[Mensonge féministe] – L’invention de la « culture du viol »

« De voir dans le mouvement #MeToo tant de femmes instruites de la classe moyenne se précipiter pour porter des jugements expéditifs a été saisissant et consternant. En privilégiant les émotions et la solidarité de groupe plutôt que les faits et la logique, elles ont fait renaître le stéréotype nuisible de l’irrationalité des femmes qui était autrefois utilisé pour nous refuser le droit de vote ».
[Camille Paglia, Femmes libres, hommes libres, Laval (Qc), 2019, p. 377].

*

Comme l’expliquait Warren Shibles en 2002 quand il analysait le discours féministe, « tout voir en termes de victimisation, d’esclavage, d’oppression, de harcèlement sexuel et de viol » consitue le cœur de la matrice néoféministe.

Les sept étapes de la démarche féministe qu’il décrivait dans son ouvrage sont les suivantes – et l’on peut constater qu’il avait parfaitement décrit et annoncé les décennies à venir :

  1. Tout « genrer » [angl. genderize = tout rapporter au sexe].
  2. Tout analyser comme étant le fait des hommes.
  3. Juger que tout ce qui est masculin est mauvais. Ainsi, faire de « patriarcat » un terme péjoratif.
  4. Tout négativer. Tout voir en termes de victimisation, d’esclavage, d’oppression, de harcèlement sexuel et de viol.
  5. Attribuer la responsabilité de tous les problèmes du monde aux hommes.
  6. Sensibiliser sur cette vision des choses afin d’attiser la colère et la rage.
  7. La dernière étape consiste à punir, imposer le politiquement correct et réclamer vengeance afin de détruire la « société patriarcale », l’université, la raison et toutes les autres institutions, car toutes sont masculines, afin de mettre en place une gynocratie axée sur les femmes.

  • La « culture du viol », dont Marlène Shiappa s’est elle-même fait le héraut en France, relayée par des militantes radicales telles que Muriel Salmona ou Valérie Rey-Robert (« Crêpe Georgette »), déferle depuis une dizaine d’années en provenance des États-Unis et de tout ce que le féminisme radical et puritain y a produit de pire.
  • Il s’agit d’une idéologie fallacieuse, conformiste et jamais questionnée ; toujours reprise en chœur par les apôtres du féminisme – suivant le principe du suivisme, du panurgisme et de la paresse intellectuelle qui les caractérisent ordinairement.
  • C’est ce prêchi-prêcha devenu totalitaire et envahissant qui a justifié l’orientation donnée à ce site, dont le premier article était précisément mon témoignage sur le viol (février 2018, voir plus bas).
  • Cette page renverra à d’autre pages et articles du site qui abordent et remettent en question tout à la fois la ligne officielle du parti (le néo-féminisme étant une sorte de « nouveau communisme ») et le dogme de cette « Sainte Église de la Victimisation Perpétuelle ».

  • La « culture du viol » est une rhétorique misandre et sexiste qui consiste à accabler les hommes parce qu’ils sont des hommes en insinuant que leur « masculinité toxique » congénitale ferait de chacun d’eux un violeur en puissance qu’il conviendrait de rééduquer dès le berceau. Plutôt que de reconnaître leur nullité totale en biologie (les féministes sont tellement fanatisées qu’elles rejettent les données de la science démontrant que le cerveau masculin baigne dans la testostérone depuis la gestation et que les hormones prénatales influencent ensuite, par divers processus, la morphologie, la psychologie, les choix et les comportements des porteurs de chromosome Y), elles essaient de faire croire que le viol est uniquement une affaire de culture (« patriarcale », comme il se doit), ce qui est une posture tout aussi idéologique que fausse : comme beaucoup de comportements humains, le viol est au croisement de la nature et de la culture et jamais, au grand jamais, les féministes n’empêcheront les hommes de violer, quelles que soient les méthodes coercitives qu’elles emploieront. C’est un problème qui dépasse largement leurs compétences – nulles dans tous les domaines, de toutes façons. Aucun bla bla bourdieusien sorti de la cervelle fondue d’un sociologue du genre n’a jamais empêché la commission d’un viol – et ce n’est pas demain que cela arrivera. Pour autant, les néoféministes font du concept de viol leur arme absolue, jouant sur l’émotion légitime que suscitent les crimes sexuels pour mettre sur le même plan tous les comportements masculins, du plus anodin au plus criminel. Les femmes endoctrinées en arrivent ainsi à ne plus être capables de distinguer une blague grivoise d’un meurtre. C’est un recul intellectuel et culturel effroyable.
  • Il est assez clair que la fixation puritaine des néoféministes sur les comportements sexuels badins est également un prétexte pour exister médiatiquement et entretenir la manne financière d’argent public dont elles ont absolument besoin pour arroser leurs milliers d’associations parasites. Dans la vraie vie, l’écrasante majorité des femmes se moque éperdument d’une expérience sexuelle peu satisfaisante ou d’un comportement graveleux, en général oublié dès le lendemain. Tout le monde sait que ce qui fait réellement souffrir une femme, ce n’est pas une main posée sur une cuisse ni même une main au cul, c’est de se faire abandonner affectivement, délaisser et remplacer. Il n’y a pas plus grande souffrance émotionnelle et on peut ne jamais s’en remettre. Alors les féministes manipulent ces femmes pour qu’elles utilisent le seul levier dont elles disposent juridiquement pour se venger et faire payer un homme – et servir au passage leur cause misandre : l’accusation de « viol » ou d' »agression sexuelle » tous azimuts. Que ce soit Henda Ayari avec Ramadan, Adèle Haenel avec son réalisateur, Vanessa Springora avec Gabriel Matzneff, sans parler de dizaines d’autres féministes médiatiques, le scénario est toujours le même : l’accusation de viol ou d’agression sexuelle vient toujours après un dépit amoureux ou un délaissement, TOUJOURS – particulièrement quand l’affaire est ressortie 10, 20 ou 40 ans après les faits. Il faut être vraiment aveugle pour ne pas voir la grosse ficelle. L’accusation « d’emprise » qui vient de faire son entrée dans les tribunaux joue sur les mêmes ressorts.

