémen ou dans tout pays livre à la loi de Mad Max par le sous-développement et la guerre, et elles manquent tellement d’humilité qu’elles ne comprennent même pas pourquoi on leur offre des boulevards de média.
    En tout cas, un peu de ‘schadenfreude’ me chatouille à voir la déconfiture des suiveurs et des bien-pensants. A suivre.

  4. Pour ma part, je pense qu’on apprendra peut-être dans quelques mois que ces violences ont été réciproques, et que les deux sont fautifs dans cette affaire. En bref : une affaire privée qui a été étalée sur la place publique pour faire chuter un homme. Peut-être que je me trompe, mais l’affaire sur Julien Bayou m’y fait penser :

    https://www.marianne.net/politique/ecolos/accuse-par-son-ex-et-demissionnaire-julien-bayou-deballe-sa-vie-privee-pour-se-defendre

    Personnellement, je dis qu’on attende le verdict de la justice, et il faudrait qu’en cas d’innocence, Adrien rentre dans le le lard de son parti pour demander l’éviction de Sandrine et consorts.

    1. Exactement. On touche de le fond de l’injustice, du déballage public et du voyeurisme à cause de ce poison qu’est Rousseau. Les Verts ne l’ont pas volé, à accueillir ce genre de vipère dans leurs rangs. Comme on le voit, c’est tout ce que le féminisme a à proposer aujourd’hui, preuve que cette idéologie est bien morte et devrait être enterrée avec un bon coup de pied au cul.

  5. A l’heure où je vous écris, j’apprends qu’un maire chez moi (dans le Nord) est mis en examen pour « harcèlement moral ». Même si je refuse de payer l’accès à l’article, je suis quasi sûr qu’il y aurait à y trouver une friction « genrée ».
    Je déborde de votre article et vous répéterai ce que vous savez déjà : cette facilité à attaquer et à réclamer une réparation pour blessure narcissique confondue avec de réels problèmes finira par desservir tout le monde, dont les femmes. On revisite le cliché de la petite chose fragile éternellement mineure.
    On a fini par ouvrir le livre noir du projet communiste après tant d’années de silence, ce communisme de la chambre à coucher subira un sort analogues, mais après combien de ténèbres ?

  6. C’était à Sainghin-en-Weppes, de mémoire, l’article de la Voix du Nord a filé sous mes yeux. Je voudrais me préserver d’une posture trop réac. Je sais aussi que le harcèlement existe, je sais par bouche à oreille ce que furent les promotions canapé et les abus dans un certains nombres d’institutions, sciences po par exemple. Néanmoins, ce que j’apprends de l’époque me rend très dubitatif de ce que font toutes ces minorités.
    Je compulserai les articles avec intérêt. Comme je l’infère à votre lecture, je crois moi aussi encore à la justice et aux institutions. Je n’aime pas perdre mon temps à commenter et dire que je n’aime pas une personne et prendre mon ressenti envers elle pour une preuve à sa charge. La preuve, les écolos me soulent et je défends Julien Bayou. Même des personnes que je n’aime pas « trop » comme Dupont-Moretti gagnent mon crédit quand elles s’élèvent pour faire prévaloir le droit sur une chose que je n’oserais imaginer. Une société à l’américaine, toute judiciarisée, où il suffirait de désigner un bouc-émissaire à sa frustration et réclamer de la thune ?
    Rien à voir avec votre article ici, mais j’ai pensé à votre site : le youtubeur Christophe Lannes, historien de formation, a sur sa chaîne apporté la contradiction à Sandrine Rousseau sur toutes ses approximations sur la sorcellerie.

  7. Correction : ChristopheR Lannes, je déplore mes erreurs de dactylo quand je tape vite. Il vulgarise à sa manière pas mal de choses en histoire, je suis sa chaîne depuis 2018.
    Votre effort de vérité sur votre blog, comme d’autres contributions, sont précieuses, car la léthargie des « masses » (sans péjoration de ma part », s’explique en grande partie par une inculture, une méconnaissance de l’histoire et des arts.
    Faire croire au récit de la manipulation des femmes par les hommes depuis la nuit des temps, comme celui d’un président russe en slip dans son salon décrétant l’invasion d’un pays entre deux grattages de testicules, comme si de rien n’était… voilà deux raccourcis que je trouve très effrayants. Plus aucune place à la nuance, plus aucune recherche de vérité, les mêmes qui s’arrogent le droit à la « non-binarité » sont ceux qui vous labélisent « trolls » ou « gentils ». Je n’aime ni la pensée unique ni les manipulations victimaires, et je me rends compte que que si ces simplifications progressent tant, c’est justement parce qu’elles dispensent d’un effort d’humilité et de recherche personnelle.
    Je suis optimiste comme vous, je pense que le décalage abyssal entre les aspirations de l’humanité et les bavardages de quelques blablateuses conduira à la chute des secondes.
    Aussi, sans flagornerie aucune, je pense que vous devriez participer à un ouvrage plus grand que ce blog, une sorte de compilation de recherches, je ne sais quoi. Je sais que la demande y serait. Pour preuve : une Typhaine D fait 2 000 vues en deux ans, un Stéphane Edouard mille fois plus en quelques mois ; vous êtes je le sais consciente de ce genre de réalité statistique. N’en déplaise à Corinne Masiéro, les peuples s’habituent à la médiocrité quand c’est tout ce qu’on leur propose, je réprouve totalement cette façon de penser et la trouve même criminelle.
    Bien à vous.

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