Thérèse Hargot : « Moi, les hommes, je les aime ! »

Thérèse Hargot : « Moi, les hommes, je les aime ! », in Le Figaro, 13/10/2020.

La sexologue et essayiste* répond aux livres d’Alice Coffin et de Pauline Harmange, qui font l’apologie de la détestation des hommes. Forte de son expérience de thérapeute, elle éclaire la complexité des relations entre les sexes.

*Auteur de plusieurs ouvrages, Thérèse Hargot a notamment publié Qu’est-ce qui pourrait sauver l’amour, Paris, Albin Michel, 2020 (208 p., 17,90 euros).

Moi, les hommes, je les aime ! Oui, tous. Je veux le clamer haut et fort. Je ne vous parle pas de certains hommes, de mon père, mes quatre frères, mes amis, mes deux fils, ni de l’amour de ma vie. D’ailleurs, je ne suis pas de celles qui auraient eu une enfance merveilleuse peuplée d’hommes admirables, ce qui justifierait, peut-être, une telle déclaration en pleine guerre des sexes. J’avouerais même avoir été profondément déçue par eux, et l’être encore souvent aujourd’hui. Et pourtant, je veux déclarer publiquement mon amour pour les hommes, les hommes en général. J’aime la gent masculine, j’aime le masculin. Les hommes me sont indispensables, je ne souhaite en aucun cas me passer de leur présence, de leur regard, de leur amour, de leur corps. Ni de leurs livres, leurs films, leurs musiques.

Les hommes nous donnent beaucoup de raisons de les aimer. Prenons par exemple ce que l’on nomme souvent l’« égoïsme masculin » qui s’évalue désormais au travers d’une notion sociologique imposée par les féministes : « la charge mentale », ce « poids psychologique » que représente l’ensemble des tâches domestiques et éducatives, reposant principalement sur les femmes. J’aime les hommes parce qu’ils sont capables de dire « J’ai pas envie », et de ne pas le faire. D’abord, c’est vrai, ça m’a révoltée. « Moi non plus, j’ai pas envie de faire les machines, les repas, les courses. On s’en fiche de nos envies, tu entends ça ? On doit le faire, c’est tout. Et il faut bien que quelqu’un s’y colle ! » , ai-je pu si souvent crier. Jusqu’au jour où j’ai compris la raison de mon énervement : ils s’autorisent ce que je ne m’étais jamais autorisé à faire, m’écouter, vivre mes envies. Quitte à dépérir intérieurement, quitte à m’épuiser littéralement. Imaginer ce que les autres attendaient de moi, imaginer ce qui leur ferait plaisir, imaginer ce qu’il serait bien moralement de faire et m’y conformer, pour tout ça, j’excellais. Dans les faits, j’attendais toujours un « merci », un « tu es formidable » et de mes enfants, un « tu es une super maman ». Je me pensais généreuse, dans le don de moi-même, « femme-courage », « femme-dévouée », « femme-aimante », alors que j’étais totalement centrée sur ma quête de reconnaissance, mon besoin de validation : « Dites-le que je suis quelqu’un d’aimable ! », parce que dans le fond, la seule à en douter, c’était moi. « Si tu changes, si tu t’investis davantage dans les tâches ménagères, si tu me remercies et si tu reconnais tout ce que je fais pour nous, alors moi j’irai mieux », penser cela était mon erreur.

Vivre avec un homme à l’état d’esprit différent du mien m’a permis de comprendre que le changement, c’est à moi de l’opérer. C’est à moi d’arrêter de culpabiliser, à moi de lâcher-prise, à moi d’accepter l’imperfection, à moi de me rassurer quant au fait que je suis aimable. En vérité, la « charge mentale », c’est une création de l’esprit dont souffrent les femmes « control freak », angoissées par l’idée de mal faire, ne supportant pas que les choses soient faites autrement qu’elles les avaient pensées, empêtrées dans leur besoin de réassurance narcissique empêchant, de ce fait, à l’homme de s’investir à part égale dans le foyer. Ce n’est pas une création d’un patriarcat, le problème n’est pas chez les hommes, il est à résoudre chez les femmes.