Quand Claire Bretécher prophétisait la « culture du viol »

  • C’est en réaction aux tombereaux d’injures déversées sur Catherine Millet et Brigitte Lahaie quand elles avaient rappelé deux vérités, à savoir « je peux témoigner que du viol, on s’en sort » pour la première et « on peut jouir lors d’un viol » pour la seconde, que j’ai mis en ligne mon témoignage :

Je peux témoigner que du viol, on s’en sort

  • Le traitement de l’affaire Polanski illustre particulièrement ce positionnement néoféministe qui a besoin du viol pour exister médiatiquement et qui ne peut accepter l’idée qu’une femme s’en soit remise – ni qu’il puisse s’agir de comportements sexuels banals à une époque, comme la relation lolita/pygmalion, devenus entretemps pires qu’un crime de guerre – par contre, les massacres sur la planète indiffèrent toujours totalement nos féministes car pour elles, la vie d’un homme ne vaut rien. Les féministes sont toujours là pour hurler sur les hommes à terre et s’agiter quand les combats sont faciles et gagnés d’avance, mais quand il faut un peu plus de courage (par exemple pour dénoncer l’islam politique), il n’y a évidement plus personne :

[Festival de Connes] – Le cinéma des féministes

  • Sur le même sujet, le témoignage de la « victime perpétuelle assignée » de Roman Polanski :

Samantha Geimer : Que les féministes la laissent tranquille !

  • Le mauvais sketch sur la « culture du viol » est le seul numéro que les actrices de seconde zone sont capables de jouer :

[Affaire Depardieu] – Féministes et manipulatrices perverses : les rentières du viol

  • Sur l’affaire Darmanin et Caroline de Haas :

La « culture du viol », une culture du harcèlement et de la délation féministes

  • Sur le marketing de l’accusation de viol :

[Arme fatale] – Artemisia Gentileschi ou la tactique de l’accusation de viol au XVIIe siècle

  • Quand la fausse accusation de viol tue :

Le féminisme tue aussi

Le viol est-il une affaire de sexe ou de pouvoir ?

  • La naïveté des féministes et de leur baratin sur la  « culture du viol » est non seulement inopérante mais dangereuse pour les jeunes femmes face au danger véritable des crimes sexuels :

Camille Paglia : L’université moderne ne comprend rien au mal

  • Quelques réflexions surprenantes d’une féministe historique qui rappelle une chose exacte : un pénis ne tue pas.

Germaine Greer demande à ce que la peine pour viol soit réduite

  • Réponse aux idéologues féministes qui s’en sont prises au Verrou de Fragonard en prétendant y voir un viol. Ce sont elles qui commettent un viol de l’histoire de l’art :

Le Verrou de Fragonard ou l’équilibre asymétrique des désirs

. Voir aussi :

Coming soon :

. Une réponse aux « stéréotypes sur le viol » dénoncés par Muriel et Laure Salmona et leurs acolytes

      • Articles en ligne contestant la « culture du viol » ou critiquant son usage à l’université :

. Peggy Sastre, « La notion de culture du viol n’est absolument pas démontrée »Le Figaro, 4/10/18

Jérôme Blanchet-Gravel, « L’invention de la culture du viol », Causeur, 18/01/2018

. Marion Coquet, « MeToo : Faut-il reguillotiner André Chénier ? », Le Point, 26/07/19

