La vidéo confronte l’éternel masculin de la beauté grecque antique (la danse des hommes nus de la pièce de théâtre Mount Olympus de Jan Fabre (2015) est une véritable ode au corps masculin érotique) avec le Japon moderne privé de sexe.
Ce qui me frappe le plus dans ces témoignages d’hommes japonais vivant avec une poupée sexuelle qui ont inspiré la vidéo, c’est le glissement de l’objet à la personne. Ces hommes – qui ne semblent plus faire clairement la différence entre un objet inanimé et un être humain – investissent affectivement leur poupée, lui parlent, la mettent en scène, l’emmènent en vacances voire même l’épousent ou s’auto-persuadent qu’elle est vivante. Pour autant, ils sont sains d’esprit et restent lucides quant à leur comportement.
La situation du Japon – même si la vie de couple avec une poupée y reste un phénomène marginal – est en tout cas révélatrice de la crise mondiale de la masculinité et du désir masculin. Le manque de partenaires, de moyens financiers pour entretenir une femme ou la culpabilité d’aller voir des prostituées, entre autres, annoncent certainement ce qui nous attend en Occident. Cette crise de la masculinité est aussi une conséquence du féminisme (des femmes hyper-exigeantes qui paralysent et accablent les hommes) et un avatar post-moderne de la guerre des sexes. Sinon qu’ici, le combat n’a même plus lieu, la femme étant totalement remplacée.
. Sex Games
La thématique de la poupée sexuelle utilisée pour illustrer Cellophane City est inspirée d’une chanson plus tardive, Sex Games (2009), restée à l’état de maquette.
Musique : Jean-Patrick Capdevielle /Jonathan Capdevielle / Patrice Küng
Paroles : Jean-Patrick Capdevielle
Voici ma propre transcription des paroles (à corriger éventuellement et compléter) :
Come follow me… Baby…
Come follow me…
Aahh… Boy…
Sex games
Well I went to the marketplace to buy a new toy
A man said he could sell me a bundle of joy
(the) question is: he mumbled looking me in the eyes
“You think you can afford to go straight to the sky”
Sex games
Sex games
“I’ve been high as a kite” I said, “since Jesus knows when
some people call it coma, well I could call it heaven”
… ? … home and out of the box
I was ready for so much and hungry as a fox
Sex games
My highway to love
Sex games
Beside from the above
Sex games
My highway to love
Sex games
Sex games
Sex games
Come follow me… Baby…
Aahh… Boy…
I found enough on my plastidic friend
It’s heaven touched with delight
Soon she showed me all the bends
One-way trip to the sky
Sex games…
Sex games…
Boy…
She had all the required gismos
She was extra-gynecally supercharged
She had the double-action tits above
With the heat-warning net program
Boy
Sex games
My highway to love
Sex games
Beside from the above
Sex games
My highway to love
Sex games
Sex games
Come follow me baby
Come follow me…
. L’iconographie de cette seconde vidéo s’est imposée d’elle-même à la vue du Casanova de Fellini (1976) – le sujet étant pour ainsi dire le même.
La figure du Casanova vieillissant imaginée par Fellini n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de Dracula (incarné par Bela Lugosi en 1939), dans ma vidéo de la Naissance des Saisons) ou celle de Nosferatu se regardant lui aussi dans le miroir au moment de ses ébats dans un palais vénitien du XVIIIe siècle (Nosferatu à Venise) :
. Les femmes ne sont pas des poupées sexuelles. Mais les poupées sexuelles sont-elles des femmes ?