Prenons, pour autre exemple, le rapport des hommes à la sexualité, qu’il est devenu commun d’appréhender, quant à lui, au travers des « violences sexuelles » . Je passe mes journées à écouter la vie sexuelle des Français dans le cadre de mes consultations et, depuis mon poste d’observation, mon amour pour les hommes ne cesse de grandir. Ce que l’on dit d’eux est faux. Premièrement, les garçons sont aussi nombreux que les filles à avoir été victimes d’agressions sexuelles alors qu’ils étaient mineurs, sans compter l’exposition massive bien qu’illégale de la quasi-totalité des garçons à la pornographie, souvent dès l’enfance, et qui conduit aux mêmes conséquences psychologiques, relationnelles et sexuelles désastreuses. Les corps, les coeurs, les imaginaires des hommes sont aussi blessés, voire certainement plus encore que ceux des femmes.

Deuxièmement, la sexualité masculine est considérablement plus psychologique que nos mères et nos éducatrices n’ont cessé de nous le faire croire : « Les garçons ne pensent qu’à ça, eux ! », « Ils ont besoin de ça, eux ». Ce sont des femmes qui perpétuent des idées fausses sur la sexualité masculine et des stéréotypes sexistes qui bloquent l’évolution de la sexualité au sein des couples. Leur besoin de tendresse, de sensualité, d’amour est aussi important que celui des femmes. Troisièmement, les hommes souffrent d’être sans cesse sollicités sexuellement par la publicité pour provoquer l’acte d’achat nécessaire à la société de consommation. Biberonnés à la culture porno, ils sont parfois rendus esclaves de leurs pulsions sexuelles. C’est un fait. Un fait qui n’excuse en rien leurs comportements irrespectueux. Seulement, les hommes ne sont pas des « porcs », certains le deviennent.

Je pourrais vous parler de mauvaise foi, de paresse, de médiocrité, d’humour vulgaire, d’orgueil, de volonté de puissance, de violence… Les hommes sont des êtres fondamentalement imparfaits, c’est indéniable. Et voilà pourquoi ils sont infiniment aimables. Ceux qui se targuent d’embrasser la cause féministe, ce sont des hypocrites. Moi, les hommes imparfaits, je les aime ! C’est leur humanité que j’aime car elle me permet d’accueillir la mienne. Sur ce terrain-là, nous sommes parfaitement égaux.

Le problème fondamental des féministes postmodernes est de penser que les hommes sont responsables de la souffrance des femmes et de leur situation au sein de la société. Chacun de leurs défauts ou graves manquements au respect des femmes est alors monté en épingle pour prouver leur culpabilité. Elles se pensent victimes d’une domination masculine et agissent en fonction de cette grille de lecture manichéenne, infantile. Dire « Les hommes tuent les femmes. Sans relâche. Ils les violent. Sans cesse. Ils les agressent, les harcèlent, les enferment, les exploitent » et placarder dans la ville « Papa a tué maman » est à la fois une généralisation mensongère et une stratégie perdante.

Le féminisme revanchard, vengeur et justicier nous condamne à percevoir dangereusement les relations entre les hommes et les femmes, à être en perpétuelle alerte. Et la peur, justement, provoque l’agressivité. Ce pseudo-féminisme ne produit rien d’autre qu’une surenchère de violence. La vengeance ne résout rien, jamais. C’est pourquoi la justice existe.

C’est à chacune et à chacun que revient la responsabilité de son bonheur. Les femmes ne s’aiment pas assez, voilà pourquoi elles éprouvent tant de ressentiments envers les hommes. Le changement, c’est d’abord en soi-même qu’il faut l’opérer pour l’incarner. « Nous ne pourrons pas corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur, que nous n’ayons d’abord corrigé en nous » , disait Etty Hillesum : les hommes nous suivront. Car être adulte, c’est quitter sa posture de petite fille, celle de dépendante affective, de victime, de donneuse de leçon, de rebelle. Nul besoin de rabaisser l’autre pour trouver sa juste place, il suffit d’avoir confiance en soi. Être adulte, c’est admettre la différence et y voir une opportunité de croissance. L’acceptation de l’altérité, c’est elle qui permettra à l’amour d’exister et la guerre des sexes de cesser, enfin.

