[Mensonge féministe] – Écart salarial / Gender Pay Gap : C’est un fake féministe !

Écart salarial / Gender Pay Gap : C’est un fake féministe !

Et ce n’est pas bien de mentir !

Voici quelques sources pour démonter cet énorme fake féministe : Non, l’écart salarial H/F n’a jamais été de 27% (chiffre farfelu fabriqué par les officines féministes – des femistats comme disent les américains), ni même de 9 %. Il est en réalité dérisoire, voire inexistant à l’échelle de la société car il ne concerne qu’une poignée de très hauts salaires.

  • Décembre 2019 : Le Raptor se penche sur le sujet et démonte implacablement les chiffres farfelus des officines féministo-gouvernementales. Oubliez les soi-disant 25,7% de différences salariales H/F : la réalité se situe à moins de 3% ! 2,7 % exactement en 2017 en France, selon les études très sérieuses du cabinet Korn Ferry, reprises par The Economist (« Are women paid less than men for the same work? », 01/08/17). Et encore, même ces 2,7% peuvent être réduits à 0% quand on considère certains paramètres non quantifiables comme la personnalité, la capacité à négocier, les efforts personnels, les choix de vie… Le service CkeckNews de Libération en est carrément réduit à manger son chapeau (30/12/19), obligé de reconnaître qu’il n’y a en réalité aucune différence de salaire repérable quand on compare des choses comparables ! Alors, quand cessera enfin cette mascarade ?

Égalité hommes-femmes : pour tordre le cou à quelques idées reçues – Par Laetitia Strauch-Bonart

Des féministes s’insurgent contre les inégalités de salaires entre hommes et femmes. Problème, cette inégalité est désormais un mythe. Démonstration.

On a beaucoup parlé des « fake news », s’effrayant de la dérive mensongère des hommes politiques, voire des médias. On n’hésite pas, en revanche, à faire circuler des contre-vérités notoires sans sourciller. La dernière en date est celle diffusée par un groupe féministe, Les Glorieuses, qui prétend qu’« à travail égal, pas de salaire égal » entre les hommes et les femmes. Les Glorieuses cite Eurostat, selon lequel, en France en 2015, les femmes auraient gagné 15,8 % de moins que les hommes. Tous temps de travail confondus – temps partiels et temps complets rassemblés -, ajoutent-elles, les femmes gagneraient 25,7 % de moins que les hommes.

Ces deux chiffres ont abondamment circulé dans les médias, en particulier le second. Nombre de commentateurs laissent donc entendre que lorsqu’on sélectionne au hasard un homme et une femme exerçant exactement le même métier dans une entreprise, l’un gagne 25,7 % de plus que l’autre. Ce qui est faux.

Un écart qui se réduit

La première raison est que si l’on prend en compte les différences de temps de travail, le secteur d’activité, le niveau hiérarchique, d’ancienneté et de diplôme, la part « non expliquée » des écarts de salaires entre les femmes et les hommes est de 10,5 %. Mieux, personne ne peut dire avec exactitude à quoi se rapporte cet écart : certains l’analysent comme le résultat de la discrimination des femmes; d’autres comme la propension de celles-ci à moins négocier leurs salaires et augmentations – ce que même Les Glorieuses reconnaît. Aucune étude n’a prouvé jusqu’à ce jour l’existence de discriminations. Pour ce faire, il faudrait emmagasiner les données de centaines d’entreprises et comparer, poste par poste, les salaires des uns et des autres.

Il faut ajouter à cela que l’écart de rémunération entre hommes et femmes se réduit comme une peau de chagrin pour les jeunes générations et les jeunes cadres. Enfin, comme l’a suggéré The Economist, rapportant une étude récente, il existe bien un écart important dans le haut du panier, chez les dirigeants – les salaires à plus de 6 chiffres. Ici, en effet, la négociation et les relations de pouvoir ont une importance considérable, ce dont, visiblement, les hommes savent mieux tirer parti. Mais les femmes dirigeantes, en devenant de plus en plus nombreuses, apprendront sans doute, avec le temps, à prendre leur place dans ces sphères masculines. Conclusion : oui, les femmes, dans le passé, ont été honteusement discriminées au travail; non, aujourd’hui, pour la plupart des métiers et en moyenne – car il y a toujours des exceptions malheureuses -, ce n’est plus le cas. À travail égal, aujourd’hui, hommes et femmes reçoivent un salaire égal.

Des choix différents

La seconde raison qui permet de contester l’interprétation de l’étude des Glorieuses est que, justement, hommes et femmes, le plus souvent, n’occupent pas les mêmes fonctions. Les femmes travaillent plus volontiers à temps partiel, et préfèrent des métiers qui sont compatibles avec la vie de famille. Certes, c’est parfois sous la contrainte, ce qui dans ce cas est évidemment regrettable, mais ce mode de vie est plus souvent choisi que subi : plus des deux tiers des femmes qui travaillent à temps partiel en sont satisfaites.

Ensuite, les femmes sont attirées par des secteurs et des fonctions différents des hommes : elles préfèrent les matières littéraires aux matières scientifiques et elles préfèrent les métiers relationnels, par exemple dans les services et le médico-social. Par ailleurs, elles n’ont peut-être pas envie de monter les échelons d’une entreprise comme les hommes et selon les règles qu’ils imposent, qui impliquent souvent de longues heures de travail et une compétition exacerbée. Certaines femmes choisissent malgré tout de prendre leur place dans ces milieux; d’autres choisissent de mener une carrière différente en fondant leur entreprise ou en travaillant à leur compte, car elles y trouvent plus de sens.

Stéréotypes et libre arbitre

Les analyses les plus souvent citées attribuent ces choix à des « stéréotypes » sociaux de genre. Cette interprétation est douteuse.

