Les pitoyables rétropédalages et fabrications de fake news du Gauchistan en sueur ont atteint des sommets dans les heures qui suivi la cérémonie d’ouverture des JO 2024. Si dérouler leurs attaques mesquines envers l’histoire et la culture françaises est un exercice parfaitement rodé chez eux, les ASSUMER semble une autre affaire ! C’est ici que l’on a pu admirer toute la lâcheté, l’inculture et le mépris de cette petite caste de rebellocrates subventionnés, juste bons à nier les évidences et à bredouiller, tel Thomas Jolly, des énormités (« Dionysos [dieu grec], est le père de Sequana [déesse gauloise de la Seine] ») au moment d’assumer leurs provocations faciles.
- Sur ce point, voir :
Volant au secours de Thomas Jolly, exécuteur des fantasmes déconstructivistes de l’historien Patrick Boucheron, co-auteur de la cérémonie d’ouverture – qui donc, en tant que spécialiste de la Renaissance, sait parfaitement ce que représente son tableau « Festivité » –, Philippe Dagen, une autre vigie de la gauche cultureuse, s’est fendu hier de cet article improbable dans le Monde, la gazette de l’idéologie d’état :
« JO de Paris 2024 : quand les autorités catholiques confondent le banquet de Bacchus avec le dernier repas du Christ lors de la cérémonie d’ouverture » (Le Monde, 29/07/2024)
Quand, comme moi, on a un peu (beaucoup) de culture chrétienne, historique et artistique, on se frotte les yeux puis on tombe de sa chaise en découvrant que Philippe Dagen, critique officiel d’art officiel, critique de cour d’art de cour depuis des décennies, n’a pas la moindre référence sous le coude en matière d’iconographie chrétienne !
Monsieur Dagen, pourtant habitué à voir défiler les sempiternelles parodies de l’art chrétien de la scène artistique contemporaine – puisqu’ils ne savent faire que ça, détourner, parodier et chier sur leurs prédécesseurs –, n’est donc capable ni de reconnaître une double parodie de la Cène (que la fresque de Milan de Léonard de Vinci ou même la désormais non moins fameuse toile de van Bijlert, reconnue comme étant une parodie de l’institution de l’Eucharistie, en aient été la source, le résultat est le même : c’est dans tous les cas un pastiche de la Cène !), ni la tradition chrétienne ayant depuis ses origines (l’époque paléochrétienne) intégré le symbolisme dionysiaque autour du vin dans l’élaboration de son propre symbolisme de l’Eucharistie.
Et c’est monsieur Dagen qui, du haut de son ignorance, prétend venir donner des leçons à des ministres du culte qui, depuis près de 2000 ans, n’ignorent pas que le vin de Dionysos (ou de Bacchus) est également lié à la symbolique des espèces eucharistiques !
Monsieur Dagen n’a sans doute pas pris beaucoup de cours d’iconographie chrétienne, pas plus qu’il n’a dû ouvrir de livres sur la symbolique de la peinture classique, renaissante ou des temps modernes. Sans chercher très loin, c’est pourtant précisé dans, au hasard, cet ouvrage :
où, page 45, à l’entrée BACCHUS, on peut lire que « la figure de Bacchus peut être rapprochée de celle du Christ, en raison des thèmes du vin et de la renaissance » – ce que tout spécialiste de la peinture classique doit également savoir.
Sans même ouvrir un livre d’iconographie – sans doute pour ces gens, l’étude de l’iconographie chrétienne est-elle trop bourgeoise, de droite ou « hétéropatriarcale » –, une rapide navigation internet permettait d’arriver au même résultat.
Ainsi, quand la petite équipe en sueur, incapable d’assumer ses provocations, est allée chercher en urgence de quoi sauver ses fesses après la cérémonie, quand ils sont tombés sur ce site, Le Musée Virtuel du Vin, et notamment la page « Dionysos / Bacchus, dieu du vin dans la mythologie grecque et romaine » – où ils ont cru trouver de quoi fabriquer leurs fake news (« Les gens, vous êtes des incultes, vous n’avez même pas reconnu le célèbre Festin de Dieux de l’incontournable Jan van Bijlert, une oeuvre portant célèbre depuis des siècles dans le tout Paris, et particulièrement sur les bords de Seine, ha ha ! ») –, il leur suffisait d’y rester quelques instants de plus pour apprendre que le tableau de Bijlert représentait lui aussi de manière détournée la Cène, ou encore que « Le petit Bacchus malade » du Caravage a été interprété comme un « autoportrait de l’artiste en Christ ressuscitant » ( « un autoportrait en Bacchus/Christ, qui s’offre en communion « eucharis – bonne chair » ») ; ce qui aurait pu les mettre sur la voie.