  • Voir aussi :
  • Dans le même ordre d’idées, quel plaisir de voir la belle et talentueuse Maïwenn prendre la défense du cinéma de qualité et envoyer paître les féminystériques, au grand dam du politburo de l’Église de la Pleurnicherie Universelle : Maïwenn tacle les féministes et prend la défense de Roman Polanski. Elle le fait à l’occasion d’une interview au sujet d’ADN, son dernier film qui traite de son grand-père algérien, mais pour le coup, je trouve que son quart de gènes bretons s’exprime drôlement bien aussi : bienvenue au club des bretonnes rebelles ! 🙂

. Sur Maïwenn, voir aussi cet échange avec l’inquisitrice Laure Adler qui veut lui faire cracher de force qu’elle est féministe :

14 réponses sur “Thérèse Hargot : « Moi, les hommes, je les aime ! »”

  1. Enfin une femme intelligente qui a comprise toute la toxicité du féminisme moderne et de sa haine envers les hommes. Bravo madame pour votre courage de dénoncer ces précieuses ridicules.

    1. Merci pour votre soutien 😉
      Ces féministes ne sèment que la haine et le désespoir, pour elles-mêmes et leurs enfants (filles comme garçons) à qui elles imposent leur névrose et leur guerre des sexes. Jamais les femmes n’ont été aussi insatisfaites et caricaturalement pleurnicheuses et hystériques. Jamais les garçons n’ont été aussi méprisés. Je combattrai pour ma part sans relâche ces hyènes hurlantes (d’autant plus qu’elles essaient de m’intimider).

  2. Vous remarquerez que les oeuvres de Thérèse Hargot qui prônent l’amour et la paix ne trouvent pas échos dans la Presse et les JT, alors que les bouquins d’Alice Coffin et de Pauline Harmange qui incitent à la détestation de l’ « autre » sont eux érigés en vérités absolues par ces mêmes médias. Triste monde celui où les clivages de sexe, de genre, les manichéismes infantilisant et les haines intestines sont promues comme valeurs universelles par des organes de pouvoir.

    1. En effet, les discours qui prônent la nuance, la raison, la tolérance sont ignorés et rejetés. Il est tragique de voir des médias autrefois respectables tels que le Monde ou France Inter faire une apologie continuelle des discours de haine néoféministes. Et encore plus grave de constater que jour après jour, le monde de l’université et de la recherche, dans quasiment tous ses domaines, se couche devant ce nouveau conformisme. La plupart des colloques et journées d’études doivent désormais souscrire au néoféminisme et à l’idéologie du genre. On peut parler d’effondrement intellectuel.

  3. Je précise que mon ami « gauchiste » a trouvé l’intervention de Madame Hargot « débile ». En même temps j’étais bête de lui tendre un article du Figaro. Rien de très étonnant, le « gauchisme culturel » (merci à la définition conceptuelle de JP Le Goff) a enfanté féminisme, antiracisme, minoritarisme de la complainte.

    En effet, il y aurait tant à dire, je crois, comme une des phrases de Mme Hargot l’évoque, que les « féministes » que l’on mousse le plus de nos jours sont des malades (je n’ai plus peur de le dire) qui confondent le débat communautaire (ou les problèmes psy) avec l’intérêt général. Nécessairement, ça contribue à baisser l’intelligence collective si ces névroses sont exposées dans les tribunes normalement d’excellence. C’est aussi la rançon de la démocratie Internet, tout le monde peut prendre la parole, mais pour dire n’importe quoi au mauvais endroit.