Les poupées sexuelles ne sont évidemment pas des femmes ; ce sont des objets inanimés. Mais dans la cervelle embrumée de certaines féministes, s’opère une confusion pire encore que chez les japonais qui épousent leur poupée : aveuglées par leur chasse à l’homme et à l’hétérosexualité, elles en viennent à attaquer des maisons de poupées. Sans doute pour délivrer ces dernières de l’enfer de la prostitution. Allo, l’Hôpital Sainte-Anne ? Je crois que j’ai des bonnes clientes pour vous…
. Sur ce thème :
Je suis impressionné par la justesse de votre description. Après avoir pris le temps de lire l’ensemble de votre blog, je ne peux que saluer votre lucidité. La plupart des hommes sont conscients des maux que vous décrivez dans vos articles sur l’impact du néo-féminisme sur la société. Ne pouvant pas s’exprimer contre ou débattre au vu du climat d’omerta qui nous est imposé, ils en viennent à développer une image déplorable des femmes. Je ne compte plus le nombre d’hommes célibataires et qui comptent le rester dans mon entourage. Ces hommes n’ont pas spécialement de problème relationnel, ils préfèrent simplement les coups d’un soir et les plans cul sans prise de tête plutôt que de se mettre en couple. Les plus téméraires ont même recours aux services d’Escort girl. Et comment leur donner tort, quand nos consœurs se comportent comme des princesses avec des exigences délirantes et contradictoires ? Je ne doute pas qu’un prince charmant saurait les satisfaire, mais je n’en suis pas un, et je n’en connais aucun. Peut-être devraient-elles aller voir du côté de l’Arabie saoudite ou du Qatar, il me semble qu’il en reste quelqu’un-la-bas.
Pour ma part et comme beaucoup d’hommes de ma génération (25 ans), je préfère limiter les contacts amoureux et la séduction. Je les vois comme un travail fastidieux. (S‘il n’y avait pas la promesse d’un rapport sexuel à la clé, quels hommes inviteraient une femme à diner ?) Dans l’écrasante majorité des cas, il s’agit de flatter le narcissisme et l’ego de la demoiselle et de lui vendre du rêve. Ce n’est pas très épanouissant et on en sort avec l’égo diminué pour on ne sait trop quel résultat. Sans compter cette culpabilité, intrinsèque à la séduction, ou l’on doit s’excuser de son désir, simplement parce qu’on est un homme et que notre désir n’est pas acceptable.
Je sais bien que toute les femmes ne sont pas ainsi, mais force est de reconnaitre que ce sont les plus visibles et souvent les seules que l’on trouve sur les sites de rencontre ou dans les bars. De plus, étant encore relativement jeune, j’ai de bonnes raisons de penser que la propagande néo-féministe a frappées plus fort ma génération que les précédentes. La perspective de devoir vivre avec une femme partageant les postulats et la ligne de conduite d’une telle idéologie me déprime rien que de l’envisager. Ce sera un peu comme avoir un job supplémentaire, en plus de son propre travail. Bien évidemment, la biologie est implacable et me pousse malgré tous à essayer encore et encore. La vie est parfois d’une suprême ironie, et en même temps bien faite ! Nous en discutons souvent entre hommes (quand la police de la pensée s’absente) et la réflexion qui revient le plus souvent c’est que la perte de temps et d’énergie dans la séduction est colossale et que celle-ci serait bien mieux employé ailleurs. Récemment le problème juridique est venu se greffer sur une situation déjà pas bien glorieuse, avec la conclusion assez unanime que n’importe quelle femme avait laquelle nous avions eu un rapport pouvait nous accuser de viol et gagner. Ça fait beaucoup de « moins » et pas beaucoup de « plus » dans l’analyse « bénéfice / risque » si vous me passez cette expression.
Quand je compare cela aux activités sportives ou créatrices comme le fait de bricoler ou simplement de pratiquer la musique. La gratification me semble bien plus sûre et décomplexé, la plupart des efforts sont récompensés et la satisfaction du travail bien fait est au rendez-vous.
