Au fil des jours, je me propose de lister dans cet article les occurrences de la domination féminine, notamment dans les secteurs d’activité professionnelle ou dans la justice. L’objectif étant de démontrer que la complainte féministe victimaire tourne en réalité à vide.
Le monde de l’édition : un empire ultra féminisé
Comme cet intéressant article permet de s’en rendre compte, le monde de l’édition est devenu majoritairement féminin : 70% des éditeurs sont des femmes, pour un lectorat essentiellement féminin également : « Édition : l’empire des femmes » (L’Express, 03/03/20). L’article est à lire en intégralité ici.
L’école et l’université : conçues par et pour les femmes
Déjà en 2017 :
- 44,4 % des diplômés supérieurs à bac + 2 sont des hommes.
- 43,2 % des étudiants à l’université sont des hommes.
- Les hommes représentent 47 % des effectifs du BAC général, contre 62 % pour les CAP, BEP et équivalents.
- 85,6 % de réussite des garçons à comparer avec 90,1 % de réussite pour les filles au baccalauréat.
- 6,2 % en faveur des filles, c’est l’écart entre les notes attribuées aux garçons et aux filles à performance égale en mathématiques en 6ème.
- 84,4 % des élèves punis sont des garçons.
(Liste complète des privilèges féminins avec les sources Insee à retrouver par exemple ici)
Les cadres de la fonction publique sont majoritairement des femmes
- Selon le rapport de l’Insee 2017 (page 36), « le taux de féminisation varie fortement selon les catégories. Les jeunes femmes représentent ainsi 62 % des cadres hiérarchiques dans la fonction publique, 69 % parmi les professeurs et professions scientifiques, 62 % dans les professions de l’information des arts et des spectacles mais 46 % des encadrants parmi les cadres administratifs et commerciaux d’entreprise et seulement 22 % des ingénieurs et cadres techniques d’entreprise. Mais plus encore que parmi l’ensemble des cadres, les femmes encadrantes travaillent massivement dans la fonction publique : en 2013, près de 37 % d’entre elles y travaillent contre 15 % pour les hommes (respectivement 26 % et 14 % en 2001). »
- En 2019, selon l’Insee toujours, « les deux catégories socioprofessionnelles affichant la part de femmes la plus élevée sont les professeurs et professions scientifiques (55 %) et les cadres de la fonction publique (50 %). À un niveau plus fin, « les professions les plus féminisées sont les professeurs de l’enseignement secondaire général et technique (60%), les médecins et pharmaciens salariés (59%) et les cadres spécialistes des fonctions administratives et financières (58%) » explique l’étude de l’Insee.
- Le schéma qui suit illustre les récriminations féministes, venant essentiellement de femmes déjà favorisées sur le marché de l’emploi. Globalement, on les retrouve dans les professions intermédiaires, cadres moyens et supérieurs :
C’est une chose dont Camille Paglia parle également : « Le féminisme de deuxième vague s’est mis à privilégier les plaintes et préoccupations des femmes de carrière de la classe moyenne supérieure qui convoitent le statut enviable et les récompenses matérielles d’un système économique construit par et pour les hommes ». [Camille Paglia, Femmes libres, hommes libres, Laval (Qc), 2019, p. 318].
Les femmes qui, dans le monde du travail, occupent la majorité des postes dans le tertiaire (ceux où il n’y a pas à se salir les mains ou à ruiner sa condition physique), laissant les « sales boulots » (égoutier, éboueurs, équarisseurs…) aux hommes, en veulent encore plus : elles ont l’oeil braqué sur la poignée de très hauts revenus qui leurs échappent encore mais ignorent volontairement, et même méprisent, la majorité silencieuse des hommes dont les emplois peu valorisés leur permettent pourtant de vivre confortablement – par exemple ces laveurs de vitres qui leur permettent de contempler la ville tout en récriminant, leur tasse de thé à la main, dans leurs réunions féministes…
C’est aussi ce qui ressort du Gender Pay Gap (les différences de salaire H/F) : les seules RÉELLES différences qui subsistent se situent tout en haut de l’échelle des revenus. Ceci s’explique surtout parce que les femmes ne savent pas négocier comme les hommes (elles sont moins combatives) et parce que leur personnalité et leurs choix de vie les poussent à privilégier d’autres formes de vie professionnelle :
[à suivre…]
- Sur le même sujet :
« Non, l’Occident n’est pas irrémédiablement sexiste », Le Point, 21/11/20 (article pour abonnés : me demander une copie si intéressé)
Magistrature: site : enm.justice.fr
La promotion 2019 de l’ENM est composée de 74% de femmes et 26% d’hommes. 16% sont chargés de famille. L’âge moyen est de 28 ans et reste stable depuis 2012 : la benjamine de la promotion a 22 ans, la doyenne a 47 ans.
Après relecture de cet article, je me suis concentré sur les autres en PJ, c’est éloquent notamment sur le poste de Quora
– Emploi
– Justice
– « Pression sélective », etc.
On se demande bien à quoi sert encore la complainte victimaire. Dans le cas où vos pas vous conduiraient à prendre une plume plus large, ces données statistiques sont le genre de chose à faire apparaître prioritairement, il me semble.
Merci encore pour votre travail, je me rends compte que beaucoup de gens, hommes comme femmes, demandent à être reconnus pour leur talent et non ce qu’ils/elles ont entre les jambes. Il faudra, je pense, hélas, beaucoup de temps pour que ces psittacismes existentialistes s’usent dans les universités et les médias.