    Je vous avoue, un peu indécemment, que j’étais content lorsqu’est arrivé le Coronavirus, je me disais que peut-être ça hausserait le niveau de ce qu’échangent les médias, après l’affaire Polanski, Adèle Haenel et toute ce théâtre victimaire. Enfin, me disais-je, une occasion d’être scientifique, créatif, et à la faveur de l’humanité en général. Comme Je me trompais. Maintenant, je ne sais pas si je préfère la fin d’une épidémie à la fin de la guerre des sexes qu’on a stupidement importée.
    Merci pour ces paroles de pacification.

    1. Pour trouver cela « débile », il faut vraiment que ces gauchistes n’aient plus une once de bon sens, de culture, d’intelligence ou d’humanité. Mais jour après jour, le féminisme poursuit son travail de sape et d’abaissement des esprits. J’ai eu des échanges hier avec une armée de gogoles féministes, dont certaines se prétendant universitaires ; il fallait voir le niveau de l’argumentation : « Gnnéé, tu ne peux être qu’un homme, gnéé, tu fais un syndrome de Stockholm, hiin, les différences de salaire, han, le droit de vote…. ». Arguments auxquels j’ai souvent répondu (ici, par exemple : http://eromakia.fr/index.php/2019/02/27/la-glossolalie-feministe-ou-le-syndrome-du-hamster/), mais ces dindes ne savent pas lire. Il faut donc être patient. Cette bêtise crasse finira bien par se voir et susciter un réveil et un sursaut.

  4. Que dire du plus désolant ou grave dans tout ceci ?

    1) Sagesse, vertu, beauté, justice, vérité ; bref les idéaux à chercher dans le réel ne sont ni de « droite », ni de « gauche ».
    2) Votre oeuvre se consacre au combat contre le féminisme guerrier un peu fou. De façon plus large, je vous dirais mon dépit de voir que l' »honnête homme » de nos jours peut acquérir une posture morale à moindre frais en se pliant aux doxas de son temps : féminisme justement, sympathies aux minorités envers des communautés dont il se fout en temps normal, rouler à vélo, acheter bio, etc.
    La compassion ou la discipline ne peuvent pas être « subies » ou dictées, j’en suis convaincu.
    3) Vous qualifiez certaines de « dindes », je traite de « malades » avec certitude et intuition celles que le système met en avant. Pour information : même Caroline Fourest trouvait le livre de Pauline Harmange trop peu nuancé.
    L’article que vous relayez de Mme Hargot est intéressant car il montre que le biais de jugement psychologique à l’emporte-pièce ne doit pas s’exercer que dans un sens.
    Quand j’étais plus jeune et lisais Extension du Domaine de la Lutte, je pensais que Houellebecq caricaturait le féminisme. Maintenant, je rigole avec beaucoup de recul quand je le lis « J’ai toujours considéré les féministes comme d’aimables connes ». Libre à elles de réduire l’analyse de ses paroles à la frustration d’être petit, édenté et chauve, mais libre à nous de les qualifier de malades aussi à ce moment-là.
    4) A ce propos, vos contenus le relatent intelligemment, Houellebecq ou d’autres écrivains à tendance dépressive (et pourtant intéressants à défaut de toujours bons) évoquent
    simplement que sur le marché de la séduction, il y a une inégalité éternelle faite de nature et culture à la fois. La « paire de couilles » (sexisme permis dans un sens là aussi), que Brune Poirson se regrettait de ne pas avoir revêtues à la face de son interlocuteur, n’a jamais permis de vendre quoi que ce soit dans la société de consommation. Il est évident que si l’adversaire de Mme Poirson avait répondu « eh oh ma petit dame, on ne débat pas sur un plateau télé quand on a ses ragnagnas » aurait signé sa mort médiatique.
    En revanche, la paire de n… génère vente de yaourts, d’assurance, de voyages et beaucoup de gogos parmi les hommes. Le contenu de votre site m’a fait comprendre qu’il en est ainsi depuis les peintures rupestres. Les hommes le savent ou découvrent à leur corps défendant et souvent font autre chose quand ils comprennent qu’ils ne deviendront pas des rockstars herculéennes au magnétisme de paon. Rares sont ceux d’entre eux qui deviennent des incels kamikazes. Nous n’avons pas à gémir, ni même rien à revendiquer à cause de cet état de fait, sauf à exiger qu’on arrête de dire de façon psittacique qu’être un homme est forcément plus simple que d’être une femme. En plus de n’être ni vrai ni faux, c’est fantastiquement crétin.

