Les féministes répètent à l’envi que « le féminisme n’a jamais tué personne, alors que le patriarcat, gna gna gna », que le féminisme serait « un mouvement d’émancipation remarquablement non-violent tout au long de son histoire » (mensonge proféré ici par Christine Bard), etc. Et de nous ramener sans cesse à la tuerie antiféministe de Toronto (2018), elle-même faisant écho à celle, misogyne, de Montréal (1989) ; attentats absolument dramatiques et désolants qui, il faut tout de même le faire remarquer, ont aussi pris cette forme parce que le féminisme est devenu tellement envahissant au Canada que certains en ont perdu la raison (attention, je ne dis pas que cela les excuse en quoi que ce soit : tout meurtre est inexcusable. Je constate simplement que la pression féministe peut désormais provoquer des réactions violentes incontrôlées – mais inacceptables, on est d’accord).
Pour remettre l’église au centre du village, comme on dit, il peut être utile de commencer par rappeler que le « patriarcat » ne tue personne, puisque le « patriarcat » n’est qu’une baudruche idéologique forgée par les féministes et dans les faits, le seul mode d’existence possible d’homo sapiens (c’est-à-dire nous) dans des environnements insécures ; mode de (sur)vie, qui plus est, plébiscité par les deux sexes depuis la nuit des temps dans toutes les cultures et sous toutes les latitudes. À l’échelle de l’histoire et de l’anthropologie, le féminisme antipatriarcal n’apparaît donc que comme une occupation de bourgeoises désœuvrées issues de sociétés post-industrielles pacifiées – grâce au sacrifice de générations entières d’hommes (de mâles !), il ne faut jamais l’oublier.
Il convient ensuite de rappeler que d’une part, l’instinct de violence n’a pas de sexe et que d’autre part, le sexe féminin a lui aussi du sang sur les mains. À cette fin, je vais lister dans cet article les hommes (mais aussi les femmes) morts directement à cause du féminisme et sans que la justice soit jamais passée, histoire de battre en brèche cette mythologie mensongère de la « juste et douce guerrière de la (pseudo-)libération ».
On pourra encore signaler en préambule les manifestations féministes du 8 mars 2020 en Espagne qui, prétendant lutter contre le « patriarcavirus », ont en réalité contribué à diffuser le coronavirus dans le pays et donc causé directement ou indirectement la mort de centaines, voire de milliers de personnes. Ce genre de panneau complètement idiot a également été vu en France le même jour, et pour le même résultat, en région parisienne. De plus, avec plus de 80 000 morts du coronavirus en France et déjà près de deux millions et demie dans le monde, on mesure à quel point ces féministes sont stupides et à côté de la plaque.
Jusqu’à présent, les féministes les plus violentes s’étaient surtout illustrées par leurs tentatives de meurtre. On connaît la violence des Suffragettes anglaises, qui ont par exemple tenté d’incendier un théâtre à Dublin en 1912 pendant une représentation, lors de laquelle elles ont également entaillé avec une hache l’oreille d’un député irlandais. On connaît bien aussi la tentative de meurtre perpétrée en 1968 par la féministe hystérique Valerie Solanas sur la personne d’Andy Warhol, attentat dont il ne se remettra jamais vraiment (Solanas « tire trois coups de feu sur Andy Warhol. Une balle lui transperce de nombreux organes et sa survie est en jeu »).
Mais l’arme létale la plus efficace mise au point par les féministes est l’actuelle entreprise de délation #Metoo dont je dénonce depuis le début les méthodes lâches et illégales : accusations sans preuves, clouages arbitraires au pilori, lynchages sur les réseaux sociaux, appels à la justice immanente, tentatives de confiscation de toute parole dissidente – à tel point qu’aujourd’hui, même des avocates ont peur de s’exprimer : « Marie Dosé : « La libération de cette parole est en train de confisquer les autres » (France Inter, 9/03/20) : « J’ai peur de vous parler« , explique-t-elle, demandant : « Est-ce que c’est normal que moi, avocate, j’aie failli ne pas répondre à votre invitation ? Je sens que la libération de cette parole est en train de confisquer les autres » ; « Il n’est pas normal qu’en rappelant les grands principes de l’état de droit, on ait peur d’intervenir publiquement ». Voilà donc où le victimisme autoritaire nous mène en 2020.
Comme on le sait quand on étudie les violences conjugales ou les cas d’infanticides, les femmes ont une aspiration naturelle à la violence aussi large que les hommes. Mais, pour des raisons évidentes de force musculaire, elles ne tuent directement que les personnes plus faibles physiquement : 70% des auteurs d’infanticides sont ainsi des femmes (cf. « Infanticides, le profil des meurtriers analysé »).
Concernant les hommes, les femmes vont surtout provoquer leur mort par des méthodes indirectes, en les poussant au suicide par exemple (le crime parfait, en quelque sorte) ou sournoises, telles l’empoisonnement, comme l’histoire nous en livre de nombreuses occurrences ; l’un des exemples les plus fameux étant la « Veuve noire » Vera Renczi qui par jalousie maladive empoisonne à l’arsenic trente-cinq membres de son entourage : deux maris, vingt-neuf amants et même un de ses fils, Lorenzo, dont elle ne supportait pas qu’il puisse avoir une autre femme qu’elle dans sa vie. Le mobile de la jalousie est très intéressant à observer ici, car il est effectivement la principale raison qui pousse les femmes à déchaîner leur appétit de vengeance. On pourra également citer Chisako Kakehi qui a tué quatre de ses maris ; Marie-Madeleine Dreux d’Aubray empoisonneuse de son père et de ses deux frères, Marie Besnard qui empoisonne son mari Léon Besnard, Jane Toppan qui a tué trente-et-une personnes – sans parler de Locuste qui empoisonne Claude et Britannicus, etc.
Aujourd’hui, le poison est devenu celui de la diffamation et de la mise à mort dans les médias et sur les réseaux sociaux, mort sociale suivie parfois d’une mort véritable ; la nouvelle arme létale la plus directe et la plus fréquemment employée depuis #MeToo étant la fausse accusation de viol, grand classique féminin et désormais néo-féministe.
Cet arsenal guerrier a été savamment développé par les idéologues féministes au moyen d’une extension à l’infini, sans aucune base juridique, de la définition du viol : ainsi, des baisers dans le cou reçus par Adèle Haenel dix-huit ans plus tôt suffiront-ils à qualifier l’agression sexuelle et à déclencher le lynchage médiatique de Christophe Ruggia (cf. « Affaire de harcèlement sexuel allégué par l’actrice Adèle Haenel : la justice doit-elle être rendue désormais par les journalistes ? »).
De la même manière, les idéologues féministes entendent revenir a posteriori et sans limite de temps sur leur consentement afin d’invalider celui-ci au gré de leurs états d’âme, jetant dès lors en pâture n’importe quel homme pour n’importe quelle relation sexuelle (voir l’affaire Darmanin : « La « culture du viol », une culture féministe du harcèlement et du lynchage »). Je pense que beaucoup d’hommes féministes, qui bêlent aujourd’hui naïvement dans le sens du vent pour se faire bien voir, se préparent des réveils trèès difficiles…
Voilà… Jusque au jour où l’une d’entre elles décidera de se venger façon #MeToo… Et là, fini de rigoler… Les étudiants de Sciences-Po, des jeunes hommes blancs féministes, de gauche, woke et tout ce qu’il faut, sont justement en train de comprendre leur douleur avec le hashtag #SciencesPorcs…
Edit : Quant à Julien Bayou qui – peut-être, on ne sait pas – affichait son féminisme pour scorer et séduire de la militante, il est l’incarnation même, aujourdhui, de ce que je prophétisais il y a quelques années 😁
***
Voici donc un décompte (non exhaustif et encore in the making) de morts masculines directement imputables au féminisme :
Morts directement liées à #MeToo :
- 1/04/2024: Le suicide à 41 ans de l’auteur de BD Ed Piskor est un parfait exemple du mode opératoire des criminelles féministes : quelques tentatives de drague transformées en « comportements déplacés » et en lynchage hystérique sur les réseaux sociaux ont abouti à son suicide. Le crime parfait, en quelque sorte, pour quelques aigries et jalouses. C’est cela, le nouveau monde féministe.
- Septembre 2020 : Le chef parisien Taku Sekine met fin à ses jours à l’âge de 39 ans après une campagne de délation sur les réseaux sociaux sans dépôt de plainte et sans qu’il ait la moindre possibilité de se défendre. Le communiqué de la famille est sans équivoque : « Les conditions de la mort de Taku SEKINE ne sont ni ordinaires ni accidentelles. Taku SEKINE a mis fin à ses jours, emporté par une grave dépression consécutive à sa mise en cause publique – sur les réseaux sociaux et sur un site spécialisé -, avec une récurrence s’apparentant à un véritable acharnement. Certains acteurs, notamment de la presse, ont sciemment, en quelques semaines et en l’absence totale de plainte, ruiné la réputation de Taku SEKINE » (voir aussi : Peggy Sastre – Taku Sekine, victime de la grande parade purificatoire (Le Point, 5/10/20).
- Mai 2020 : Un adolescent indien de 14 ans se suicide en se jetant d’un immeuble de 11 étages après avoir été tagué #MeToo sur Instagram (pour une allégation invérifiable de viol remontant à deux ans)
- Septembre 2019 : #Metoo : Accusé d’agression sexuelle, le développeur de jeux videos Alec Holowka se suicide.
- Mai 2019 : Mark Hunton, 23 ans, se suicide suite à une dépression causée par les fausses allégations de viol de son ex-petite amie.
- Avril 2019 : #Metoo : un rockeur mexicain accusé de harcèlement se suicide. Jeté en pâture avec le hashtag #MeTooMusicosMexicanos, le musicien mexicain Armando Vega Gil avait clamé son innocence dans un communiqué peu avant de mettre fin à ses jours.
- Jill Messick, ancienne productrice de films, s’est suicidée après avoir été accusée par Rose McGowan et d’autres de « ne pas se montrer solidaire des femmes maltraitées » en se rangeant du côté de son ancien collègue Harvey Weinstein. On voit avec cet exemple à quel point la liberté de penser est attaquée, au point que des femmes elles-mêmes peuvent mourir de #MeToo.
- Benny Fredriksson, 58 ans, metteur en scène et directeur du plus important centre culturel et artistique de Stockholm, faussement accusé de harcèlement sexuel. Il est tombé en dépression suite à cela et s’est suicidé.
- Carl Sargeant, député travailliste gallois, s’est suicidé après avoir été suspendu de tous ses postes politiques lorsque des accusations anonymes ont été portées contre lui.
- En novembre 2018 également, il a été rapporté qu’un militant du parti travailliste dans la trentaine – anonyme – s’est suicidé après avoir été accusé de faire des images sexuelles.
Tentatives de suicide :
- Juin 2019 : Un étudiant de Sciences-Po Rennes comparaît devant le tribunal correctionnel de Rennes pour « dénonciation calomnieuse » envers un autre étudiant, qui avait fait une tentative de suicide
- 2014 : Sarah-Jane Parkinson accuse faussement son mari de viol, ce qui le conduit en prison pour 4 mois et le pousse à commettre une tentative de suicide.
Avant #MeToo : Fausses accusations de viols ou d’agressions sexuelles ayant conduit à la mort (non exhaustif) :
- Octobre 2015 : Jay Cheshire, un étudiant de 17 ans, se suicide après avoir été accusé de viol et lynché sur les réseaux sociaux. La jeune femme est revenue sur ses allégations, mais le mal était fait : bouleversé, il s’est pendu à un arbre.
- Octobre 2016 : Un ingénieur se suicide par asphyxie dans sa voiture après qu’une fille de 16 ans l’ait faussement accusé de l’avoir filmée sur son téléphone mobile.
- Mars 2018 : Faussement accusé de viol, Ross Bullock, 38 ans, a fini par se suicider. Pourtant, de nombreux messages envoyés par son accusatrice avaient prouvé que l’acte était consenti.
- Mai 2019 : En Nouvelle-Zélande, une femme qui devait de l’argent à son voisin l’accuse à tort de l’avoir violée. Considéré à tort comme dangereux, il sera abattu par un autre voisin.
- Etc. (à suivre)
***
Cette liste semble encore bien trop courte aux néo-féministes, si l’on en juge par leurs appels au meurtre répétés lors de la manifestation du 8 mars 2020 en France :
Aussi choquant que cela puisse paraître, ces idées, qui s’exprimaient déjà en 2019, font bien partie du fonds commun de l’idéologie néoféministe :
Il en va de même en 2021:
Kérozène… Brûler… Au bûcher… Pour le seul crime d’être né homme. Le vocabulaire des chasses aux sorcières est donc bien dans la bouche des nouvelles féministes, qui sont en train de rallumer symboliquement les bûchers :
- Février 2021 : Les féministes radicales me donnent entièrement raison et confirment la teneur de cet article en revendiquant leur plaisir de tuer des hommes. Il est donc plus que temps de réaliser que le féminisme est devenu un asile à ciel ouvert et une véritable coterie de psychopathes :
[à suivre…]
- Voir aussi :
- Sur les fausses accusations de viol : « Les fausses accusations de viol sont rares, mais elles existent et c’est un problème grave » (Slate, 9/10/2014)
- Sur la féminité toxique : « La « féminité toxique » existe-t-elle ? » (Le Point, 12/01/19)
- Sur le lynchage féministe :
- Sur la violence des Suffragettes anglaises :