Lorsqu’on aborde le sujet des sex doll je dirais qu’une bonne moitié des hommes semblent favorable au concept. Je leur prévois un bel avenir sous réserve de quelque innovation technologique, même si je trouve le concept un peu… dérangeant… Je suis surtout un peu surpris par la rapidité avec laquelle la situation entre homme et femme se dégrade, mon père et mes oncles n’auraient jamais envisagé d’utiliser ce genre de poupée, il trouvait le contact avec les femmes bien plus stimulant et je les envie un peu.
Je ne souhaite pas tomber dans la misogynie crasse, tout simplement parce que j’accorde une grande importance à la recherche de l’objectivité. Mais je ne peux pas blâmer mes collègues qui franchissent la ligne. D’autant plus qu’avec la police de la pensée qui assimile toute critique à de la misogynie, la ligne devient vite flou. Je pense que l’expression des femmes est primordiale pour rappeler aux hommes que le front des féministes ne représente pas les femmes dans leur ensemble. C’est facile de l’oublier pendant les repas de famille entre nos sœurs et nos cousines féministes exaltées qui nous rebatte les oreilles avec les 1001 offenses dont nous sommes directement responsables, nous hommes monstrueux par nature. J’aimerai bien que les femmes qui ne partage pas cette opinion est le courage de le dire, je commence à en avoir assez de devoir expliquer l’absurdité et l’absence de bases scientifiques de ces concepts aux femmes les plus privilégié qui ai jamais vécues à la surface de la terre…
Pendant ma scolarité, sur les campus des écoles d’ingénieur, la discrimination positive en faveur des femmes était la norme, et on finissait par ne même plus la voir. Malheureusement pour nos féministes en chef, les employeurs eux, n’oublient pas la différence de niveau qui en résulte et embauche d’avantage les hommes. Encore une inégalité en défaveur des femmes, et dont sont responsable les hommes. Comme si nous avions une responsabilité dans ce genre de cas…
Enfin bref, assez de digressions, et merci du fond du cœur pour votre travail, ça remonte le moral de voir des gens penser droit au milieu de ce champ de concepts creux.
Merci pour votre commentaire, vous résumez parfaitement la situation des nouvelles générations. Je pense aussi que jamais les jeunes femmes n’ont été aussi polluées par le féminisme (un féminisme qui n’est plus que du purin intellectuel et je pèse mes mots). Mais je pense qu’elles en recevront bientôt l’addition; il faut seulement beaucoup de patience aux jeunes hommes comme vous, désavantagés par l’âge. Les mêmes femmes à plus de 35-40 ans font en général moins les difficiles, surtout quand l’horloge biologique les presse (bon, après il faut que les hommes aient envie d’enfants et qu’elles ne soient pas trop hystériques et fêlées). Mais je suis assez inquiète aussi pour les nouvelles générations de garçons. Le féminisme est devenu fou :((
Je vous remercie pour votre réponse rapide !
Je préférerai la payer, cette addition et que l’on passe rapidement à autre chose, mais apparemment ce n’est pas au programme. Ce n’est ni la première ni la dernière fois qu’une idéologie revancharde et belliqueuse nous met tous dans la panade. Mais c’est la première fois qu’elle menace aussi gravement la cellule de base de la société, le couple.
Vous semblez avisée sur ces sujets et j’aimerai avoir votre avis sur plusieurs sujets. Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de répondre, surtout si vous estimez que les réponses sont des secrets qui devraient rester entre membres de la sororité. ^^ J’ai bien conscience que vous n’aurez par toute les réponses mais je suis curieux d’entendre ce que ces sujets vous évoque.
Quand je regarde autour de moi, beaucoup de mes amis ont des parents qui ont divorcés alors qu’ils étaient très jeunes. Ils n’ont jamais vu de relation de couple harmonieuse et je n’ai pas l’impression qu’ils auront beaucoup de modèles dans un avenir proche. Je ne jette la pierre à personne, que ce soit à la société (ce que je trouve un peu facile et gratuit, la société n’est rien de plus que la sommes des individus qui la compose) ou à leurs parents qui ont sans doute fait de leur mieux. Cela posé je suis bien obligé de faire le bilan, et il n’est pas brillant. Comment pourrions-nous nous entendre sans un minimum de codes universels ? Ou, à la limite, une description claire des attentes de chacun ?