    5) En dernier lieu, et voilà peut-être ce que je trouve personnellement le plus triste dans toute cette histoire, je déplore que le féminisme et la représentation communautaire deviennent désormais un cahier des charges d’une production artistique. Dans le divertissement d’il y a 30 ou 40 ans, Jamie Lee Curtis chez John Carpenter (Halloween) ou Sarah Connor (Terminator 2) chez James Cameron étaient des personnages positifs. La démarche était sans aucune pression sur l’écriture du scénario ou tentatives de dragues à l’adresse de lobbys. C’est un autre monde plus dogmatique et hypocrite de nos jours, à nous de leur rappeler.
    Amitiés.

    1. Je suis une très grande admiratrice de Houellebecq depuis la sortie des Particules élémentaires. Il faudra que je lui rende hommage à l’occasion sur ce site. Il est d’une intelligence, d’une acuité… avec même des dons de prophétie…

  5. A titre personnel, je serais curieux de lire cet hommage.
    Je ne sais à quelle prophétie exacte vous faites allusion mais partage quelques-unes des vertus que vous lui trouvez.

    J’ai lu les Particules élémentaires en 2002, il est un peu loin dans ma tête. En revanche, j’ai vu le film allemand très inférieur comme d’habitude en adaptation, Das Elemt Teilchen, en 2010 et me le rappelle parfaitement.
    On y moque le personnage de Katia, féministe qui a expurgé par militantisme son mec de toute sa « malitude », puis le largue au profit d’un macho quand elle a achevé de le transformer en lavette. Toute ressemblance avec la réalité serait-elle fortuite ? La « nature » a-t-elle encore droit de cité à l’heure où tout ne serait que « construction culturelle » ?

    Comme je destinais l’épithète de malade aux auteures misandres sous le feu de l’actu littéraire, je tiens à dire aussi que je trouve Michel Thomas « malade » à sa façon. Un dépressif réaliste ou un écorché vif, je ne sais trop. Ce qu’il crée n’est pas toujours beau, au moins très intéressant et pertinent et je considère admirable de parvenir à une telle créativité cohérente et plaisante à lire en dépit d’un malaise. Il est un des rares artistes que je suivrai durablement, peu importent les variations qualitatives de ses oeuvres.
    Sérotonine relate, en partie, l’extinction chimique programmée du désir, c’est assez glaçant quand on y pense. Et je me demande si le nihilisme de l’époque ne nous pousse pas parfois dans cette direction.

    1. Dans Soumission, sorti le jour même des attentats de Charlie, il a a mis en scène la collusion de l’université et des partis politiques avec l’islam. Le personnage de Katia est une féministe plus vraie que nature : il est tout à fait exact que les féministes vilipendent et dévirilisent les hommes le jour mais fantasment la nuit et mouillent en réalité pour les machos. C’est aussi pour cela que, consciemment et inconsciemment, elles sont aussi indulgentes avec l’islam et son patriarcat à l’orientale. Un article au sujet d’une étude de psychologie (en anglais) sur le penchant des féministes pour les machos: https://www.psychologytoday.com/us/blog/women-who-stray/201812/feminists-think-sexist-men-are-sexier-woke-men

  6. Ah oui, je vois mieux ce que vous entendez par « prophétie », je comprends. Soumission n’étais pas mon préféré, il y avait moins de causticité et de piquant et peut-être c’était le plus grave eu égard à sa date de parution.

    Quand a commencé la déferlante « féministe » après Weinstein, je repensais à cette scène des Particules et me faisais souvent rabrouer par les bien-pensants que je côtoyais.
    « Euh, mais nan, ton auteur, y caricature les féministes pour mieux s’en moquer, t’as rien compris »…
    Le sens de l’histoire donne raison aux humbles et sages. Houellebecq en est un, je pense, quoique très désabusé.
    Je lirai cet article avec grand intérêt.

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