S’ils avaient eu un peu plus de culture, ils auraient eu l’idée de vérifier les liens entre le Christ et Dionysos, particulièrement dans le contexte de l’Eucharistie – pour ceux qui n’ont jamais entendu ce mot, l’Eucharistie est le principal sacrement de l’Église catholique, institué justement lors de la fraction du pain pendant la Cène évangélique, lorsque le Christ entouré de ces disciples prononce les mots « Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Matthieu 26, 26) – et qui constitue depuis le point focal du canon de la messe.
C’est alors qu’ils auraient pu voir que le thème du Christ-Dionysos a été traité par divers spécialistes du christianisme ancien (« Nonnos de Panopolis : un Dionysos chrétien et un Christ dionysiaque ? » , « Dionysus as Jesus: The Incongruity of a Love Feast in Achilles Tatius’s Leucippe and Clitophon 2.2″, ou que c’était le thème de cette thèse de 2010 : « The common wine cult of Christ and the Orphic Dionysos: the wine and vegetation saviour deity Dionysos as model for the dying and rising Christ », etc.).
Mais pour cela, il eut fallu posséder ne serait-ce qu’un vernis de culture chrétienne, ce qui n’est évidemment pas le cas chez des gens pour qui l’imagerie de la Gay Pride est la seule source qui vaille.
Par contre, on peut fortement soupçonner Patrick Boucheron de posséder cette culture, lui ; ce qui, quand on sait qu’il a été le conseiller historique de cette scénographie et qu’il se dit « historien du pouvoir des images ». Patrick Boucheron, spécialiste de la Renaissance italienne, a justement écrit un livre sur Léonard de Vinci : Léonard et Machiavel, Paris, Verdier, coll. « Collection jaune », 2008 (quel curieux hasard !). Il ne pouvait donc pas ne pas connaître la fresque originale de Milan et sans doute même connaissait-il le tableau de Bijlert et savait-il aussi qu’il pastichait la Cène.
Edit (31/07/24) : devant l’évidence, Patrick Boucheron est obligé de reconnaître que la Cène de Léonard de Vinci était bien présente lors de la cérémonie. Il essaie de faire croire que ce ne serait qu’une « Cène subliminale » alors qu’il n’en est évidemment rien et qu’elle était forcément intentionnelle : « […] à un moment du set de Barbara Butch, on peut voir une interprétation de la Cène peinte par Léonard de Vinci à Santa Maria delle Grazie à Milan à la fin du XVe siècle — il se trouve que je connais un peu le sujet pour y avoir travaillé en historien » (« Oui, ça ira ». Une conversation fleuve avec Patrick Boucheron, co-auteur de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024″, Le Grand Continent, 30/07/24).
Etant spécialiste de la Renaissance, il ne pouvait pas non plus ignorer que dans le contexte de la Cène, donc de l’Eucharistie, la figure de Dionysos dans un plat présenté juste devant cette table du dernier repas, était un symbole flagrant du sacrifice du Christ, de son corps et de son sang – le vin de Bacchus, encore une fois, étant rapproché symboliquement du vin de messe, l’une des deux espèces eucharistiques.
Monsieur Boucheron connaissait aussi sans doute cette huile sur bois de Juan de Juanès (La Cène, vers 1562, Madrid, Musée du Prado), inspirée de la Cène de Léonard de Vinci, où l’on voit au premier plan une cruche et un bassin (en allusion au Lavement des pieds – Cène et Lavement étant associés dans l’iconographie depuis l’époque paléochrétienne). Le tableau illustre l’institution de l’Eucharistie, le Christ levant l’hostie, image de son sacrifice, et invitant à en manger selon Mt 26, 26. Il ne restait alors à Mr Boucheron qu’à coller Katerine dans le plat pour en faire un pastiche de l’Eucharistie – le corps du Christ n’étant alors plus l’hostie mais le corps nu de Katerine donné en festin. La présence d’un grand plat au pied de la table de la Cène est un élément bien connu de l’iconographie chrétienne, que Mr Boucheron n’a eu qu’à transposer en scène orgiaque, prétendument un « Festin des Dieux », en réalité bien sûr un « festin de chair », entendu ici dans un sens sexuel.