. Isabelle Barbéris, « Polémique contre un poème du dix-huitième siècle : quand les féministes cherchent à imposer un ordre autoritaire« , Marianne, 13/08/2019

  • Voir aussi :

Excellente synthèse sur le sujet : 

« Pourquoi les hommes violent », Le Point, 27/03/21 (article pour abonnés : me demander une copie par mail si besoin)

[à suivre…]

Vignette : Jean-Honoré Fragonard, LE VERROU (et pas Le Viol !), 1774-78 (Paris, Musée du Louvre)

Xavier Gorce, Les Indégivrables, mars 2020

30 réponses sur “[Mensonge féministe] – L’invention de la « culture du viol »”

  1. Bonjour,
    Je suis tombée par hasard sur votre article et j’ai souhaité vous donner mon opinion sur la question.
    Vous dîtes dans votre introduction menez un combat contre la bêtise, c’est très noble de votre part mais prenez cependant garde à ne pas vous tromper d’adversaire. Vous devriez davantage vous interroger sur celles et ceux qui ont su vous convaincre que la culture du viol et le patriarcat n’étaient que des légendes dont des sorcières hystériques nous bourrent le crâne.
    Je vais, si vous le voulez bien revenir sur certains points de votre article qui m’ont interpellé. Vous commencez par critiquer la « démarche féministe ». Vous n’êtes pas la première, ni la dernière à le faire et je suppose que je ne suis ni la première ni la dernière à être en désaccord avec vous sur ce point. Vous reprochez d’abord aux féministes de tout ramener aux genre. C’est ironique lorsque l’on sait que les femmes ont justement longtemps ( et sont toujours ) réduites à leur genre, et que ce genre en question présentait une limite à leur développement personnel. Ce n’est pas seulement une affaire de parties génitales mais également une affaire de place dans la société. On est une femme donc cela implique certains devoirs, on est un homme donc cela implique certains droits. Mais ne vous inquiétez pas, nous ne sommes pas les seules victimes de cette réalité, les hommes aussi, emprisonnés dans le mythe de la virilité peuvent prétendre à ce titre. Ensuite, vous accusez les femmes de rendre les hommes responsables de tous les maux du monde. Certes, mais il faut assumer ses actes jusqu’au bout, les hommes ont voulu avoir la main mise sur l’histoire et le monde, grand bien leur fasse, il est maintenant temps de prendre ses responsabilités. Vient ensuite le problème du patriarcat, vous avez peut-être tant vécu dans ce monde qu’il vous semble naturel de vivre selon des dictats masculins. L’habitude est un fléau. Qui à le pouvoir politique ? Qui domine dans la religion ? Les hommes. Et que dit-on des femmes dans ces deux domaines ? Que leurs nature sensible est un obstacle dans l’un et qu’elles sont responsables de tous les maux du monde dans l’autre. Est-il vraiment la peine d’aller plus loin ? Les hommes ont toujours considéré avoir un droit sur les femmes et ne se sont pas privés de l’exercer au fil des siècles que se soit dans les sphères publiques ( politique, religion, économie ) ou dans l’intime ( le mariage, le sexe, la famille ).

    Nous arrivons maintenant à la culture du viol. A vous lire, une peine de cœur est bien plus grave qu’un viol et tous ces dommages collatéraux mais laissez moi mettre quelque chose au clair. Un viol est un crime, une peine de cœur fait parti de la vie, alors je vous prierai de m’épargner votre romantisme et de vous concentrer de réelles victimes. Vous faîtes des femmes des êtres purement émotifs qui font des hommes les victimes de leurs pulsions. Vous dîtes que le patriarcat n’existe pas, pourtant c’est bien lui qui tient votre plume en ce moment même. La dénonciation du viol n’est que la vengeance d’un cœur délaissé dîtes-vous ? Non, c’est un combat pour l’égalité.
    Vous vous offusquez de ces accusations que les méchantes neoféministes reprennent constamment en cœur. Que préféreriez-vous à la place ? Le silence ? La vérité vous dérange peut-être ? Votre monde est bousculé et vous vous sentez mal à l’aise ? Je ne sais pas. Mais manifestement l’omniprésence des féministes et des dénonciations de viol dans les médias vous dérangent. Vous donnez, dans votre l’article l’impression, que le viol est une action de com dont les féministes infestent les médias. Mais il était temps que le viol soit un sujet abordé dans les médias après avoir été ignoré si longtemps aux profits d’hommes dont on voulait préserver l’intégrité. Vous abordez l’un d’eux d’ailleurs, Polanski. Victime de toute cette hystérie neoféministes donnée en pâture aux médias. N’ont-elles aucune pitié ? Non, car si ce pauvre homme souffre de ces accusations, je n’imagine pas la douleur de celles qui ont eu à souffrir de ses crimes. Ensuite vous vous amusez à normaliser le viol et même à établir une petite hiérarchie entre un abus sexuel et crime de guerre. L’un est la preuve que, par la banalisation du crime, vous contribuez à cette culture du viol et l’autre est une comparaison malsaine dont il n’a jamais été question dans la bouche des féministes.