Premièrement, elle l’est d’un point de vue scientifique : les études citées à l’appui de cette thèse ne sont pas suffisamment rigoureuses. Or, il existe tout un arsenal d’études quantitatives en psychologie qui, très souvent répliquées, montrent la persistance de ces choix « féminins ». Il semble assez difficile d’y voir la preuve de stéréotypes, tant ces résultats sont récurrents, et tant ces choix sont indissociables de l’existence d’intérêts différents chez les hommes et les femmes que l’on peut mettre au jour dès l’enfance, à un âge où la socialisation des enfants n’a pas commencé. Par exemple, on a montré que les garçons étaient plus attirés par les « objets », et les filles par les « personnes ». Les mêmes études précisent bien qu’hommes et femmes ne diffèrent en rien en termes de capacités intellectuelles, mais d’intérêts – et c’est cela qui est important. Les choix humains, par conséquent, ne résultent pas de l’incorporation brutale de stéréotypes, mais d’une intrication complexe d’éléments naturels et culturels.

Deuxièmement, cette interprétation est douteuse, car elle nie que les femmes puissent faire preuve de libre arbitre et choisir des métiers qui leur conviennent, comme si, étant perpétuellement vulnérables et mineures, leur choix était toujours biaisé. Elle prend pour pierre de touche de la réussite la carrière typiquement masculine. Mais comment peut-on prétendre prendre la cause des femmes et douter de leur libre arbitre ?

Des féministes amnésiques

Nous ne vivons plus dans cette époque malheureuse où les femmes ne recevaient pas d’instruction et n’avaient aucune liberté professionnelle. Depuis quelques décennies, tout a changé. Mais s’attendre à ce que les hommes et les femmes fassent des choix absolument identiques est pour le moins étrange – à moins de penser que nous ne sommes que des pages blanches.

Le plus regrettable, dans tout cela, est que le mouvement féministe piétine les avancées de ses prédécesseurs : en prétendant que rien n’a changé, ces militantes font comme si les combats passés pour l’égalité n’avaient servi à rien – or, c’est tout le contraire. Ce faisant, elles justifient habilement leur utilité présente, mais elles ne servent pas la cause des femmes.

Le Point.fr, no. 201711
Lundi 6 novembre 2017

***

. On pourra également se reporter à ces articles :

Non, les femmes ne gagnent pas moins que les hommes !

Écart de salaire entre hommes et femmes : attention aux études fantaisistes

Il n’y a pas d’écart salarial hommes/femmes

. Ainsi que :

[à suivre…]

3 réponses sur “[Mensonge féministe] – Écart salarial / Gender Pay Gap : C’est un fake féministe !”

  1. J’ai tout récemment, par curiosité, visionné cette vidéo qui prétend démonter celles du Raptor, de VA et d’autres affirmant que les inégalités salariales sont un mythe :

    https://www.youtube.com/watch?v=e_MrJbg9urg

    Bon, globalement, c’est très mauvais : absence à peu près totale de sources, négation de l’impact de la biologie sur le comportement humain, assimilation foireuse à l’extrême-droite de la « majorité » des contradicteurs, lesquels se trouvent alors qualifiés de « réactionnaires »…

    En fait, la seule assertion à peu près crédible (mais non étayée) est celle concernant la plus grande difficulté à faire grève dans le secteur médical (où les femmes sont surreprésentées) donc à faire pression sur son employeur pour négocier de meilleurs salaires et d’autres avantages, en raison des conséquences potentiellement dramatique que cela aurait sur les patients. Mais, très ironiquement, cet argument donne du grain à moudre aux opposants du youtubeur, puisque ce « désavantage » n’est en rien lié à un quelconque sexisme.

    Toutefois, un point a attiré mon attention. Le youtubeur affirme également qu’historiquement, le revenu des femmes ne constituait qu’un appoint, ce qui fait que « les employeurs se permettaient de les payer moins ». Ce propos est au mieux très douteux, car il n’y a a priori aucun lien entre ces deux éléments, le marché du travail étant un… marché, régi comme les autres par la loi de l’offre et de la demande.

    Cependant, cette affirmation, toute inepte qu’elle soit, m’a rappelé une vidéo de Mediapart, pour le coup bien plus intéressante, que j’avais regardée il y a un moment et que je suis en train de revisionner. L’invité, Julien Brygo, y parle des « bullshit jobs » et du fait qu’ils sont caractérisés par une utilité concrète (ou « sociale ») nulle, voire négative. Cette utilité est mesurée via un système de ratios : est notamment évoqué le cas du publicitaire, qui certes soutient la consommation et peut contribuer à créer de l’emploi, mais aussi, à côté de cela et potentiellement, à augmenter l’obésité et l’endettement des ménages.

    L’invité y rappelle notamment que le travail n’est pas, dans notre société, rémunéré en fonction de son utilité sociale, mais d’autres critères telles que la fameuse loi du marché, les responsabilités qu’il implique, les risques qu’il fait prendre… On peut le déplorer ou non, mais c’est une réflexion intéressante à mener.

    Voici le lien de la vidéo susmentionnée : https://youtu.be/knwTOUmEvgA

    Enfin, tout ceci m’a également rappelé un passage du livre « Les métamorphoses de la question sociale : une chronique du salariat », du sociologue Robert Castel. J’en avais parcouru une partie pour mon mémoire de fin d’études (ça remonte…) et je me souviens qu’il y était question du fait qu’à une certaine époque, la majorité des salariés pouvaient se contenter de gages très réduits, puisqu’ils produisaient eux-mêmes une bonne partie de ce dont ils avaient besoin, notamment la nourriture. Je sais, c’est très vague comme propos, mais peut-être certains connaisseurs pourront-ils rebondir sur cette très mince base pour aller plus loin ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *