« La femme occidentale a une relation d’affrontement avec son propre corps ; pour elle, la normalité biologique est une souffrance, et la santé, une maladie. » (Camille Paglia, Introduction à Personas sexuelles, Laval, 2017, p. 61).
Le néo-féminisme, avatar dégénéré du féminisme depuis que ce dernier, ayant remporté tous ses combats, aurait dû mourir de sa belle mort, s’est positionné, entre autres, comme une entreprise de démolition symbolique de la féminité.
Il ne s’agit désormais plus que d’un « féminisme zombie », une idéologie mort-vivante qui tourne à vide faute de combats légitimes, condamnée à recycler sans fin une poignée de désordres psychiques – narcissisme pathologique, régression infantile, envie refoulée du pénis… – sur fond de pleurnicheries pour extorquer de l’argent ou des dons.
Les néo-féministes sont malades d’être des femmes – malades de la tête – au point maintenant d’exiger de la collectivité un dédommagement financier pour faire face à ce handicap de naissance.
Car rendez-vous compte, la biologie, cette complice de l’oppression patriarcale, les a dotées de règles ! Nos pleureuses professionnelles, qui se ont fait un métier de sangloter à gros bouillons pour obtenir de l’argent public (c’est moins fatigant que de travailler tout court), se sont trouvé un nouveau cheval de bataille : saouler et dégoûter la terre entière avec leurs flux menstruels, soi-disant pour obtenir la gratuité des protections périodiques et pallier à une grosse injustice de nature.
C’est en effet comme cela qu’Irénévrose, soutenue par les médias gauchistes Madmoizelle ou le Huff Post Québec, justifie l’étalage de sa névrose féministe dans l’espace public.
Et c’est en rebondissant sur cette pantomime grotesque (plus c’est indigent, plus ça marche), que les néofems lancent leur journée de la mendicité du 15 juin 2019 :
C’est vraiment nous prendre pour des quiches quand on sait qu’une coupe menstruelle en silicone coûte autour de 10 € et peut être réutilisée sans souci pendant de nombreuses années (je sais de quoi je parle, j’en ai une qui n’a pas bougé en 10 ans !).
Tout ce cirque pour seulement 13 € tous les 5 à 10 ans en moyenne ? La ficelle qui dépasse est bien plus grosse que celle d’un tampon XXL !
Irenevrose n’est en réalité rien d’autre qu’une activiste féministe en fac d’arts qui a puisé dans le fonds de poncifs neofem déjà usés jusqu’à la corde pour servir son petit numéro et choquer le bourgeois à peu de frais. Elle aurait aussi bien pu montrer ses seins, sa chatte, sa vulve, son clito, ses poils, sa pisse ou sa merde… La recette, éprouvée, est toujours la même : mettre en scène son narcissisme maladif sur le mode victimaire puis le justifier a posteriori par un discours directement sorti de l’asile psychiatrique.
L’affaire est intéressante car elle illustre bien la dérive puritaine du néo-féminisme, celle qui consiste à se rouler dans la fange victimaire et le trash afin d’attaquer sournoisement le male gaze (« regard masculin » désirant) – car les neofem veulent à tout prix dégoûter les hommes du sexe féminin et leur interdire tout regard érotisé porté sur leur corps, tout particulièrement sur leur sexe.
Elles avaient déjà fait un galop d’essai avec le clitoris, essayant par tous les moyens d’en faire un organe sexuel sinistre, anti-érotique et repoussant au possible. Mais damned, cela ne marche pas, les hommes bandent toujours pour les vrais clitos ! – les pauvres féministes en étaient alors réduites à leur reprocher de ne pas savoir les faire jouir façon Dora Moutot et sa jérémiade #T’asJoui (mais puisque tu nous saoules H24 avec ton clito, Bécassine, qu’est-ce que tu attends pour t’en servir comme une grande ? Il faut encore que les hommes t’en apprennent le mode d’emploi ?).
Les féministes vont donc sortir leur joker des règles en se disant que cette fois, ça devrait marcher, les règles n’étant associées à aucune forme d’érotisme – et il est vrai que je n’ai jamais entendu un homme dire que les règles en elles-mêmes le faisaient bander. On peut cependant prédire facilement que les féministes se prendront une fois de plus le réel dans les dents puisque les hommes, ayant pris l’habitude d’ignorer les règles, d’attendre qu’elles se terminent ou de faire comme s’ils ne les voyaient pas, continueront tranquillement comme devant !
Mais pourquoi une telle focalisation sur les règles ?