J’ai bien conscience que les hommes ne sont pas exempte de tout défaut, j’en ai moi-même bon nombre. On pourrait citer l’immaturité de certain, biberonné jusqu’à l’âge adulte ou encore le manque de patience d’autre. Le pire étant certainement le fait que de nombreux hommes ne se donnent même plus le mal de se comporter comme tel, fuyant les responsabilités et n’assumant plus rien. Je comprends que ces traits de caractère énerve les femmes, mais alors pourquoi les encourager ?
Je suis plutôt un homme à l’ancienne, très sportif avec une passion pour le bricolage et les sciences, dont j’ai fait mon métier. Rajouter à ça une propension à régler les problèmes plutôt que d’en parler, et je pense que l’on sera presque dans la caricature de ce que les néo-féministes appelle « male blancs cis-genre », si je me souviens bien des insultes de ma dernière soirée ^^’. Je suis toujours étonné de voir que les femmes qui semble aller jusqu’à désapprouver ma simple existence, sont les plus facile à mettre dans mon lit, si vous me passez cette expression peu glorieuse… (Sauf quand il s’agit de dépanner leurs voitures ou de réparer leurs machines à laver, mais je ne suis pas rancunier)
Evidemment, je ne peux leur convenir sur le long terme (ce qui doit crever les yeux pour tout le monde) et elles semblent sincèrement surprises que je ne sois pas un homme féministe m’excusant d’exister. Si je ne suis pas une exception, et les témoignages autour de moi m’incitent à penser que non, cette différence de standard entre ce qui éveille le désir et les critères de l’homme parfait me semble relever de la schizophrénie. Non que je critique cet état de fait, il ne m’appartient pas de faire un jugement moral. Mais comment s’étonner ensuite de ne pas trouver le mec qui leur convienne ? Et pour aller jusqu’au bout du raisonnement, quitte à privilégier les traits féminins chez leur amants à long terme, pourquoi ne pas simplement s’engager dans des relations entre femmes ?
Les hommes de ma génération (pour une partie croissante) organisent leur vie sans les femmes. On pourrait se dire que le trait pourra vite être corrigé plus tard quand le néo-féminisme n’empoisonnera plus nos relations, mais ça me semble plus délicat en pratique qu’en théorie. Nos choix de carrières professionnelles, nos habitudes de vie et une multitude d’autres points ce structure sans y avoir intégré les aspects de la vie de couple. Je doute qu’il soit facile de les réintégrer à postériori… quoiqu’en dise la philosophie moderne, les habitudes ont la vie dure.
Vous parlez de l’horloge biologique qui incite les femmes à ce revoir leur standard à la baisse. J’imagine que c’est plutôt une bonne nouvelle mais elle laisse un point dans l’ombre. À quoi ressemblera la vie avec une femme qui a rêvé à un homme idéal qu’elle est persuadée de mériter et qui doit finalement se rabattre, par dépit sur un homme qu’elle juge inférieur ? Ça me semble des bases un peu scabreuses pour créer un couple solide non ?
Un ami c’est mis en couple avec une nana qui devait être dans cette situation. Il a reçu une litanie de reproche et de chantage affectif pendant 2 ans avant de prendre ces jambes à son coup. Loin de moi l’idée d’en faire une généralité, bien sûr, mais cet exemple m’incite à la prudence… De plus je note que beaucoup de femmes de ma connaissance arrivant à la trentaine sont sous antidépresseur… sans que j’en comprenne les causes profondes et je ne me risquerai à aucune conjoncture du fait de mon manque d’information sur le sujet. Il me reste malgré tout la question sur les lèvres : est-ce normal ? Je connais peu d’homme fou une fois arrivé à la trentaine…
Quant à la génération de garçon actuelle, j’espère que vous ne vous inquiéterez pas trop pour nous 😉 . Les changements récent sont, certes, déconcertant mais beaucoup d’homme les accepte et travail à la création d’une nouvelle façon de forger leur bonheur. Après tous, les relations hommes / femmes n’en était jamais qu’une partie. Il nous reste encore bien des domaines où nous épanouir : la camaraderie, le dépassement de soi, la conquête de notre propre esprit et évidemment les arts.
