ÉROMACHIES
Du grec eros « amour (ou désir) » et makheia, « combat ».
- Le terme « eromachia » a été utilisé en italien au début des années 2000 par Filippo Rossato, auteur d’une série de sculptures en bronze et céramique, dont voici quelques exemples. Ses Éromachies, jeux de lutte et d’amour, ont pris la forme artistique d’animaux aquatiques, souvent fantastiques, s’affrontant dans des combats rituels à la fois sensuels et oppressants.
Filippo Rossato, Eromachie. Giochi di lotta e d’amore (2007) (= Éromachies. Jeux de lutte et d’amour) – Cliquer pour agrandir
- Le mot se rencontre également dans ce joli poème en italien que je vous livre avec ma traduction. Malgré mes recherches, je n’ai pu retrouver ni son auteur, ni sa date. S’il se reconnaît, qu’il se manifeste…
- Je souhaite pour ma part développer le concept d’éromachie (en français) dans le sens également de lutte amoureuse, mais aussi plus largement de lutte amoureuse en tant que réponse ciblée à la guerre des sexes haineuse portée par le néo-féminisme contemporain.
- L’idée est alors d’opposer l’eromakia, entendue dans le sens de « bonne guerre », à la « sale guerre des sexes » néo-féministe. Car oui, les sexes s’affrontent sans cesse. Il n’est écrit nulle part que la rencontre entre deux êtres doive nécessairement être une promenade de santé permanente au milieu des pétales de rose – et c’est justement ce qui fait le sel de la vie ! Mais les nouvelles féministes geignardes, narcissiques et agressives ne l’entendent pas de cette oreille.
Le néo-féminisme nous entraîne en effet depuis l’après-guerre (depuis que le féminisme de la première vague a remporté son combat juridique en faveur de l’égalité) dans une guerre sans fin aussi haineuse qu’absurde des femmes dans leur ensemble contre le sexe masculin, malhonnêtement confondu avec un « patriarcat » fantasmé.
La psychologie évolutionniste nous enseigne que ce que les néo-féministes désignent comme le « patriarcat à abattre » n’a jamais été rien d’autre, dans les faits, que le seul mode de vie possible (et plébiscité partout et toujours par les deux sexes) dans des environnements hostiles. Si les temps devaient à nouveau se durcir et qu’il fallait verser son sang ou sacrifier sa vie en masse pour défendre sa liberté ou son identité, on verrait bien ce qu’il reste du néo-féminisme : pas grand chose, assurément ! Ses élucubrations fumeuses sur la « masculinité toxique » s’effondreraient honteusement sur elles-mêmes.
- A travers l’éromachie (ou l’eromakia, de son nom artistique), je récuse le paradigme victimaire universel que nous impose le néo-féminisme. Non, les femmes ne sont pas les perpétuelles victimes des hommes depuis la préhistoire. Non, les femmes ne sont pas ces pitoyables serpillières subissant la domination masculine dans tous les domaines que veulent nous vendre les féministes. Non, en tant que femme, je ne jalouse pas le phallus masculin et non, je n’ai jamais subi aucune oppression phallocrate depuis que je née dans ce pays, la France. J’ai toujours décidé de ma vie librement, j’ai choisi mes études, mon lieu de résidence, mon travail, les hommes de ma vie, etc. J’ai toujours eu tous les pouvoirs et je ne me suis jamais commise dans une auto-complainte narcissique sous prétexte que je suis une femme ! Le misérabilisme victimaire, ça suffit ! Assez de paranoïa, de mensonges, de manipulation et d’emprise sectaire !
(1) Je dis bien paternité et non maternité, car bien qu’étant une femme, je n’ai pas besoin de me vautrer dans la victimisation, l’abaissement de la langue et des revendications jalouses, colériques ou larmoyantes pour me sentir exister. La langue française et la culture occidentale, dont je suis une héritière reconnaissante, me suffisent amplement pour affirmer ma totale liberté de penser, de m’exprimer ou d’être reconnue sur le plan intellectuel. Je n’ai jamais eu besoin des pitoyables simagrées de l’orthographe pseudo-inclusive pour cela – la forme abjecte de cette écriture n’ayant d’égale que le fond revanchard et pleurnichard qui l’accompagne habituellement (« Bouhouhou, nous sommes opprim.é.e.e.s, ouin ouin ouiiiin !!! »). Je me fais une toute autre idée de la femme, bien plus élevée que ce pitoyable portrait.
- J’explore également ce concept depuis quelques années sur le plan artistique – non pas en tant qu’artiste plasticienne, mais en tant qu’iconographe (l’iconographie étant l’étude et l’interprétation des thèmes figurés). L’eromakia m’a inspiré l’illustration de quelques vidéos musicales.
=> Retrouvez mes articles ici et mes vidéos ici
- Et une célèbre citation pour finir :
« Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux.
On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux, mais on aime. Et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelques fois, mais… j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui ».
Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, 1834.
- Voir aussi :
. Sur l’écriture inclusive :
Merci 🙂
Bonjour!
Une bouffée d’air frais…
Merci pour ce travail s’adressant aux derniers survivants des « homos érectilus »…
Plus de femelles pour nous, vive les délicieux travestis et autres transgenres » ouvertes » , elles , à nos élans sexuels francs et « explicites « …
Euh…évolution du genre Sapiens ?
Non mon bon , utilisation de techniques d’ingénierie sociales…