Irenevrose n’est évidemment pas la première à exploiter le filon. Il y a aussi Demetra Nyx qui en 2018 se tartinait le visage et le corps de ses règles (toujours le combo gagnant victimisme/narcissime/trash/ouin ouin) :
C’est également un lieu commun de l’art féministe, comme en témoigne cet article rédigé comme il se doit à grands renforts de complainte victimaire, d’écriture inclusive et de l’habituel gna-gna-gna auto-complaisant :
C’est que les règles rappellent chaque mois aux féministes qu’elles sont soumises aux lois de la biologie de la reproduction humaine, et pour des marxistes culturelles qui croient en la théorie du genre, c’est chaque mois une claque dans la figure. Comment le faire payer au patriarcat ? En se faisant subventionner à vie, pardi ! En oubliant au passage que cet argent public sera récupéré autant auprès des hommes que des femmes… mais il ne faut pas trop leur en demander. Que des femmes paient en double les protections périodiques, c’est cela, la logique féministe.
On citera en ce sens l’initiative aussi risible que démagogue de l’Université de Lille qui ne trouve pas mieux que de faire de la comm en distribuant gratuitement 30000 kits de protection hygiéniques sur les campus de la ville – idée que l’on doit à Sandrine Rousseau, l’écolo candidate à ce moment-là à la direction de Sciences-Po Lille – en vain, d’ailleurs, ses faits d’armes féministo-victimaires n’ayant pas fonctionné . On notera aussi qu’il est plus facile de gaspiller l’argent public en tampons que de rémunérer correctement les milliers d’enseignants précaires qui font tourner l’université.
On se souvient aussi de cette stupide affiche de l’Unef qui résume à elle seule toute la décrépitude intellectuelle associée à la promotion des protections périodiques – comme si se focaliser sur ces questions avait le pouvoir universel de faire perdre la moitié de ses points de QI. Ici, le torchon en inclusive du syndicat étudiant n’oublie pas de récolter des tampons pour les immigrés de sexe masculin, gender fluid, non binaires et trans, qui comme chacun sait, courent les rues aux abords des facs gauchistes.
Que dire en guise de conclusion provisoire ?
Que le militantisme menstruel est avant tout le cache-sexe de l’insondable médiocrité intellectuelle du néo-féminisme ? Certainement.
Qu’à un niveau plus profond, il est un témoignage de la névrose féministe qui pousse ces femmes à haïr viscéralement leur condition et à jalouser maladivement les hommes, ces chanceux qui n’ont pas de règles et qui vont devoir leur payer cette « inégalité » en espèces sonnantes et trébuchantes ? Sans doute aussi.
Cette névrose qui les pousse à manipuler les foules pour se faire plaindre, se faire rembourser d’être née femme, mais aussi à dégrader l’image de la femme en essayant de faire croire que toutes sont comme elles des souillons revanchardes ou de pauvres victimes de leur condition vécue comme une injustice.
Victimes de leurs règles, les femmes, vraiment ? Celles-là mêmes qui se font prescrire des traitements hormonaux de substitution à vie pour conserver leurs règles à prix d’or des décennies après leur arrêt physiologique ? A d’autres ! Cessez de mentir et de manipuler la terre entière, les féministes ! Ce n’est pas parce que vous ne supportez pas d’êtres des femmes et que vous faites facilement retourner le cerveau par les idéologues néo-marxistes que c’est le cas de tout le monde et que vous allez nous expliquer la vie !
[à suivre…]
. Voir aussi :
- La fascination phallique :
- Le clitoris comme phallus de substitution :
- Le féminisme est-il un ondinisme ?
- Retour vers l’univers néo-féministe :
Soyez assuré.e. de toute ma compassion, vous devez être bien en colère, frustré.e. mais surtout bien triste pour proférer des propos qui appellent à la haine de l’autre plutôt qu’à l’écoute, à la compréhension, à la contextualisation du propos et sa mise en perspective dans toutes les couches de la société.
Pouvez-vous écrire en français ? Je ne prends pas en compte l’orthographe féministo-mongolienne, merci.
De quelle haine tu parles? De la haine de la bêtise?de la misandrie? de la victimisation? de la laideur?
Je crois bien que je les partage. La précarité menstruelle est une arnaque, comment Irenevrose peut être pauvre au point de ne pas avoir deux euros pour se payer une boite de tampons et être étudiante en arts plastique. Quand on est vraiment pauvre on fait des études qui proposent des débouchés.