Alors, entendons-nous bien : la création artistique est libre en France et c’est heureux, et le délit de blasphème n’existe pas, comme chacun le sait également. Ils ont donc parfaitement le droit de pasticher la Cène, y compris de la manière la plus agressive et la plus vulgaire.
Ce qui ne passe pas pour moi, par contre, c’est leur lâcheté, leurs mensonges, leurs manipulations, la manière honteuse dont ils fabriquent des fake news pour se défausser, dépourvus qu’ils sont tous du moindre courage.
Ils ont choisi de parodier la Cène et l’Eucharistie, c’est un fait INDISCUTABLE, et la présence de Dionysos au premier plan, au lieu de les « disculper », les enfonce encore davantage puisque, comme vous le savez désormais, Bacchus/Dionysos est AUSSI une figure du Christ !
S’il fallait encore des preuves qu’ils ont bien parodié la Cène, on a tous vu passer leurs propres déclarations sur les réseaux sociaux, notamment celle de Barbara Butch, la militante queer portant un nimbe qui incarnait le Christ au centre de la table, déclarant juste après la cérémonie qu’elle était en « Jésus Olympique » (je le remets juste pour mémoire):
C’était également écrit en toutes lettres dans le conducteur envoyé vendredi soir à toutes les télés du monde et que France TV a partagé dans un tweet – retiré courageusement dès que la polémique a commencé à enfler. Même s’il a déjà été mille fois partagé, je le remets, car ce tweet doit absolument rester dans les annales de l’histoire de la fabrication officielle de fake news :
En bref et en conclusion, je répète le motif de mon exaspération :
Je n’accepte pas qu’on mente, qu’on manipule et qu’on se cache derrière des tours de passe-passe pour se défausser de sa responsabilité.
Faire le choix de provoquer et d’agresser, oui, pourquoi pas, c’est une liberté fondamentale dans une société libre et démocratique. Mais alors, ON L’ASSUME et on n’essaie pas de faire croire aux gens qu’ils n’ont pas vu ce qu’ils ont vu, qu’on n’a pas fait ce qu’on a fait ou que les gens cultivés en iconographie chrétienne ne savent pas reconnaître les symboles de l’Eucharistie ou de ses parodies quand on les leur présente – surtout quand on est soi-même une énorme buse en la matière (Thomas Jolly, Philippe Dagen) ou un habile manipulateur tapi dans les coulisses (Patrick Boucheron) ! Quand Léonard de Vinci rencontre Machiavel, dites-vous ?
- A ceux qui me font remarquer qu’il n’existe pas de représentation de la Cène avec Bacchus au premier plan, je les invite à bien observer le tableau de Bijlert, justement : Bacchus au premier plan avec sa grappe de raisin est évidemment, dans ce contexte de Cène déguisée, une allusion au Christ du Pressoir mystique, une allégorie que tout chrétien de l’époque moderne ne pouvait que comprendre. Patrick Machiavel, pardon, Boucheron, n’a eu qu’à souffler à Jolly de transformer ce Bacchus en Katerine dans un plat devant son propre pastiche de la Cène !
D’ailleurs, même dans l’art contemporain, le « Bacchus » de Cy Twombly (2008) est rapporté au Christ du Pressoir mystique : « Aussi ne peut-on s’empêcher de penser, même si Cy Twombly ne livre aucune clef, à l’image du Pressoir mystique, celle du Christ pressé tel une grappe, le sang de la vigne et le sang du Christ ne faisant alors plus qu’un ? ».
Sur le tableau de Biljert, le nimbe rayonnant du Christ apollonien (ou de l’Apollon christique) au centre de la table, était également parfaitement clair pour les spectateurs de l’époque, habitués à voir le Christ de la Cène représenté de la même manière. Raison aussi pour laquelle le Christ lesbien du tableau de Jolly, qu’il rappelle celui de Léonard de Vinci ou celui de Bijlert, renvoie dans tous les cas au thème de la Cène !
Le symbolisme eucharistique est même encore plus puissant dans le « tableau » de Jolly que dans celui de Bijlert, car la référence à la fresque de Léonard de Vinci y est plus flagrante – la palette chromatique (des vêtements de couleurs vives) et le motif des baies à l’arrière-plan ouvrant sur un ciel bleu rappelant directement la composition de Léonard. Voyez également la disposition et la gestuelle des personnages :
- Sachant que le tableau « Festivité » a incontestablement été inspiré par une image de la Cène, on peut alors se demander ce que fait la petite fille installée sur la table du sacrifice, à l’extrême droite de la photo – dans la mesure où la table de la dernier repas est une préfiguration de l’autel sur lequel sont célébrés, durant la messe, la commémoration et l’actualisation du sacrifice et de la mort du Christ :
Le sacrifice eucharistique est un sacrifice symbolique, venu remplacer les sacrifices sanglants des religions antiques. Alors, qu’a-t-on voulu symboliser ici ?