La situation actuelle, qui aurait sans doute fait exploser de rire nos ancêtres, et une bonne occasion d’explorer les ressorts des relations hommes femmes. Qui sait ? Peut-être que de ce fiasco émergera de nouvelles pistes et un ordre mieux adapté que l’ancien. C’est aussi une belle occasion de nous former à la rhétorique et à la logique ainsi qu’au stoïcisme, j’aurai sans doute été bien moins intéressé par ces thématiques si je n’en avais pas eu autant besoin.
J’ai exploré avec plaisir la partie de ce site dédié à l’art, je ne peux que regretter qu’elle ne soit pas aussi fourni que la partie dédié à la critique du néo-féminisme. Mais j’imagine que pour vous le devoir et l’urgence de restaurer un brin d’harmonie l’emporte sur le plaisir simple de commenter des œuvres d’art. Et assurément c’est un choix avisé, et qui sera profitable à beaucoup…
J’ai tout particulièrement apprécié votre article sur Lucrèce Borgia. Ayant mal lu le titre, lorsque j’ai cliqué sur l’article je m’attendais à avoir comme sujet la fameuse Lucrèce (Lucretia) de la Rome antique. Vous pouvez imaginer ma surprise lorsque j’ai lu les premières lignes de votre article. ^^’
J’imagine que cela fait beaucoup de questions d’un coup !
Je vais répondre par petits bouts 😉 Alors oui, il y a deux Lucrèce dans l’histoire et moi c’est celle de la Renaissance qui m’intéressait. Je suis partie du tableau de Veneto qui m’a inspirée pour la suite. C’est vrai que j’ai mis un peu de côté la partie artistique du site, qui était celle de départ, pour critiquer vertement le féminisme – mais elle n’est pas oubliée. Je suis justement en train d’écrire sur Fragonard. Ensuite je reviendrai sur Picasso ; mais comme j’ai plein plein de choses à dire sur le féminisme… ça a tendance à bousculer un peu le reste ^^
Je pense pour ma part que le féminisme est une pathologie sociale et politique. Plus je l’observe et plus je suis négative à son encontre. Je le tiens pour responsable du malheur de beaucoup de monde. Il n’a pas rendu les gens plus heureux et plus équilibrés, c’est même sans doute le contraire. Le féminisme méprise la maternité et ne respecte pas les enfants (il n’en a que pour les femmes, pleureuses professionnelles, le reste du monde n’existe pas). Le résultat, ce sont des enfants insécures à vie, maltraités émotionnellement, qui grandissent dans des familles sans pères. Les neofems intégristes, la plupart des lesbiennes et des femmes en grande détresse affective et/ou psychique ont été élevées sans pères ou avec des pères démolis. La destruction de la figure paternelle par les féministes est une catastrophe et de génération en génération, les féministes sont de plus en plus radicales, malheureuses et atteintes psychiquement. D’une pathologie sociale, le féminisme est devenu une pathologie psychique individuelle. J’espère vraiment qu’une nouvelle génération de garçons (et d’une poignée de filles qui se réveillent) va remettre en question cette folie généralisée.
Et sans repères masculins, les garçons ne peuvent pas devenir des pères et se projeter à leur tour. Je pense maintenant que les familles monoparentales sont désastreuses à tout point de vue.
