Chez les géladas, un grand singe proche du babouin vivant dans la corne de l’Afrique, il a été démontré, à partir de l’analyse hormonale des déjections de guenons, que plus de 80% des femelles d’un groupe donné faisaient une fausse couche spontanée dans les semaines suivant l’arrivée d’un nouveau mâle dominant (cf. Peggy Sastre, La Domination masculine n’existe pas, Paris, 2015, p. 122-123). Les femelles redeviennent ainsi rapidement fertiles afin de pouvoir engendrer des petits avec leur nouveau maître car, selon la loi de l’hypergamie féminine (qui s’applique également aux femmes), « les femelles préfèrent se reproduire avec les meilleurs mâles ».
Des femelles qui avortent spontanément pour mieux se soumettre au nouvel arrivant, donc. Il est tentant de faire le parallèle avec les féministes occidentales qui n’ont que l’avortement à la bouche, refusent d’enfanter, méprisent la maternité, la paternité, les hommes et les enfants – pour autant qu’ils soient blancs –, mais n’ont de cesse de tresser les louanges des nouvelles cultures qui s’installent entre leurs murs – pourvu qu’elles soient « racisées », comme elles disent, en parfaites néo-racistes qu’elles sont. On a tous compris que les néoféministes étaient des guenons comme les autres, ayant soupesé qui était le plus fort dans le conflit de civilisations que nous traversons actuellement et ayant en conséquence choisi leur camp depuis le début. Leurs pancartes dans leurs manifs parlent pour elles :
Ou bien :
Bien. Venons-en aux Miss, maintenant.
Cela fait quelques années déjà que j’évoque la guerre inlassable menée par les néo-féministes contre la jeunesse, la fraîcheur et la beauté féminines – incarnation de tout ce que la féministe aigrie ne peut que haïr maladivement : l’existence du désir hétérosexuel, évidemment. La seule idée qu’un homme puisse admirer et désirer une jeune femme qui expose à son regard sa beauté hors du commun, ou se présente devant lui comme l’archétype (un idéal le plus souvent inaccessible) de la jeune vierge prête à marier, ne peut que faire s’étrangler de haine et de fureur l’armée des vieilles punaises, frustrées et laiderons de tous poils qui peuplent les bataillons d’Osez le Féminisme.
Le conte populaire de la jeune et jolie Blanche-Neige sur le point de convoler, cible de la maléfique reine-sorcière qui tente de l’assassiner perfidement (le prototype de la néoféministe allergique à la jeunesse, la beauté et l’hétérosexualité) pourrait aussi être interprété comme une préfiguration parfaite de la jalousie destructrice de l’armée des mal-baisées du XXIe siècle :
Osez le Féminisme cherche donc une fois de plus, comme tous les mois d’octobre, à détruire le concours Miss France, accusé de sexisme et de tous les maux, sans pouvoir comprendre qu’il n’est que la manifestation de ce qui fait que le monde est monde depuis toujours et qu’il existe encore : sur un plan évolutionnaire, le capital féminin en vue de la reproduction de l’espèce est tout entier logé dans la jeunesse, la fraîcheur et la beauté des jeunes femmes – car ce sont des gages inconscients et universels de santé et de fertilité, tout simplement. Comme Blanche-Neige, princesse d’une exceptionnelle beauté, les Miss d’aujourd’hui incarnent cet idéal féminin qui transcende ; elles sont cette image de la beauté féminine pure qui éclaire le monde, tire hommes et femmes vers le haut et invite depuis l’aube des temps l’humanité à poursuivre son chemin.
Les féministes à front de taureau auront beau fulminer de rage et de dépit et même faire disparaître le concours Miss France, elles ne changeront rien à la marche du monde : les mêmes réflexes profonds (car il s’agit en réalité de nos gènes qui nous pilotent) feront que les hommes continueront d’être attirés instinctivement par la jeunesse et la beauté féminines et que ces mêmes jeunes beautés continueront à faire valoir leurs charmes et leurs appâts afin de séduire et sélectionner les meilleurs géniteurs. C’est ce qu’explique aussi François de Smet dans Eros Capital, Les lois du marché amoureux, Paris, Flammarion, 2019. C’est la vie, les filles, c’est comme ça, désolée pour l’armée de féministes et de lesbiennes nihilistes qui voudraient voir disparaître l’humanité en même temps qu’elles, mais l’instinct de survie et de reproduction sera toujours le plus fort et c’est tant mieux.