- A ceux qui s’imaginent, devant un tableau de la Renaissance ou de l’époque moderne figurant un thème mythologique ou païen (ou par exemple devant le Bijlert, qui traite un thème chrétien sous couvert de mythologie), que c’est « de l’art païen », je rappelle que, quel que soit son sujet, la peinture de cette époque est entièrement produite PAR ET POUR DES CHRÉTIENS ! Il n’y a pas d’art athée à cette époque, pas plus que d’art païen – puisqu’il s’agit d’une période toujours intensément religieuse, où la symbolique chrétienne (que l’on soit catholique ou protestant) reste parfaitement comprise de tous. Si on reprend le tableau de Bijlert, artiste protestant, il s’agit donc intégralement d’ART CHRÉTIEN !
- Je rajoute cet élément au dossier, car il laisse penser que Thomas Jolly est bien obsédé par l’image du Christ, et que donc sa parodie de la Cène pourrait correspondre à une volonté récurrente chez lui de représenter le Christ (image tirée de son spectacle de 2016 sur Richard III):
[A suivre…]
- Voir aussi :
Une critique sous un autre angle de cette Cène, faisant également appel à Léonard de Vinci:
« La « Cène » de Léonard de Vinci aux JO de Paris ou l’idéal esthétique de l’Eros transgenre trahi par l’inculture d’une pseudo modernité. La chronique de Daniel Salvatore Schiffer », Opinion Internationale (07/08/2024)
Délit de Foutage de Gueule ?
Merci pour votre article, permettez-moi d’abonder ou compléter.
D’abord, je croyais que « eu charistie » vient de « eu » et « charisma », la bonne grâce, traduite par « action de grâce » en messe véhiculaire.
Ensuite, je sais sans trop de connaissance qu’en effet le christianisme, comme d’autres croyances d’ailleurs, ont bricolé idiosyncratiquement à partir de l’antiquité, quelques touches de Platon et des héritages de paganisme, etc. ; j’ignorais en revanche cette proximité avec Dionysos, la chose me surprend tant j’associe le qualificatif « dionysiaque » à l’opposé d' » »apollinien » (Apollon figure d’ordre, d’harmonie, d’esthétique, des arts) dans Nietzche.
Outre ces considérations d’étymologie, je veux ajouter des questions que je me pose comme beaucoup de gens, je pense.
Même si la liberté d’expression et le blasphème sont des faits, pourquoi choisir le choc sans l’assumer à un moment d’exposition au reste du monde qui ne pense pas comme ce microcosme (mais en ont-ils conscience ?) ? Selon vous, cette manière de communiquer est elle la seule pour eux afin d’exister ? Tout le monde s’est demandé « quel rapport avec le sport ? », ma question sera autre « quel rapport avec le féminisme ?, en fait »
Enfin, comme vous, je le déplore, comment peut-on mentir et en plus prendre le contradicteur pour un abruti ? Se rendent-ils compte de leur foutage de gueule ? Au-delà des dimensions mystiques, cette immaturité et incapacité à reconnaître ce que l’on fait est ce qui agace une majorité de personnes, croyantes ou non, en fait.
Oui, pour moi ils ont ajouté la lâcheté et le mépris, envers tous ceux qui avaient à juste titre reconnu la symbolique eucharistique, à leur agressivité et leur fanatisme queer envers les chrétiens du monde entier.
Détourner la Cène n’est absolument pas en problème en soi, cela se fait tous les jours et en général, tout le monde en rit, y compris les chrétiens. Sauf qu’ici, ls ne cherchaient pas à faire rire, mais uniquement à cracher au visage et humilier, et cela, tout le monde l’a parfaitement compris.
Quand ils ont en embrayé sur la séquence suivante, « Tas d’ignares, c’était pas la Cène », c’est là où mon sang n’a fait qu’un tour. Non seulement ils sont très cons, mais en plus ils sont très lâches, au point de s’y mettre à tous pour fabriquer des fake news. Insupportable.