    Vous apportez également des preuves à votre article, en effet deux femmes affirmeraient que le viol, n’est finalement pas si terrible. Pour deux femmes qui disent ne pas avoir passé un dernier moment, on ignorerait les plaintes des victimes qui s’accumulent chaque jour ? Vous auriez du vous appuyer sur quelque chose de peut-être un peu plus costaud.
    Les féministes, dîtes-vous, sont bien paresseuses et mènent un combat facile et gagné d’avance au lieu de s’atteler à de véritables problèmes. Pourtant, Polanski, un violeur, a remporté un césar et il y a encore des gens comme vous pour faire des pas de géant en arrière.

    Vous me semblez être quelqu’un de cultivé qui prend appui sur des travaux d’historiens et d’artistes pour illustrer votre propos. Mais pour déconstruire un mythe vous devriez peut-être davantage ouvrir les yeux sur le monde qui vous entoure. Certes vous avez l’intelligence de votre culture, ayez maintenant celle de réfléchir sur la société actuelle, vous ne pouvez en sortir que grandie.

    1. Vous me serinez le prêt-à-penser néo-féministe que je démonte à longueur d’articles sur mon site. Que voulez-vous que je vous réponde ? Votre discours, je le connais par coeur. Les concepts dont vous vous gargarisez, le genre, le patriarcat, la victimisation, la culture du viol…, ce sont exactement les constructions intellectuelles et idéologiques que je dénonce sans relâche. Tout cela est sans valeur pour moi. Vous ne vous rendez même pas compte que vous avez un discours de secte, complètement stéréotypé. Vous êtes des millions à réciter les mêmes mantras. C’est justement parce que vous me saoulez que j’ai créé ce site.

      1. Il est ironique de votre part de me parler de construction intellectuelle alors que vos paroles ne sont que le fruit de la construction sociétale dans laquelle nous vivons tous. J’ai dû, et je dois sûrement encore, réfléchir à cette société pour me défaire de ses emprises et vous ne faîtes que vous y complaire. De plus pour faire parti d’une secte, il faut une entité supérieure à laquelle se soumettre. Dans le féminisme comme je l’entends, le but et justement de ne plus être soumise à personne. D’être libre en somme. Peut-être que je ne me démarque pas comme vous, peut-être que beaucoup d’autre que moi tiennent un discours similaire. Mais pour tout vous dire, je trouve plutôt cela rassurant. Cela signifie donc que quelque chose est entrain de bouger. Vous me parlez de concepts et c’est bien là votre première erreur puisque le genre, le patriarcat, la victimisation et la culture du viol sont des réalités. Mais si ce ne sont que des chimères pour vous, vous devez être bien heureuse.

        Je vous souhaite une bonne soirée, je ne peux malheureusement pas dire que cet échange ai été enrichissant ou ai mené à quelque part.

        1. Mais non, vous n’êtes pas libre. Vous prenez pour argent comptant les fables qu’on vous fourre dans la tête. C’est l’idéologie néo-féministe qui pense et parle à votre place. Vous n’êtes pas en mesure d’enquêter sur la validité des concepts que vous manipulez. Moi, je le fais, je fouille, je remonte aux sources. Le « patriarcat » est une construction intellectuelle des féministes idéologues des années 70. Mais je vous laisse à vos chimères si le statut de victime à vie vous permet de vous narcissiser à bon compte. Moi je ne m’abaisserai jamais à colporter que les hommes sont tous par nature ou par culture des violeurs. Je n’ai jamais rien entendu de plus sexiste et anti-universaliste. D’un point de vue humaniste, la « culture du viol » est une honte et une régression totale.

        2. Dans votre esprit, est-on libre de se soumettre ?
          Quand à Polanski, il y a des années que sa « victime » demande, implore, intime et supplie qu’on la laisse tranquille.
          Des années que vous et vos pareilles continuez à la harceler.
          J’en déduis que la parole des victimes, c’est uniquement qu’elle va dans votre sens.

  2. Bonjour,
    Je m’étonne que vous n’apposiez pas votre nom ou prénom à la fin de vos articles (ou peut-être ne l’ai-je simplement pas vu?).
    Il me semble que quand l’on répand de telles idées sur internet, la moindre des choses est de les assumer et de les signer. Si vous n’avez pas de respect pour les femmes, ayez au moins un peu de courage.