Ce qui est fou, c’est que ces néo-féministes réussissent, auprès d’une partie du public, à faire passer toute cette exhibition physiologique et anatomique si peu ragoutante pour l’expression d’un combat politique visant à l’égalité des sexes ! Comme s’il suffisait de baisser sa culotte pour devenir la porte-parole de toutes les femmes ! Le plus bas commun dénominateur de la femme serait donc ses menstruations et l’ensemble de ses processus physiologiques spécifiquement féminins ? C’est donner une bien piètre image de la femme, ou plutôt des femmes ! Je pense que ce mode d’action, qui a pour principal objectif de faire parler de soi sur les réseaux sociaux et dans les médias, est à inscrire dans le registre de la performance d’artiste (si on veut bien considérer ce genre de pratiques exhibitionnistes comme de l’art), du type de celles en vigueur dans l’activisme viennois et le living theater, mais aussi dans celui de l’agit-prop russe, dans lequel se sont illustrés aussi bien les Femen que, plus récemment, quelqu’un comme Piotr Pavlenski : c’est dire le niveau intellectuel ! Le type de raisonnement qui motive ces personnes, c’est de se dire que si l’on est choqué par ce qu’elles font, c’est qu’il y a un tabou qu’il faut lever et une forme d’hypocrisie typiquement occidentale : on voit qu’avec ce raisonnement, tout devient permis et tout devient de l’activisme politique ! Certains « artistes-activistes » se coupent une oreille, cloue les testicules et se mutilent en public, d’autres exhibent leur nudité, défèquent ou urinent en public, etc… On peut y voir aussi bien un dévoiement de la pratique artistique (voir les ouvrages de Jean Clair, Baudrillard ou Domecq, qui dénoncent cette nullité d’une certaine forme l’art contemporain, fondé sur l’esbroufe et l’escroquerie intellectuelle), que celle de la revendication politique ou sociétale, en l’occurrence féministe : quel point commun entre, par ex, l’action des suffragettes (manifestations, harcèlement de politiciens,…) visant à faire reconnaître le droit des femmes à voter, et celle des néo-féministes qui exhibent leur sang menstruel pour réclamer le remboursement des serviettes et tampons hygiéniques ? On ne peut qu’être frappé par la régression à la fois des enjeux et celle des modes d’action utilisés !
Oui, c’est exactement ça. Le néoféminisme accompagne et nourrit le délabrement de l’art contemporain. Du trash, de la laideur, de la pseudo-revendication, du tropisme d’extrême-gauche, de la vacuité, un conformisme désolant qui essaie de faire croire qu’il est novateur… il ne manque rien. Le néoféminisme a envahi l’art contemporain et ce n’est pas un hasard. Il l’entraîne toujours plus bas dans la médiocrité.
J’ai découvert avec joie il y a seulement quelques jours votre site, avec lequel je partage de nombreuses vues. C’est un véritable sas de décompression tant il est difficile de dénicher des média critiques du féminisme et de qualité qui, il faut bien le dire, n’aient pas un fond de misogynie réactionnelle mal placée…
Je vous rejoins sur ce nouvel étendard grotesque que serait la précarité menstruelle – à se demander comment les femmes parvenaient seulement à vivre avant l’invention du tampon – mais je nuancerais tout de même le propos sur un point : si ce phénomène doit exister, il concerne les femmes SDF. Bien moins nombreuses que les hommes certes, mais existant malgré tout. Dans ce cas, je soutiens des initiatives de collecte pour ces femmes, et celles-là seulement, certainement pas pour les vautours étudiantes en sciences humaines qui préparent toutes seules leur future précarité, comme cela s’est récemment produit il y a un an ou deux à la Sorbonne (pour y avoir moi-même fait un temps mes études en tant que boursière, je confirme que l’on peut s’en sortir avec peu d’argent et pourtant dignement lorsque l’on ne gaspille pas tout son pécule en pintes du vendredi soir (et du jeudi, du samedi…) et en barres de shit).
Cependant, une autre question se pose : si l’on doit proposer des collectes de protections hygiéniques pour les femmes SDF, pourquoi ne pas proposer des collectes de mouchoirs, papier toilette et autres produits d’hygiène élémentaires bénéficiant à tous les SDF ?
Enfin, j’ajouterais que pour celles qui ne veulent pas utiliser de coupe menstruelle, remettons les choses à leur place : le prix des protections classiques est parfaitement raisonnable quand on a l’honnêteté d’admettre que non, aucune femme, même avec des règles abondantes, ne vide deux boîtes de tampons et quatre de serviettes par cycle.
Merci pour votre comm; je ne saurais mieux dire ^_^
Vous pouvez ajouter Fatima Benomar qui a quitté hier un plateau télé en expliquant qu’elle devait changer sa serviette hygiénique-:))
Il est amusant de constater que chaque fois que je pense que les féministes radicales ont atteint le fond du fond, je tombe sur un article qui énonce un délire encore pire.
Merci pour votre site plein de bon sens, fait par une femme commme on les aime, nous, les odieux oppresseurs coupable d’aimer et de respecter les femmes.