[Sur ce thème, lire: « Pourquoi Darwin avait raison sur nos choix amoureux », Le Point, 08/01/21 (article pour abonnés : me demander une copie par mail en cas de besoin)]
A côté de cela, nombre d’observateurs ont relevé à juste titre le double standard d’Osez le Féminisme, qui d’un côté fustige les femmes dénudées et de l’autre soutient le port du voile, à l’exemple de David Desgouilles dans Marianne : « Osez-le-féminisme vs Miss France : « Puritains de tous les pays, unissez-vous ! » (20/10/21):
« Ces parangons de vertu, dont la courageuse Mila a peu entendu le soutien, et qui manifestent avec le CCIF, illustrent très bien par leurs actes ce que Karl Marx avait appelé « donner une claque à sa grand-mère ». Il est plus facile de douter du libre arbitre de jeunes femmes qui s’inscrivent de leur plein gré au concours de Miss France que d’aller soutenir celles qui sont contraintes par leur milieu familial ou par leur voisinage de se voiler de la tête aux pieds. Le voile, c’est tellement mieux que le dégradant maillot de bain avec lequel les candidates au titre de Miss France défilent chaque année. »
Le petit jeu des néo-bigotes pro-islam ne fait plus mystère pour personne. Je ne peux que le rapporter à cette forme de guenonisme dont je parlais en introduction : cracher sur Miss France, c’est évidemment cracher sur la France, puisque le mot « France » est dans Miss France et que cela fait plus d’un siècle que ce concours fait partie de ses meubles – on a le droit de l’apprécier ou pas, de regarder sa retransmission TV ou pas. Et c’est bien sûr envoyer des gages et un signal de soumission au nouvel arrivant qui lui non plus, n’aime pas beaucoup le concours Miss France : chacun sait que la femme pudique ne doit pas défiler en maillot de bain, pas plus sur les podiums qu’à la piscine ou à la plage. Osez le guenonisme assume donc sa reddition et obtempère fidèlement à la voix de son maître.
- Voir aussi :
Féminisme wokisme racialisme et les autres mouvements politiques en vogue sont marxistes tout est écrit dans les textes marxistes dès les années 1920 tout comme les soit disant patriarcat culture du viol destruction de la famille.
Tout ça pour aller vers la victoire du prolétariat. Il y a ainsi association temporaire d’intérêts entre ces marxistes et les ultra riches vrais capitalistes pour l’uniformisation du monde avec des milliards d’humains-termites
Ce qui est comique c’est leur manque d’anticipation et de réalisme. Elles ont attaqué le Comité Miss France sous l’angle (pertinent) du droit du travail. Alexia Laroche Joubert, fraîchement arrivée, a perçu le risque, fait bosser ses avocats et annoncé dans la foulée que les Miss auront dès cette année un contrat de travail (le Comité en a les moyens !). Nul doute que l’an prochain, elle va dépoussiérer les critères d’admission au concours. Et voilà le concours, fort de sa popularité et de ses millions de spectateurs, pérennisé sur des bases plus solides. Merci Osez le Féminisme :-))
Bien vu ! C’est vrai qu’en attaquant Miss France pour purger leur haine des hommes (car ces aigries ne supportent pas que des hommes puissent admirer librement le corps de jeunes femmes), ce sont des femmes qu’elles trouvent sur leur chemin et à qui elles doivent faire la guerre. Elles perdront cette guerre car elles attaquent des moulins à vent, comme toujours.
J’avais lu il y a de cela quelques mois (et je n’arrive plus à retrouver les articles en question, tellement de l’encre a coulée sur le concours), mais Mme Laroche Joubert avait indiquée que l’action d’Osez le féminisme aurait suivi le recalage par trois de ses membres au concours (dont une membre d’un conseil d’administration). À l’époque, cela m’avait déjà évoqué cette idée que pour certaines féministes, il s’agit plus de vengeance sur les jeunes femmes « belles » au regard de la société, que d’une vraie quête pour l’égalité.
Sources :
https://www.programme-tv.net/news/tv/285485-je-nen-peux-plus-agacee-alexia-laroche-joubert-repond-a-osez-le-feminisme-qui-attaque-en-justice-miss-france-video/
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/info-medias/alexia-laroche-joubert-les-miss-sont-independantes-et-sassument-cest-ca-etre-feministe_4795185.html
Oui, avec Alexia Laroche-Joubert, les féministes sont tombées sur un os; elle leur claque le museau sur tous les sujets. Et elle les met face à leur jalousie, leur mauvaise foi et leur misogynie. Elles s’en prennent à des jolies femmes parce que sont des jolies femmes, ce qui les rend folles.