    1. J’entends bien votre envie (typiquement féministe) de s’en prendre à la personne plutôt qu’aux idées. Le harcèlement est une technique rompue chez les néofem, une véritable arme de guerre qui vise à détruire socialement tous ceux qui osent penser en dehors de la ligne du parti. J’ai déjà répondu à ce point à la fin de de cet article : https://eromakia.fr/index.php/2019/03/17/la-femme-anti-feministe-ou-lepine-dans-le-pied-des-feministes/

  3. Bonjour. Tombé par hasard sur cet article. Je suis un homme, et j’apprécie que l’on remette en place les saletés féministes. Par contre, je ne vous suis pas sur le fait de nier le viol dans notre société, comme celui de le ramener à un simple rapport sexuel au maximum. Il y a des violeurs qui ne se contentent pas d’une simple main sur la fesse, d’une invite un peu lourde, d’un petit retroussage de jupe au coin d’un bois. Les pénétrations peuvent être brutales, variées, accompagnées de coups, de menaces, d’humiliations à outrance… voire être suivies d’assassinats. Lutter contre la culture du viol, c’est lutter contre l’injure de trop de « justice », mais pas de permettre le droit de cuissage généralisé, la pédophilie (Polanski) et des rapports sexuels violents. Bref, si on évitait de passer d’un extrême à l’autre… Mais peut-être bien que la Loi Avia, finalement, sensée combattre les propos haineux, aura raison du féminisme

    1. Mais tout à fait, un viol est un crime et le reste ! Ce que je dis, c’est qu’il ne faut pas appeler viol tout et n’importe quoi, juste pour avoir une arme de destruction massive qui permet de criminaliser toute forme d’échange entre les sexes. Or c’est ce que veulent les néoféministes, qui voient du viol absolument partout. C’est ça, la « culture du viol » : prétendre qu’un homme qui vous regarde dans la rue, vous frôle le genou ou vous a fait un bisou dans le cou il y a 20 ans vous a violée et a détruit votre vie (ex: Adèle Haenel). Ou dire après un rapport sexuel consenti que finalement, vous avez changé d’avis et que vous estimez rétrospectivement que c’était un viol. Or les féministes poussent à cela. Caroline de Haas a poussé une call-girl à prétendre rétrospectivement que le rapport consenti qu’elle avait eu avec Darmanin était un viol. Il a obtenu un non-lieu, mais elle l’a quand même traîné en justice pour ça. Voilà vers quoi on va. Le viol est un crime très lourdement sanctionné par le Code Pénal, et depuis longtemps, et il n’y a rien à redire là-dessus. Mais encore faut-il que ce crime en soit réellement un (et pas uniquement des allégations fallacieuses de féministes qui cherchent à se venger d’un homme pour des raisons politiques ou autres).

    2. @Fredleborgne : « Les pénétrations peuvent être brutales, variées, accompagnées de coups, de menaces, d’humiliations  »

      Y-a des femmes qui aiment (surtout féministes)

  4. Merci pour votre travail.
    Je pense que le « néoféminisme » est, comme n’importe quel isme d’ailleurs, une idéologie plus qu’un combat solide.
    Alors que je n’ai pas consulté chacun de vos liens dans le présent, j’agrée parfaitement sur le féminisme post me too comme un nouveau « communisme », c’est-à-dire une doxa angélique prétendument bienfaisante, mais en réalité excluante, sectaire et violente.
    Comment pourrais-je participer à cet échange intelligemment à un âge de manipulation et quand tout le monde croit que l’intelligence se résume à des statistiques (elles aussi pas toujours vraies) ? Je n’en sais rien. Sur le viol, je dirais l’évidence heureuse que c’est un crime et un drame heureusement fruit d’une MINORITE d’hommes. Les néofem invoquent la science et la nature quand elles les arrangent, jamais autrement. Partant, un homme est présumé violeur car victime de ce qu’il porte dans ses couilles. Voyez-vous, la Culture et la Loi sont plus ou moins intégrées par une majorité d’entre notre espèce, même si elles sont aussi parfois la cristallisation inique du pouvoir du plus fort sur les plus faibles mais c’est un autre débat.
    Bref parfois c’est de la science quand on parle de viol ; parfois ça ne l’est pas quand on parle des différences hormonales et des capacités physiques à exercer certains types d’activités. Comment réagiraient-elles (ils) si je les traitais de négationnistes de la Nature ?
    Si « viol » culturel il y a selon moi, c’est celui de l’image. On n’a jamais vendu de yaourt ou de voiture ou de voyage avec une paire de couilles, toujours avec une paire de nichons. Le système consumériste rend schizophrène puisqu’il s’appuie largement sur la flatterie des instincts avec un effet totalement dissymétrique entre l’image de l’homme et celle de la femme ; puis il en vient à organiser la lutte des sexes en disant que ce même instinct est mauvais. Cherchez l’erreur.
    La première matrice d’injustice sociale est souvent la finance, les déterminismes économiques et le type de gouvernement sous lequel on vit. Invoquer la main du patriarcat en permanence est en effet, je reprends votre expression, un « mantra » qu’on a de moins en moins de raison de valider depuis plus de 70 ans, et je pense même que l’évolution de la Femme depuis le siècle dernier est l’une des rares bonnes choses de notre histoire . Comme disait Mitterrand à propos du communisme, ça finit par « faire pschitt », j’espère qu’il en sera autant de cette nouvelle doxa. Je dois vous confesser que Finkielkraut m’a fait rire pour la première fois de ma vie devant Caroline de Haas, et vu ce que je pense de Finkielkraut le reste du temps, c’était balèze.