Merci pour cette salutaire mise au point. Lorsque j’ai découvert l’article du Monde (ils ont d’ailleurs récidivé quelques jours plus tard, histoire de bien faire comprendre à tous ceux qui avaient vu l’éléphant rose nager patauger dans la mare que c’était en réalité un canard et qu’ils étaient des gros débiles), j’ai pensé que le wokisme, ce ‘virus’ selon la formule clairvoyante d’E. Musk, venait d’ajouter au sentiment de supériorité morale, son fond de commerce traditionnel, un sentiment de supériorité intellectuelle. Comme si nous contempler de toute la hauteur de leur suffisance, bardés de leur brevet morale et de leurs médailles de vertu, ne suffisait pas, voilà que les wokistes nous prennent maintenant ouvertemenr pour des cons. L’étape suivante ?
Au risque de tout mélanger, mais pas tant de mon point de vue, j’ai découvert les polémiques autour du groupe punk « V….s Assassines ». Indigentes et gratuitement provocatrices (voilà le point commun qui m’y fait penser), et sans grand intérêt, mais auréolées de lutte antifacho, raciste, tout le toutim alors, FORCEMENT, tout ceci séduit le militant gauchiste sécularisé (avec un nouveau sens du sacré synthétique hypersimpliste).
Je ne suis plus quoi penser de ce monde quand je croise des gens qui se donnent un voile d’angélisme parce qu’ils écoutent ce genre d’artiste, ou soutiennent ce genre de cause. Ils crient au complot facho en permanence, mais ne se rendent pas compte que leur autocaricature est déjà en soit fascisante, et fabrique des contre-réactions à leur nihilisme abêtissant. Ce n’est même pas une rétribution divine ou une évolution naturelle, c’est mathématique : « tu te fous de ma gueule et passes tout temps à me traiter de facho, à un moment quand je perds patience je t’en mets une ». Et ça recrie au facho, ainsi de suite. La marche du monde conduit à ça, et je sais que certaines des protagonistes de cette scène/cène, à la place des moqués qu’elles ciblent, auraient une espérance de survie morale de 5 mn. Tout ça ne me fait plus rire, en fait. Mystiques, ou non, personne ne veut se voir imposer les névroses et nihilisme d’autrui. Je peine à voir l’intelligence au bout du tunnel. Alors, LG… VA, ou qui que ce soit, peu importe, je ne sais pas ce que feraient ces groupes sans les abondements qu’ils reçoivent, à mon avis ils n’existeraient simplement pas. Contrairement à vous, je réprime souvent ma propension à l’insulte, mais ça va tellement loin en foutage de gueule que parfois….
Addendum : la croyance que l’on observe est, à mon sens c’est heureux, une affaire personnelle. J’ai connu le microcosme de l’EN (un vivier de conformistes) et j’ai observé chez eux leur incapacité à définir l’idée de laïcité. La liberté constitutionnelle de faire une chose ne signifie pas qu’elle est une bonne idée tout le temps.
En plus de sa dimension réductrice de stupre et d’offense qu’un pays a choisi de montrer mondialement, pourquoi le « gauchisme » ne comprend pas qu’il alimente ce qu’il combat quand il exprime sa schadenfreude de voir « l’extrême droite en PLS » ? Bêtise ou infantilisation, ou les deux ? Je ne vois plus, et c’est l’objet de votre site, le rapport au féminisme. Sans crise de susceptibilité, n’importe quelle personne devrait y voir une insulte simplement à l’intelligence avant tout. D’aucuns parlent de suicide, c’est un peu vrai, c’est clairement un âge des ténèbres qu’on choisit d’embrasser. La prochaine page stimulante de l’histoire me semble loin.
C’était à 100% un spectacle féministe, version féminisme intersectionnel LGBTQIA+. On nous a gavés de rose dégoulinant (avec le French Cancan), de mépris des mères (Marie-Antoinette), des enfants (emmenés dans les égouts et les catacombes par un passeur de type Charon sur le Styx), des femmes blanches et catholiques (Marie-Antoinette décapitée), sans parler de la lesbienne obèse en Christ (une obsession féministe sur laquelle j’avais déjà écrit : féminiser le Christ). Le féminisme dans ce qu’il a de pire était partout dans cette hideuse farce.
Tout le monde, ou en tout cas les fans de métal ou mythologie, ont vu la symbolique dégoûtante du nautonier des Enfers conduisant les enfants, en revanche je n’aurais pas considéré de prime abord cette partie sur Marie-Antoinette. La torture de l’enfant pour la faire parler avant la mort, en effet c’est évident. Le pleutre crachat religieux a beau être un élément qu’on ne perçoit pas de la même manière selon sa sensibilité, tout le reste de laideur, violence et de nihilisme devrait inquiéter n’importe quelle personne avec encore un peu d’instinct de survie.
D’ailleurs, au gré de la prochaine vague de ces provocations futiles, si jamais vous écriviez là-dessus, je serais curieux de connaître votre analyse sur la part du féminisme dans l’art spéculatif et moche qu’on connaît depuis quelques décennies. Frances Saunders avait écrit il y a une dizaine d’années « Who Paid the Piper ? The CIA and the Cultural Cold War ? ». Je ne sais pas ce qui permet aux féminisme et wokisme de se maintenir si actifs, mais à coup sûr leur existence ne tient pas à beaucoup de financeurs.
Au delà de l’Histoire de l’art et de l’iconographie chrétienne, il ne sert à rien de nier le propagandisme Woke du CIO, avec l’organisation de la très officielle « Pride House » qui en est à sa 24ième édition depuis 2010 dans les évènements sportifs d’envergure mondiale, dont, en l’occurrence, le premier axe est d’offrir un espace « de bienveillance et d’inclusivité » au « Rosa Bonheur », une péniche bar LGBTQUIAZERTY très en vue des nuits parisiennes afin de « partager et échanger sur l’inclusion dans le sport. » nous dit-on. Et le second axe, une « Pride House Pop Up », un triporteur aux couleurs arc en ciel confié à des « bénévoles » sommés de venir « à la rencontre des spectateurs pour sensibiliser sur l’inclusion de la communauté LGBTI+ dans le sport. » le peuple d’insensibles ignares. https://pridehousefrance.com/fr/accueil/
Après ça, il est risible de lire « les vœux » des « Sœurs de la perpétuelle indulgence » du Couvent de Paris et d’admirer leur photo de présentation de l’équipe…
https://www.lessoeurs.org/
Ce commentaire seras en-dehors de la polémique en elle-même, mais j’espère néanmoins intéressant. Je vous invite à voir un réel sur Instagram par le compte les.affranchies, où une spécialiste de prévention en violences sexuelles analyse cette scène (cf. le lien https://www.instagram.com/reel/C-Ag3wJoQDc/?igsh=MW9kcGV1NDlpeXJ4Yw==) sous le prisme de la prévention. Le réel est intéressant parce qu’il montre que les organisateurs de JOs, ainsi que les associations féministes, ne se sont pas soucié du fait que cette mise en scène est en violation avec les principes de la prévention aux violences sexuelles. Je vous laisse, ainsi qu’aux autres lecteurs, le loisir de regarder cet extrait qui en parlera bien mieux que moi.
Bien à vous,
IdB
Je suis globalement d’accord avec ce qu’elle dit; c’est argumenté et c’est sensé.
C’est intéressant de voir qu’ici aussi, les féministes s’opposent (puisque la cérémonie d’ouverture se prétend également féministe). Personnellement, je considère que les femmes adultes ne sont pas en sucre et qu’elles sont assez grandes pour se défendre (d’où mon antiféminisme); par contre, quand il s’agit des enfants, c’est tout autre chose. Eux sont réellement mineurs et fragiles et je suis d’accord à 100% avec cette avocate. La scène avec la petite fille et les dragqueens était absolument répugnante et Thomas Jolly est une crapule obsédée sexuelle et sans talent véritable.
Pour moi il est évident que ce réel démontre qu’il y a des personnes qui se soucient de la sécurité des uns tandis que d’autres ne pensent qu’à leur nombril. C’est tout. Le monde n’est pas manichéen.
La scénographie et l’inspiration de Thomas Jolly étaient 100% gay friendly; les dragqueens hypersexualisées sont avant tout des hommes avec une sexualité et des fantasmes d’hommes adultes, tendance gay hardcore qui plus est. Leurs obsessions typiquement masculines entrent donc frontalement en conflit avec les préoccupations des femmes et des enfants, c’est un fait, et je comprends très bien qu’une avocate spécialisée dans les droits des enfants soit démoralisée de se retrouver face à cet étalage d’images directement sorties des backrooms et des bouges de Pigalle.
Le choix des personnages du trouple (2 hommes et une femme) était effectivement à l’avantage des hommes et c’est encore l’imagerie gay qui l’emportait, la fille n’étant qu’un accessoire dans cette histoire de couple gay.
Cette avocate a bien raison de déplorer le message que tout cela envoie aux enfants et aux ados influençables.