Re-bonjour, veuillez excuser le délai de réponse, c’est qu’il n’y a guère de notification pour me rappeler cette conversation !
Je suis heureux de savoir que votre charge contre le néo-féminisme n’occulte pas vos passions. Ce serait leur accorder trop d’importance. J’ai tendance à penser qu’il n y a pas meilleur remède contre ces idéologies que de vivre pleinement. Quand il m’arrive de croiser des féministes ou des militants antifa LGBTQUESDMQEJKF++, ce qui me marque le plus, c’est l’état de délabrement de leurs existences. Ils sont sans doute, à eux seuls, les meilleurs spots de prévention contre leurs dérives. Quelle jeune femme peut regarder une féministe en train de se donner en spectacle dans la rue et avoir envie de la prendre pour modèle ?
Vous soulevez un point intéressant en parlant du néo-féminisme qui méprise la maternité. On note que la plupart des femmes souhaitent avoir des enfants (85% aux dernières nouvelles). Comment se fait-il que les féministes les dénigrent aussi vertement, cela les desserts et limite l’adhésion des femmes à leur doctrine non ? Peut-être faut ’il se poser quelque questions sur le lesbianisme affiché de certaine pour comprendre cet état de fait ? Ou simplement y voir une forme de nihilisme.
Vous faites d’ailleurs le lien entre lesbiennes et famille sans père (que ça soit physiquement ou spirituellement). On sait que les familles monoparentales ont des effets désastreux sur l’avenir des garçons. Les rumeurs parlent souvent des filles élevées sans père qui sont… disons plus facile à séduire que leurs consœurs issues de familles plus stable. Peut-on aussi avancer une corrélation entre les filles élevée sans père et les néofems lesbiennes ? Je n’en fréquente pas assez pour me faire une opinion.
Quant à la nouvelle génération… je ne compterai pas trop sur un retour en arrière à votre place. Il est bien plus facile de défaire que de faire, et je ne vois pas trop comment nous pourrions réinventer les relations hommes/ femmes dans ce champs de mine. Et ce d’autant plus que les structures de résilience ont été abolis une par une, la famille nucléaire, la société d’entraide communautaire… et j’en passe. Combattre le néo féminisme est une bonne chose, le problème c’est que nous ne saurons bientôt plus par quoi le remplacer faute d’avoir vécu nous même les relations hommes-femmes avant le féminisme. Et de nombreux candidats se pressent à la porte pour nous vendre des idéologies religieuses qui ne sentent pas très bon pour la liberté…
D’ailleurs, Je suis très intéressé par vos articles sur les liaisons entre l’islam et les féministes 2.0. L’alliance de circonstance qu’ils ont passée me semble complètement folle et semblait provenir de nulle part. Sur le papier, ces 2 camps sont opposées sur tout, comment ont ’ils pu s’allier ? Et surtout dans quel but ?
Je crois que beaucoup de gens de ma génération ont besoin de se poser et de reposer les bases de leur existence. Nous courrons en permanence et nous finissons par ne plus très bien savoir qui nous sommes et ce que nous voulons. Peut-être serait ’il intéressant de reprendre depuis le début avec honnêteté et sans faux semblants, avant que les dégâts soient irréversible ?
J’imagine que l’on dépasse un peu le cadre de cet article dédié à l’éternel masculin, mais l’actualité est tellement dense sur ce genre de sujet qu’on ne sait plus où donner de la tête…
Oui, c’est tout à fait ça. Je n’avais pas pris en compte le fait que les filles issues de familles monoparentales étaient plus faciles à « choper » que les autres, mais ça me semble tout à fait plausible. Elles se mettent plus en danger, ont moins de garde-fous malgré les discours féministes agressifs, n’ont aucun modèle de rôle masculin, donc aucun repère, et personne pour tenir en respect les prétendants. Oui, la société que nous ont laissé les bobos gauchistes niais et bien-pensants est un champ de ruines. Je leur en veux beaucoup.