    1. Je pense que l’on touche au fond du problème, quand vous parlez du corps des femmes dans la publicité. L’érotisme et la beauté du corps féminin sont des absolus, quelque chose d’inscrit dans les strates les plus profondes du cerveau d’homo sapiens. C’est même ce qui a permis la reproduction et l’évolution de l’espèce, car sans le réflexe érectile produit par la vision des courbes, des seins, du sexe féminin, nous ne serions pas là pour en parler avec des mots et des images. Or les féministes combattent violemment ce réflexe, ne pouvant supporter ce qu’elles appellent le « male gaze » (le regard masculin érotisé sur le corps féminin). D’où il ressort que 1/ Le féminisme est bien un nihilisme, une lutte désespérée pour la fin de l’espèce humaine (j’exagère un peu, mais c’est l’idée : les néofem sont contre l’hétérosexualité, la maternité, le désir entre les sexes opposés…) ; 2/ Le néoféminisme et ses diatribes cachent surtout une réalité plus prosaïque : râler contre le male gaze est surtout le fait de jalouses et de frustrées qui ne supportent pas la concurrence. Car les féministes restent soumises comme les autres à la loi de la nature et des gènes, ce que les évolutionnistes appellent la « compétition intrasexuelle » : les femmes se font toujours toutes la guerre entre elles, cherchant par tous les moyens à éliminer la concurrence. Et le féminisme est un de ces moyens 😉

      1. Merci pour ce commentaire à mon commentaire. Je n’ai pas votre capacité à mobiliser les arguments, mais je sens une part de sagesse qui me fera visiter votre site avec sporadicité.
        Heureusement que cette nouvelle doxa violente devient de plus en plus apparente pour ce qu’elle ect.
        Je m’afflige, comme vous dans un autre de vos posts, de constater que le « lynchage » est devenu acceptable, dès lors qu’on estime que c’est normal quand la cocotte minute est restée trop longtemps sous couvercle. J’essayais de dire la même chose à des opposants aux Gilets Jeunes et pro-Me Too en 2018, ils se sont foutus de moi. L’ingénierie psychologique, sociétale et de toutes ces « sciences » (j’hésite à employer le terme) sont partout dans les presses type Le Monde, Libé, sans compter les canards gratuit. Tout ça pue l’abondement financier à fond les ballons.
        De quel progrès peut-on parler alors qu’il s’agit d’un retour au tribalisme ? Une incapacité à faire converger un débat dans le sens de l’intérêt général ?
        Vous avez, je pense, compris, mon intervention précédente : je n’affectionne pas particulièrement Finki, et pourtant il m’a fait rire justement en maniant l’humour devant une hystérique incapable de le comprendre.
        Je crois encore aux idéaux classiques de beauté, justice et vérité, et je table sur l’éducation à ceux-ci pour s’en sortir. A titre personnel, je remarque la difficulté croissante à établir un lien pacifié entre sexes opposés à la suite de tous ces mouvements, comme s’il fallait valider le féminisme pour signer une entente.

        1. Oui, c’est exactement cela et Finkie a très bien compris les choses. Et effectivement, critiquer MeToo revient à blasphémer gravement contre l’Église de la Victimitude Toute-Puissante et vous vaudra excommunication et malédiction jusqu’à la fin des temps. C’est pour cela que j’ai créé ce site 😉

  5. Ceci est mon dernier post sur cet espace car je ne tiens pas à déranger et à me gargariser d’une communauté d’accords.
    Je veux vous livrer toutefois un épisode réel de ma vie, quand j’apprenais à connaître un de mes collègues à table. On parlait d’OSS avec Jean Dujardin, et on s’arrêtait à la réplique « bon ben, on en parlera quand il faudra parler quelque chose de lourd ». Mon collègue de s’agacer « ah, il est sexiste ce film »… Moi de lui faire comprendre que c’est de l’humour. Heureusement que mon amie Anne aime ce film comme moi et qu’on peut en parler sans s’envoyer des jugements néopuritains sous le voile du progressisme.
    Votre oeuvre contra la doxa néoféministe est une toute petite partie du problème, il suffit de s’attarder quelques minutes sur l’antiracisme stipendié actuellement, puis le romantisme climatique pour constater que la mission éducative des institutions a cédé à l »émotionnalité ». C’est très triste. Mes idées sont, la plupart du temps « socialisantes », l’observation de la pratique m’a toutefois conduit à ne plus supporter la gélatine moraliste mondialo-sympa que les « gauches » (que veut dire de nos jours ?) servent ad nauseam, faute d’élan révolutionnaire.
    Sur le cheval de bataille du féminisme, je tiens à partager dernièrement que, célibataire depuis un an, même cortiqué et pas spécialement moche, je suis effrayé par les clivages que ces mouvements entraînent, les réflexes communautaires automatiques qu’on se croit autorisé à exprimer. Je connais un sevrage réussi de toutes ces industries des sites de rencontres depuis quelques années, car je sais que c’est plein de faux et d’astuces marketing pour hameçonner, pour remplacer l’Amour par l’addiction. Puis je trouve extrêmement hypocrite d’accorder la gratuité aux femmes prétendument en compensation au « patriarcat », alors que ça revient in fine à reconnaître leur fonction d’appât ; aucune femme ne s’indigne de ce type de traitement car avantage financier, j’ai l’impression. Le handicap à utiliser un service payant n’est-il pas en premier lieu les finances dont on dispose plutôt que le déterminisme sexué ? Au passage, c’est peut-être une investigation à étayer ici.
    J’aime à croire qu’il existe encore des hommes et des femmes capables de se rencontrer en parlant de poésie, de créations, d’histoire ; que certaines femmes ne considéreraient pas une récitation de Keats comme une déclaration de guerre. J’en suis un peu là sous l’effet du relativisme culturel constant qu’on nous martèle.

    1. Ah mais, vos commentaires sont toujours les bienvenus, ils m’intéressent et me permettent d’approfondir mes propres réflexions. Sur les femmes comme appâts sur les sites de rencontres, je ne me fais pas trop d’illusions : c’est une loi de la nature, une loi d’airain, qui veut que le sexe (ou le sex-appeal) des femmes soit une marchandise avec une valeur extrême. Je vous recommande l’ouvrage de François de Smet, Eros Capital sur ce sujet, il traite précisément de cela : https://soirmag.lesoir.be/209658/article/2019-03-01/le-sexe-des-femmes-et-largent-des-hommes . Il y a aussi le livre de Philippe Gouillou : https://www.amazon.fr/Pourquoi-Programmation-Genetique-Competition-Sexuelle/dp/2801117390

  6. Je ne manquerai pas de compulser ces ouvrages lorsque les médiathèques pourront être à nouveau fréquentées sans scaphandre de sécurité, si ce jour arrive.
    Mais permettez-moi de souligner autre chose d’inique, que ne semblent pas percevoir certaines femmes sous l’influence de toute cette nouvelle doxa, sans réduire caricaturalement l’homme moderne à un pleurnichard : il y a une iniquité assez fulgurante à faire de la femme un appât/objet en même tant qu’une sujette ; et en parallèle à s’octroyer médiatiquement le prestige moral de l’opprimée. Et la première des arnaques est celle de l' »essentialisation », englober les Homme ou les Femmes comme s’ils ou elles étaient Un ou Une.
    Je suis pour le moment peu confiant sur ma capacité à revoir des relations pacifiées entre hommes et femmes car la fosse à purin médiatique ne lève jamais le niveau de réflexion. Je vous faisais part de Finkielkfraut , que je trouve réac presque tout le temps, et j’insiste à nouveau : il a fait oeuvre d’une petite résistance humoristique, et je trouvais la chose relaxante, salutaire. Un peu comme si vous encouragiez chaleureusement votre invité à péter un coup plutôt qu’à le laisser souffrir dans sa contention gazière. J’aime à croire que l’humour est une résistance possible à ces nouveaux « corsets », j’ose le dire. Je crois aussi en la créativité, il est bon de « décortiquer » ce qui déraille et vous le faites très bien, après il faut aussi je pense apporter sa part de beauté.
    Vous parlez du « navet lesbien » d’Adèle Haenel, il faut le savoir : ni la Vie d’Adèle, Ni le Portrait de la Jeune ….. en feu (un certain ras-le-bol me pousserait presque à mettre une invective à la place des pointillés en réaction au narcissisme devenant Loi), ni Soeurs d’Armes ne sortiraient sur les écrans sans la planche à billet culturelle et le renfort des Inrocks, Technikart et consorts. Je n’oserais pas « essentialiser » les spectateurs français, pourtant je pense que la majorité se fout un peu de ces films. Moi le premier.
    A travers la fiction et mes quelques connaissances, je voudrais étoffer certaines de vos analyses. Au sommet du soixante-huitardisme, il y avait en Allemagne un engouement sectaire autour de Gaïa. La jeune Renate Künast était dans cette nébuleuse. En gros, des écolos, relativistes culturels, pro-pédophiles, qui matraquaient le même type de message d’urgence sur la fin du monde climatique ; et autour de ce courant était « banalisée » l’homosexualité en tant que manière de tuer l’humanité. C’est comique car un épisode de South Park relate ce raisonnement par l’absurde quand les « péquenauds » (je le dis sans jugement, ce sont des archétypes des « hillbillies ») de la bourgade veulent empêcher les envahisseurs du futur de leur voler leurs emplois : pour qu’il n’y ait pas de futur, il ne faut plus de reproduction ; « je vous préviens, si vous ne vous en allez pas, nous deviendrons homosexuels. » Vous abordez le lien entre islamo-gauchistes et néoféministes, vous devriez vous pencher sur la Green Connection, ce serait assez riche en analyse, mais peut-être l’avez-vous déjà fait.
    Dernière chose à brûle-pourpoint que je veux soulever plus précisément : cette nouvelle inquisition devient un marqueur important en termes de promotion professionnelle. C’est fondamentalement inquiétant, surtout quand on sait que ces gens sont très antireligieux et qu’ils se comportent pire que tout ce qu’ils détestent : on l’a vu autour de l’affaire Polanski, il fallait obligatoirement que les « stars » se prononcent pour ou contre ; au risque de se voir effacé du métier si par hasard leur posture était « pour ». Je n’ose imaginer si je fus à leur place et eus dis « j’en ai rien à cirer, après tout Madame Haenel dit bien qu’on peut aimer Céline ». Bonne semaine, et bon travail.
    PS : veuillez pardonner les coquilles et lapsus, résultats d’une dactylo rapide.

  7. Bonjour,
    Je lis beaucoup vos articles car ceux-ci ont le mérite d’être des critiques argumentées et précises du féminisme de ces dernière années mais je dois avouer que celui-ci me laisse perplexe. J’ai deux points à soulever:
    1)
    Selon Wikipedia la culture du viol est « La culture du viol est un concept sociologique utilisé pour qualifier un ensemble de comportements et d’attitudes partagés au sein d’une société donnée qui minimiseraient, normaliseraient voire encourageraient le viol. » Cette culture se propagerait à travers les stéréotypes de la société sur ce qu’est « un bon violeur » et une « mauvaise victime » comme le dit VRR que vous ne semblez pas beaucoup appréciée.
    Cette notion discute de consentement et de remise en cause du témoignage de victime lors d’agressions sexuels. Hors dans votre article, vous agitez un épouvantail sur la masculinité toxique qui feraient de chaque homme un violeur potentiel. Vous préférez discuter de la biologie de l’agresseur au lieu de parler de la réaction de l’entourage ce qui aurait plus collé au thème ici.
    2)
    Je ne vois pas ce qui vous fait dire que l’affaire Adele Haenel relèverait d’un simple « dépit amoureux ou un délaissement » dénoncé opportunément 10 ans plus tard. Quand on sait que l’intéressée avait entre 12 et 15 ans, qu’elle évolue dans le même milieu que la personne qu’elle accuse, que celui-ci avait 40 ans et que les affaires d’agressions sur mineur sont souvent dénoncées bien des années après les fameuses grosses ficelles que vous mentionnez ne semblent pas évidentes pour tout le monde.

    1. Bonjour,
      Pour Haenel, c’est Christophe Ruggia qui explique qu’elle est devenue très agressive à son égard le jour où il lui a refusé un rôle et que tout serait parti de là. Jusque là, elle se portait très bien. Et cela s’est très bien vu aux César que c’est une capricieuse, narcissique, autocrate et intolérante à la frustration. Je ne crois pas un seul instant à ses souffrances pour un bisou dans le cou il y a 20 ans. Elle construit simplement sa carrière internationale sur le féminisme victimaire et elle est loin d’être la seule, puisque c’est le nouveau conformisme.
      Quant à la « culture du viol », c’est, comme le dit Wiki, un concept sociologique, autrement dit 100% idéologique et qui ne vaut que ce que valent nos départements actuels de sociologie, c’est-à-dire rien du tout. Et quant à la valeur des témoignages de victimes, ça devrait marcher dans les deux sens. Ces mêmes adeptes de la « culture du viol » font comme si les faux témoignages n’existaient pas, alors qu’ils sont légion. Tout le monde sait que les filles mentent. L’adolescente qui l’autre jour a menti à son père et conduit à la mort de Samuel Paty devrait faire un peu réfléchir sur la valeur des témoignages féminins.

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    Je ne sais sur quelle partie de votre blog vous faire connaître le plus idéalement cette expression de Stéphane Edouard, je me permets.
    En effet, ces idéologies stupides qu’on a importées donnent des arguments clé en main pour justifier l’injustifiable. C’est assez écoeurant. Merci pour votre travail encore.

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